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Vengeance Chapitre 4

Le 01/07/2022

Comment j'avais fini avec des blessures aussi graves ? Couché dans une ruelle sombre sous la pluie. J'utilisais ce qui avait été ma chemise pour panser des entailles d'armes blanches assez profondes pour que la perte de sang me mette dans un état de semi conscience et que je sois incapable d'aller plus loin. J'allais devoir trouver un docteur mais je n'étais plus capable de bouger après tout cela.
Était-ce là la fin de ma vengeance ? Les gouttes nettoyaient le sang qui me couvrait et le froid me gardait conscient, juste assez pour que je réussisse à repenser à tout ce qui m'avait emmener dans cette ruelle sombre.
 
Ma cible était une boutique d'antiquité dans la rue de l'Orme. Après quelques jours d'observation, je pouvais dire que cette fois-ci on ne pourrais pas limiter les dégâts et faire cela discrètement. Trop de gardes et pas de véritable possibilité d'esquiver tout cela.
Mais c'était logique, ils étaient les gardes d'une prison contenant des tas de personnes qu'ils revendaient comme des esclaves. Ils ne pouvaient rien laisser au hasard et les objets de valeur que contenait le commerce leur servait d'excuse pour expliquer la sécurité très importante.
En tout cas, après avoir préparé mon équipement, j’attendis une nuit sans lune et approcha de la boutique en faisant jouer mon poignet qui tenait une épée. Le secret de cet assaut c'était d'approcher avec l'air sûr de moi et de frapper rapidement avant qu'ils ne réagissent.
Et en effet, le garde qui était non loin de la porte d'entrée eu à peine le temps de comprendre que je n'étais pas un simple passant que ma lame lui transperça le cœur. Puis utilisant mon élan, je lui fit traverser la porte de la boutique ne laissant pas de trace dans la rue. Il n'aurait pas fallu que des véritables passant appel la garde.
Alerté par le bruit, deux hommes de mains arrivèrent en courant mais ne trouvèrent que le corps sur le sol. J'avais utilisé les ombres pour me cacher et tua le premier des arrivant d'un coup d’épée dans le dos et trancha l'avant-bras du second. Son hurlement créa de l'agitation mais il ne lui laissa pas finir de pleurer et lui trancha la gorge avec un couteau.
C'est alors que plusieurs gardes arrivèrent et ne le laissèrent pas les prendre par surprise. Pour réussir à tuer ceux-là, je reçu plusieurs coups, une entaille au bras, une coupure à la jambe. Mais ils n'étaient pas capable de se battre ensemble et dans une boutique remplie d'objets, ses hommes ne réussissaient pas à ce coordonner sans ce gêner.
Je pris la porte pour aller dans l'arrière-boutique et reçu un violent coup de poing en pleine figure, m'envoyant au sol un peu plus loin. Mais je ne lui laissa pas le temps de profiter de ma chute et l'envoya au sol d'un coup de pied dans le genou. Je n'allais pas me faire avoir aussi facilement. Et après avoir rampé jusqu'à lui je lui brisais la nuque.
Mon crâne pulsait et j'avais le vertige, mais j'entendais du bruit à l'étage, d'autres personnes m'attendaient et je n'avais pas encore mis la main sur le responsable du site. Un homme gros et chauve qui avait un air malsain. Ma mission était ce qui me força à me relever, je ne me laisserais pas mettre au sol par un simple coup au visage, ma famille méritait mieux que cela.
-Attrapez moi ce fils de pute, hurla une voix.
Dans les escaliers, un des gardes approcha et je dut bloquer son arme avant de lui frapper le visage plusieurs fois avec le pommeau de mon épée. Le nez en sang, l'homme perdit l'équilibre, je lui planta mon épée dans le torse et un second homme en profita pour m'attaquer m'entaillant l'épaule et je prit son poignet pour le tirer vers moi avant de lui mettre un coup de coude dans le visage et de le terminer avec un couteau.
Le temps de récupérer mon épée, deux hommes apparurent au sommet de l'escalier, je leur sourit avant de foncer vers eux. Si je ne prenais pas tout de suite le dessus, c'était prendre le risque de leur donner le temps de s'organiser. Mon arme s’enfonça dans l'épaule du premier garde, le faisant tomber sur le sol dans le couloir et le second réussi à me planter son arme dans le ventre. Avec un hurlement de douleur, je prit son visage entre mes mains et lui fracassa le crane contre le mur avant de le jeter dans les escaliers.
Je récupérais mon épée dans le corps sur le sol et lui planta la lame une seconde fois dans le crâne. Et là, le responsable apparut avec trois hommes au bout du couloir. Ils sortaient de la dernière des six portes qui se trouvaient de chaque côté du couloir. Éclairer par un des luminaires du fond. Je pus donc tout de suite le reconnaître.
-Tuer moi ce type. Il faut quoi pour tuer un seul et unique homme ?
Ils lui foncèrent dessus tous les trois ensemble, heureusement le couloir ne permettait pas à trois hommes d'approcher en même temps. Je frappais le premier mais déjà mes forces commençaient à me quitter, cela allait devenir compliquer. Alors après avoir entailler le premier de mes adversaires, je lui laissais mon arme dans le corps et tira deux dagues. Plus légère, mais aussi efficace, cela lui permettrait de ce défendre et attaquer.
Le coup suivant qui me toucha à la jambe me tira un cri et je plantais ma dague dans la bouche de mon assaillant avant de pousser l'un d'eux en direction d'une porte qu'il fracassa avec son corps. J'avais encore un assaillant debout qui avait retirer l’épée de son épaule et s'approcha pour m'attaquer. Je lui planta ma dague dans le ventre et appuya de toutes mes forces jusqu'à la faire rentrer quasiment totalement dans le corps.
-Merde.
Le propriétaire rentra dans son bureau en courant. Mais j'avais encore un homme a tuer avant de continuer d'avancer. Je rentrais dans la pièce où je l'avais jeter pour le découvrir inconscient dans des débris de la porte. La pièce était une chambre, il prit un des morceaux de bois et le lui planta dans le crâne, frappant plusieurs fois pour être sûr d'avoir touché le cerveau.
Quand je revint dans le couloir, au bout de celui-ci, une personne se trouvait là, vêtu de noir comme un voleur et observant les corps. Je sortit un nouveau couteau, l'un des derniers qui restait à mon équipement et j'observais le nouvel arrivant à la petite fête que j'avais démarrer.
-Je te propose de t'en aller avant que je m’énerve.
Le voleur ne bougea pas, soudain ses oreilles me semblèrent l'élément qui n'allait pas dans le tableau. Parmi tous les hommes qu'il avait vu durant son étude des lieux, aucun n'était un homme bête. Était-ce une amie de la femme chat ? Vu la forme, ce devait être une femme lapin.
-Je cherche des documents.
-L'homme au fond est pour moi, faites-vous plaisir dans les autres pièces.
-Merci.
J'attendis qu'elle rentre dans une pièce puis me dirigea en direction de la pièce au fond du couloir. Le responsable était en train de ce tenir contre le mur, une épée à la main et tremblait.
-Si vous répondez à mes questions sans mentir, je partirais rapidement.
L'homme me regarda mais ne baissa pas son arme.
-Je vais te...
Je fit dévier la lame d'un coup sur le plat et envoya mon pied frapper son entre jambe le faisant tomber au sol. La douleur me tiraillait assez pour ne pas me donner envie de négocier.
-Qui est-votre responsable ? Qui vous amène les esclaves ? Et avez-vous la moindre idée de qui a commander la mort des Madigan ?
-Je ne vous dirais rien. Sinon ils vont me t...
Un coup dans le ventre me permit de lui rappeler qui menait l'interrogatoire.
-Parlez-moi seulement de ce que je vous ai demandé, rien d'autre.
-C'est les soldats du groupe de mercenaire Bright soldier qui nous amène les esclaves. Ils obéissent aux ordres des directeurs quand les familles ne peuvent pas payer.
-Et vous êtes là pour les vendre. Et quand elles sont déjà invendable, vous les drogués et vous les envoyés dans des bordels.
Visiblement, je venais de dévoiler ce qu'ils pensaient être un secret. C'était pourtant assez évident que les filles dans le bordel étaient drogués et bien trop jeune pour être dans un tel état. Pensaient-ils vraiment que cela était discret ?
-C'est ça oui, on fait cela...
-Qui est votre supérieur direct ?
-Cela ne fonctionne pas ainsi. Nous recevons des ordres et nous agissons en petit groupe.
-Et vous avez participé à la mise à mort des Madigan ?
L'homme se mit à rire.
-Non, je ne participe pas aux assassinats. Mais ce n'est pas grave, vous allez mourir ici. Vous croyez qu'ils vont vous laisser...
Je lui mit un nouveau coup au ventre.
-Tous ceux qui m'ont dit cela sont déjà mort. Étant donné ce que vous avez fait, vous ne m'en voudrez pas de ne pas m'éterniser.
Je prit l'épée qu'il avait laissé au sol et la planta dans son ventre avant de l'ouvrir de vingt centimètres. Il hurlait de douleur en essayant de garder ses organes à l'intérieur de son corps alors que je quittais la pièce en faisant tomber une lanterne sur le sol y répondant l'huile enflammé.
Je descendis les escaliers, si ils détenaient des esclaves, ils devaient avoir une cave, mais rien ne semblait mener vers un sous-sol. J'observais les lieux et m'approcha d'une étagère qui ne semblait pas être à sa place.
En effet, après quelques seconde, il me sembla évident que ce meuble bougeait régulièrement et le renversa sur le sol. Derrière ce trouvait une porte qui n'attendait que moi. J’ouvris et découvrit l'escalier qui descendait vers les sous-sols.
-Vous avez trouvé...
La voleuse était là.
-J'ai dit à votre copine la chatte de rester loin de moi, je vous donne maintenant le même conseil. Je ne suis pas votre copain, ni votre allier.
Je descendit les escaliers, laissant la voleuse tout seule à essayer de comprendre. En bas, des dizaines de cellules remplis de femmes et d'hommes qui avaient étés enfermés.
Il prit des clés sur un mur et ouvrit la première cellule. Puis fit signe à une des résidentes.
-Prenez les clés et ouvrez toutes les cellules...
-Quoi ?
-Ouvrez les portes pour tout le monde et fuyez rapidement d'ici. Vous devez avoir une heure avant que ceux qui vous ont mis ici finissent par revenir. Et le feu va commencer à se répandre à l'étage.
La femme lui obéi et alla ouvrir les portes. Je pris quelques minutes pour me reposer adosser au mur.
-Elles sont sûrement ici.
La voleuse passa devant moi pour chercher dans chaque cellule quelqu'un de précis. Ainsi, elle et la femme chat étaient à la recherche de personnes enlevés pour devenir des esclaves. Au moins, elle avait compris que je n'avais aucune envie de devenir son ami ou bien participer à leurs recherches.
L'agitation commença à naître dans les sous-sols, maintenant que les prisonniers comprenaient qu'ils allaient être libres. J’espérais juste que ses personnes trouveraient des endroits où vivre.
Je me redressa et prit les escaliers pour remonter et quitter les lieux. A l'extérieur, la pluie avait commencé à tomber et offrait une parfaite occasion de rester discret. Alors je m'éloignais rapidement pour me rendre à l'auberge, mais la tête commença à tourner dut à la perte de sang.
Mes jambes avaient du mal à me traîner, mes bras ne m'obéissait plus vraiment, ma main restant en appuie sur le trou que j'avais dans le ventre.
Je me traîna hors de la rue principal et m'adossa à un mur pour me soigner de façon succincte. L'idée étant de compresser les blessures pour stopper la perte de sang.
Comment j'avais fini avec des blessures aussi graves ? Couché dans une ruelle sombre sous la pluie. J'utilisais ce qui avait été ma chemise pour panser des entailles d'armes blanches assez profondes pour que la perte de sang me mette dans un état de semi conscience et que je sois incapable d'aller plus loin. J'allais devoir trouver un docteur mais je n'étais plus capable de bouger après tout cela.
Était-ce là la fin de ma vengeance ? Les gouttes nettoyaient le sang qui me couvrait et le froid me gardait conscient, juste assez pour que je réussisse à repenser à tout ce qui m'avait emmener dans cette ruelle sombre.
J'aurais dut prendre plus de temps pour m’entraîner et là, j'aurais pu faire face à mes adversaires. C'était ma propre haine et mon entêtement qui avait causé tout cela. Et maintenant, blessé, dos au mur, je me demandais si je pourrais finir mon combat.
La perte de sang eu le dessus sur ma conscience et je commençais à voir de moins en moins bien comme un voile qui me tombait dessus. Ce monde devrait être nettoyer par quelqu'un d'autre, moi j'avais atteint le fin de ma route. Avec un peu de chance, ils ne m'identifieraient pas et je finirais par devenir le démon faisant peur au monde de l'ombre.
 
Fin du chapitre 4 Orgueil et Destruction.
 

 

Vengeance Chapitre 3

Le 21/06/2022

L’endroit suivant que je devais visiter n’était pas de celui que je pouvais fréquenter sans avoir à perdre ce que j’estimais être le peu d’honneur qui me restait. Payer pour avoir les services d’une femme allait contre tout ce que m’avaient appris les femmes de ma famille depuis que j’étais tout petit. A n’en pas douter que ma grand-mère se retournerait dans sa tombe si elle apprenait que je le faisais.
Alors pour le moment, j’observais les aller et venus depuis un petit commerce non loin. Je m’étais fait embaucher comme assistant d’une petite librairie et vendait des livres tout en analysant ce qui se passait dans la rue. La nuit, je dormais dans le petit appartement au-dessus de la boutique, faveur du propriétaire qui appréciait d’avoir quelqu’un sur place en cas de problème. Il passait ainsi une grosse partie de ses nuits cacher dans le noir non loin de la fenêtre et cherchait les visages récurant, les vigiles, les filles et le propriétaire.
Mais le directeur de l’établissement n’était pas facile à identifier. Ou alors il ne sortait jamais. C’était frustrant de se dire que l’on ne pouvait pas obtenir les informations qu’on souhaitait sans aller plus loin dans la surveillance.
Mais je savais que tous mes scrupules étaient ridicules, j’avais déjà bien dépassé les bornes que ma famille avait voulu m’enseigner. J’étais un assassin, un tueur de femme et un menteur. Ajouter une petite visite dans un bordel ne ferait pas plus de tache sur son karma.
Je laissais encore quelques jours passés, ne souhaitant pas créer de l’agitation trop vite et réuni mes économies pour ensuite partir prendre ma première nuit de plaisir avec une fille de joie. Une fille tout court même.
A l’intérieur, on n’était pas si loin du tripot, a part que là, l’endroit était propre, mais on sentait les parfums et les eaux de Cologne, la cigarette et quelques autres odeurs qu’il ne connaissait pas.
-Bonsoir monsieur, pouvons-nous vous proposer nos services.
-Bonsoir. C’est ma première fois et..
-Je vois, suivez-moi.
Elle me prit l’avant-bras d’une main et m’entraîna sans utiliser la moindre force. Je la suivis naturellement dans l’endroit alors qu’elle me présentait les lieux.
-Nous offrons tout une ribambelle de services pour nos clients, des jeux, de l’alcool et de la nourriture pour se détendre et de la compagnie pour aller avec ou pour la nuit.
-Je vois.
-Ici vous trouverez toutes nos filles qui sont ici pour attendre celui qui aurait besoin d’elles. Vous pouvez les approcher, discuter de ce que vous souhaitez et de ce que cela va coûter. Mais attention, nous n’aimons pas la violence et ici on ne fait que parler.
-Très bien.
-Quelqu’un à attirer votre attention ?
J’observais les femmes qui attendaient dans des canapés qui semblaient en meilleur état qu’elles et me demandait quel genre de vie ou de drogue pouvait entraîner un tel état final chez une personne.
Mais aucune de ses filles n’avait l’air a moitié consciente, l’ouvreuse lui souriait, attendant une réponse.
-Et vous ?
-Moi ?
-Vous offrez vos services aussi pour la nuit ?
-Une première fois ? Pourquoi pas. Mais pour la nuit, il va falloir payer d’avance vingt d’argents.
Soit une semaine de nuit d’auberge, un prix plutôt raisonnable pour une si jolie fille qui contrairement aux autres ne semblait pas totalement droguée.
-Nous pourrions prendre une bouteille, deux verres et une chambre, proposais-je. Être auprès d’une si jolie femme a quelque chose de stressant.
Elle rit et prit l’argent avant d’approcher du bar pour commander de l’alcool et des verres. Le barman sembla un peu surpris mais accepta et lui donna ce qu’elle demandait avant de retourner à son travail.
Elle m’entraîna à l’étage, sur le chemin, je pus enfin voir le propriétaire, donnant des ordres à des gardes en montrant des hommes et des filles du doigt.
-Une seconde, dit-elle. Je dois prévenir que je ne pourrais pas finir d’accueillir les gens ce soir.
L’homme la regarda, puis me regarda moi. Ce petit jeu était très bien élaboré, à n’en pas douter cela arrivait de temps en temps et il allait lui demander plus d’argent. J’attendais, observant la jeune femme tout en tenant la bouteille.
Comme prévu, le patron vint avec elle et ne répondit pas à sa salutation.
-Ambre était à l’accueille ce soir, pour palier a son absence, il va falloir rajouter un peu à ce que tu as payé.
-Combien ?
-J’aime les gens qui ne négocie pas. Trois pièces d’argent de plus.
-D’accord. Elle vaut bien cela. Mais vous êtes ?
-Tu ne dois pas être du coin, je suis Thom, propriétaire du lys blanc.
-Ravi. J’espère que l’on pourra prendre un verre à l’occasion. Mais ce soir, je suis venu pour Ambre, alors voici ce qu’il manque.
-Parfait, amusez-vous bien, Ambre, prend soin de notre ami.
-Bien sûr Monsieur. Venez.
Et ils s’éloignèrent, ce fut aussi bien, car un peu plus et je finissais par briser la bouteille et la lui planter dans le visage.
Mais il devait continuer à être le plus discret possible tant que cela était possible. Plus tard viendrait le moment où ils sauraient tous qui il est ce serait là le moment de se déchaîner.
La nuit se déroula bien mieux que je ne l'aurais imaginé. Toutes ses histoires d'hommes perdant la tête pour une femme m'avaient toujours été invraisemblable mais maintenant que j'avais vécu l'expérience d'une nuit d'amour, cela me semblait quelque peu plus logique.
Debout pour la troisième fois de la nuit à observer les lieux en fumant dans le couloir accouder a la barrière des escaliers, j'observais la foule au rez-de-chaussée qui circulait et les gardes qui passaient à l'entrée et aux étages.
Il avait vu la tête du directeur à plusieurs reprises, mais l'homme restait au cinquième étage tout le long de la nuit. Tous les étages étaient les mêmes, on montait à chaque étage au bout du précédent, il était donc difficile de passer sans se faire repérer. Cela allait demander une distraction énorme pour ne pas attirer l'attention.
Ambre l'entoura de ses bras et ce serra contre son dos.
-Et si quand tu auras fini, nous prenions encore un peu de bon temps. Il reste deux heures avant le lever du jour et tu ne sembles pas fatigué.
-Avec plaisir. Il y a des chambres avec des bains ?
-Au quatrième, mais le prix d'une chambre est... enfin...
-La prochaine fois alors, nous pourrons jouer ensemble et tu pourras me frotter le dos.
-Si tu veux. Tu as fini ?
-Non, je commence juste.
Je prit la jeune femme dans mes bras et l’entraîna de nouveau dans la chambre. Autant profiter de ce qu'il me restait de temps pour prendre un peu de bon temps. La journée de travail allait de toute manière être difficile. Alors autant ne pas perdre de temps à dormir.
 
Deux semaines plus tard, mon plan était prêt et vêtu d'un costume noir taillé pour moi et dissimulant tout mon nécessaire, je retournais au temple de la luxure qui se trouvait à trois pas de mon travail. Ambre était une fois encore à l’accueil et souriait à tous ceux qui entrait. La piqûre que je ressentit était de la jalousie, cela ne faisait aucun doute en vérité. Mais je ne pouvais pas m'y plonger, j'étais là pour utiliser cette femme, pas pour m'y attacher. Elle était sa première, quelqu'un de spécial en soit. Mais cela ne devait pas dépasser cet étape. Il ne devait pas plus s'attacher, ne devait pas plus s'engager avec qui que ce soit.
-Oh ! Mon client privilégié.
-Tu m'avais promis un bain la dernière fois, j'espère pouvoir te convaincre d'en prendre un avec moi ce soir.
-Tu es sûr ? C'est vraiment un prix prohibitif que de prendre une chambre avec un bain.
-Alors prenons du temps pour en profiter au maximum.
Ambre sourit et une fois l'argent en poche, elle l’entraîna à l'étage pour le bain. Il vit le patron au cinquième étage qui surveillait avec beaucoup d'attention tout ce qui se passait. Ambre l’entraîna à une chambre proche des escaliers. C'était une bonne chose que la chance soit de son côté. Il allait pouvoir monter plus facilement en direction de sa cible.
Une fois dans la chambre, elle laissa sa robe tomber sur le sol. Je pris le temps de ramasser le tissu et après l'avoir porté à mon nez, je m'approchais d'elle en lui souriant.
-En voilà une jolie fille très pressée.
-Les souvenirs du bon moment que nous avons passé ensemble.
J'utilisais la robe pour dissimuler le tissu couvert de liquide soporifique et lui mit sous le nez avant de la prendre dans mes bras pour ne pas la laisser tomber sur le sol. Je la posais doucement dans le lit et la couvrait de la robe.
-Désolé, mais j'ai du travail et besoin de toutes mes forces.
Au pire, une fois que j'aurais fini, le moment serait venu de m'amuser. Jusque-là, le plus important était de remplir ma vengeance. Le couloir était vide jusqu'aux escaliers, je pus me glisser et monter à l'étage sans un bruit. Là, deux gardes jouaient aux cartes en buvant des coups et ne semblaient pas vigilant. Mais je devais passer sans un bruit, alors tirant deux dagues de ma pochette, je me lançais sur eux et leur perçait la gorge et le cœur.
Il plaça les corps pour donner l’apparence qu'ils jouent encore, de loin, cela ferait illusion. De près par contre cela serait tout de suite visible qu'ils étaient morts.
Ce déplaçant baissé, il s'approcha discrètement du bureau du directeur, puis entra et referma la porte.
-Qu'est-ce que vous voulez ?
L'homme était assis à son bureau et travaillait sans lever la tête.
-Nous avons reçu un message de la part d'un marchand signalant des troubles au niveau depuis les soucis au casino.
Un petit rire sans intérêt pour autre chose que les documents devant lui.
-Le casino a été brûlé il y a plusieurs semaines déjà. Et ils nous disent qu'ils pensent qu'on va avoir des soucis que maintenant ? Quel bande de crétins. Ils feraient mieux de chercher le responsable de tout cela. Avons-nous des nouvelles du fils Madigan ?
-Désolé patron, aucune.
L'homme tiqua.
-Patron ?
Il leva la tête et je lui fit frapper le front sur le bord du bureau avant le tirer au sol sur le tapis. Le choc suffit à le rendre confus et ne pas pouvoir ce débattre jusqu'à ce que je le bloque avec mon genou sur son torse et le pommeau de ma dague dans la bouche.
-J'ai une question à vous poser et j'aimerais que vous soyez honnête avec moi. A chaque fois que la réponse ne me plaira pas, je planterais une dague dans votre corps. Puis-je avoir un signe de tête pour me confirmer que vous comprenez ce que je viens de vous dire ?
L'homme obéi.
-Parfait, si tout se passe bien, vous ne mourrez pas. Je veux savoir où sont les femmes que vous kidnappez avant que vous ne les droguiez pour en faire des prostituées.
Il s'agita sur place, visiblement énervé et j'appuyais ma garde dans sa bouche pour lui rappeler qui avait le contrôle. J'allais le laisser parler quand je compris que cet homme ne comptait pas répondre.
-Si je vous laisse parler et que la réponse ne me plaît pas, je vais vous faire mal, j'apprécierais vraiment que vous ne me forciez pas à cette extrémité.
Je sortit le couteau de sa bouche doucement et l'homme joua avec sa mâchoire.
-Que voulez-vous faire ? Vous croyez survivre combien de temps face au groupe Aurore ?
Le manche retourna dans sa bouche et en tirant une autre dague je la lui plantait dans la main, la figeant au sol une fois la lame l'ayant transpercé.
-Je pose les questions, vous répondez à mes questions. Où stockez-vous les esclaves ? Vous allez répondre ?
Un acquiescement et je retirais le couteau.
-La boutique d'antiquité dans la rue de l'orme, Ancien Damien.
Il remit le couteau tout de suite.
-Parfait, voici une seconde question. Aviez-vous connaissance du projet d'assassinat contre les Madigan ? Qui a organisé cela et pour qui ?
Ses yeux montrèrent de la panique, c'était une question à laquelle il ne voulait visiblement pas répondre.
-La demande est arrivée quelques jours avant l’exécution depuis les directeurs du groupe. J'ai vu la mission passé dans mes documents, mais je n'ai pas participé.
-Mais vous gardez tous les documents non ?
-Oui, dans les registres des mois passés.
Je remis la dague en place. C'était nécessaire d'avoir plus d'indice. Une fois que j'aurais remué les choses, il me faudrait bien trouver les instigateurs de la mort de ma famille. La raison ne m’intéressait pas, même avec les meilleurs intentions du monde,  tuer jusqu'aux enfants était excessif alors ses actions à lui le seraient aussi.
-Bien, un nom parmi vos chefs suffira à me pousser à vous laisser en vie. Avec un document qui prouverait vos dire cela va de soi.
Il acquiesça et je retirais la dague.
-Sur mon bureau, vous trouverez un document dans le coffret en ébène.
-Merci de votre collaboration.
Ma dague alla ce figer dans sa gorge. Il sembla surpris, mais ne pouvait déjà plus parler et je me rendit au bureau pour chercher des documents. Trouver le nom d'un des chefs fut relativement facile, le maire de la capitale avait visiblement une place privilégié dans la direction du groupe Aurore. Cela était en quelque sorte assez logique d'avoir un haut gradé pour contrôler la ville et les dérapages qui pouvaient y survenir.
Par contre, trouver la demande de mission pour mes parents me demanda deux heures afin de trier les documents. Il ne me restait presque plus de temps, plus je restais là, plus ils auraient de chance de le trouver.
J'ouvris les placards de documents et y déposait des bougies allumés avant quitter la pièce où le feu démarrait. Je retournais à la chambre où Ambre était toujours endormie sur le lit. Je retirais toutes mes armes et jetais le tout au-dessus du toit de l'autre côté de la ruelle. Puis je retirais mes vêtements que je laissais sur le sol, y jetais la robe et allait me mettre au bain avec Ambre dans les bras. Dans peu de temps, ils allaient tous s'agiter et bientôt on viendrait voir dans la chambre.
Quand ils arrivèrent, j'avais les yeux fermés et je faisais semblant de dormir tranquillement. Mais nos invités n'étaient pas très enclin à ce montrer discret ou soucieux de l'intimité.
Ils me secouèrent pour me réveiller et réveillèrent vraiment Ambre qui failli se noyer dans la surprise.
-On doit fouiller vos affaires.
-Je peux savoir ce que vous faites ? J'ai payé pour avoir Ambre et cette chambre toute la nuit !
-Il y a plus sérieux que cela.
Ambre ce serra contre lui et j'attrapais la robe sur le sol pour la couvrir.
-Faites ce que vous devez faire, mais j'apprécierais de comprendre...
On l'ignora totalement et on fouilla ses affaires et la chambre avant de s'en aller sans un mot d'excuse. J'observais le couloir où des gardes courraient de partout et puis refermait la porte.
-Et si nous reprenions où nous en étions ? Tu devais me frotter le dos.
-Je... Désolé... je me suis endormie.
-On a bien jouer avant, maintenant qu'on a repris des forces, c'est le moment de jouer de nouveau.
Ce serait la dernière fois que j'allais la voir et je quitterais aussi mon travail en quittant cet endroit, alors autant profiter des heures qu'il me restait avant de m'en aller comme un client normal.
 
Fin du chapitre trois : Luxure et violence.

 

Vengeance Chapitre 2

Le 14/06/2022

Après plusieurs jours à me reposer et préparer mes plans pour la suite, je fus bientôt prêt à passer à la seconde étape. Partir tout de suite à la poursuite des supérieurs du capitaine ne serait pas une bonne idée, ils devaient tous être agités et avoir monter le niveau de sécurité. Non, pour le moment, l'idée était de dénicher le groupe Aurore. Un groupe de criminel dans l'ombre qui entre autre chose participait à des assassinats.
La question que je me posais était de savoir si ils étaient coupables ou juste des émissaires engagé pour une mission. Pas que cela puisse les sauver, mais cela changeait ce qui arriverait après que je les ais déniché.
Ainsi, il allait taper dans la mare et frapper sur tout ce qui allait en sortir. Et le premier endroit était un petit tripot dans les bas quartier. Le seul dont on lui avait signaler que c'était un endroit louche sous le contrôle du groupe Aurore. Alors je réuni un peu d'argent et prit la route pour découvrir le monde du jeu et de la luxure.
L'endroit était enfumé, on sentait l'eau de Cologne, le parfum, les cigares, l'alcool et la sueur. En un coup d’œil, on pouvait voir les gardes qui n'avaient rien de subtils, ressemblaient tant à des criminels qu'on pouvait presque penser qu'ils allaient attaquer l'endroit. En tout cas, c'était crasseux, mais assez mal éclairer pour que personne ne s'en soucie.
J'ai pris du temps pour étudier un jeu de carte, essayant de comprendre à quoi pouvait servir de jouer ainsi. Sûrement que le gain et le plaisir que cela offrait à chaque victoire faisait oublier la colère des défaites. Personnellement, cela ne m’intéressait pas vraiment, je ne jouais que pour les apparences et je ne comprenais pas tout au principe du jeu. Mais depuis la table, j'avais une vue incroyable sur tout le monde et sur les mouvements des gardes.
Le responsable de l'établissement se montra plus de deux heures plus tard, quand les clients habituels étaient déjà tous là et entrain de dépenser de l'argent. Il discuta avec chacun des gardes et échangea quelques mots avec ses hommes avant de s'installer près du bar pour prendre un verre. Depuis ma place, c'était facile de le regarder, mais ma réserve d'argent commençait à diminuer. Je n'allais pas pouvoir rester bien longtemps, mais de toute manière, j'avais maintenant un visage, je devais organiser tout le reste pour me retrouver dans un endroit où nous serions seul.
Le bâtiment n’avait que peu de sécurité quand on faisait le rapport risque et protection. Mais comme ils faisaient partis d’un gros groupe, ils devaient penser que cela n’était pas nécessaire de prendre plus de précautions et que seul un fou viendrait pour les voler. Quant à moi, je n’étais pas fou, mais je n’étais pas non plus un voleur. J’étais là pour m’occuper de faire parler le propriétaire.
En utilisant l’agitation de la soirée et les ombres des couloirs du bâtiment qui étaient dans cet aile-là quasiment vide durant l’ouverture du tripot. Je n’eus que peu de mal à entrer et à parcourir l’endroit. Trois gardes perdirent la vie pour éviter de sonner l’alarme, mais un nombre impressionnant de placard existaient et permettait de dissimuler des corps.
Cela aurait été le rêve et le cauchemar de ma mère. Avoir toute la place du monde pour pouvoir ranger tout et n’importe quoi et en même temps, avoir des milliers d’endroits où s’empilerait de la poussière. En tout cas, pour ma situation personnelle, c’était très bien.
Lorsque le casino ferma ses portes, vers deux ou trois heures du matin, la cible passa devant moi sans même faire attention au garde qui n’avait rien à faire là. Sûrement trop fatigué et trop alcoolisé. Cela étant, je lui laissais atteindre sa chambre, la première chose à faire étant de mettre fin à la vie des derniers gardes encore présent dans la résidence.
Le sang coula dans les couloirs, je n’étais plus aussi discret, je me moquais de laisser des traces, de plus je n’étais pas vraiment un professionnel du combat à main nue. Déjà que mon talent à l’épée était limité.
Une fois le nombre de corps concordant avec ce que j’avais noté durant la soirée, je pris le temps de nettoyer ma lame tout en marchant vers la chambre de ma cible et c’est là qu’une ombre apparut dans mon champ de vision en train de vérifier un corps sur le sol.
Sans un bruit, je me suis faufilé dans son dos et j’ai serré sa gorge dans mon avant-bras pour bloquer sa respiration.
-Si vous voulez rester en vie, je vous invite à me dire qui vous êtes ?
Un parfum féminin, des fleurs, ce n’était pas un des gardes de ma cible et elle était vêtue comme une voleuse.
-Je ne te dirais rien chien.
Un petit coup dans les reins la fit cesser de m’insulter.
-Je ne suis pas un vrai garde, je suis le responsable des corps dans le couloir. Alors dites-moi ce que vous venez faire si vous ne voulez pas que je vous brise le cou.
Elle sembla hésiter. Puis vit le sang sur ma main qui tenait mon épée.
-Bien, je vais parler. Mais…
Je libérais ma prise et elle s’écarta pour me détailler du regard. Entre haine et curiosité, il semblait assez évident que ma camarade n’avait pas encore décidé de me croire quant à savoir de quel côté je me trouvais.
-Qui es-tu ?
Mon épée vint se mettre tout près de sa gorge.
-Je crois que nous nous sommes mal compris, tu vas répondre à mes questions et après tu vas me laisser tranquille pendant que je m’occupe du responsable de cet endroit.
Elle hésita puis leva les mains en signe de calme.
-Je suis venu pour récupérer des documents pour prouver que cet endroit utilise les dettes des clients pour leur faire du chantage.
-Le bureau se trouve trois portes par là-bas. Moi je vais là-bas dans sa chambre.
Elle acquiesça, je remarquais alors les oreilles qu’elle cachait sous son déguisement et signe qu’elle était d’une tribu d’homme animaux. Et au vu des formes, elle devait être une femme chat. J’aurais adoré la rencontré dans le passé, mais là, tout de suite, elle était un danger beaucoup trop important pour que je fasse autre chose que me méfier.
Une fois assez loin, je repris ma route vers la chambre de ma cible. Celui-ci était debout près d’une cheminée à lire un document. Il ne fit pas attention alors que je m’approchais et ne me remarqua que bien trop tard pour sa propre sécurité.
Le coup du plat de mon épée lui frappa le visage et l’envoya au sol. Cela me donna plus que le temps nécessaire de la maîtriser et après quelques coups au ventre, il cessa de ce débattre.
-Je suis venu ici pour parler. Êtes-vous plus calme ?
-Quand mes patrons vont apprendre ce que vous avez fait, vous serez…
Il ne le laissa pas finir sa menace et recommença à le frapper jusqu’à ce qu’il pleure.
-Voyons, n’avez-vous donc pas encore établi qu’ici, de nous deux, c’était moi qui menaçais ? Je sais exactement où je suis et qui me fait face. Ce que je veux savoir. C’est avec quel bordel vous travaillez pour vendre vos esclaves !
Un sursaut de surprise parvint de la porte et je tournais légèrement la tête pour voir la femme chat qui observait la situation. Elle n’avait pas dut trouver ce qui l’intéressait. A moins que ce soit une ennemie. Il tira sa dague et la pointa vers elle en revenant à sa cible.
-Allez-vous répondre ou je dois commencer à vous couper les doigts un par un ? Vous en avez dix et votre survie ne dépend que de votre volonté à me répondre avant que je ne m’agace.
-Je suis en lien avec les Lys Blancs, c’est le grand bâtiment dans la rue du grand chêne.
-Vous voyez, vous avez répondu, je suis content, vous n’avez pas mal. Maintenant, question suivante. Attention, restez concentrer. Avez-vous été mis au courant de la demande d’assassinat de la famille Madigan ?
L’homme fut surpris mais le regarda avec plus d’attention et sourit.
-Alors vous êtes le bâtard qui a survécu et tuer le capitaine ? Vous pensez vraiment vous en sortir en partant après…
Je crois bien lui avoir mis trois droites, mais dans la fureur, ce fut peut-être un peu plus que cela.
-Je n’étais pas au courant, je ne savais rien… J’ai découvert cela quand tu as tué le capitaine.
-Bien. Vous avez une autre question miss ? Ou nous en avons fini ?
La femme chat s’approcha mais resta un peu à distance.
-Où sont les documents de dette de vos clients ?
-Dans le coffre derrière le tableau près du lit.
-Le code ?
-Cinquante, trente-deux, soixante-trois.
Elle alla vers le coffre et l’ouvrit. Pendant ce temps, je plantais ma dague dans la gorge de ma cible et m’éloignait. J’avais mes réponses, tout le restes je le laissais entre les mains de la voleuse.
-Attention aux flammes.
Après avoir dit cela, je laissais le chandelier tomber sur le sol et je partais dans le couloir sans un mot de plus. Il valait mieux ne pas chercher à avoir plus de relation avec qui que ce soit. L’idée était de rester dans l’ombre et de ne pas attirer l’attention.
Alors que je m’éloignais du lieu du crime pour rentrer à l’auberge, les flammes s’élevaient déjà assez haut et l’agitation commençait à naître, des gens courant dans la rue.
Je n’étais sûrement pas assez attentif, mon sourire dut me démasquer, mais deux gardes s’approchèrent de moi.
-Monsieur, que faites-vous là à attendre dans la rue.
On m’agrippa le bras et je sentis l’odeur des fleurs.
-Désolé Chéri, j’ai été plus longue que prévu.
Les deux gardes furent un peu surpris.
-Désolé messieurs, j’attendais mon épouse, elle doit me ramener chez moi, j’ai trébuché dans un fatras de caisses de bouteilles avec des copains. Et regardez le soleil se lève déjà. Vais être très en retard au travail.
-C’est cela, dit-elle. Le soleil… Bien sûr… Désolé. Mon mari est ivre.
-Ce n’est rien. Ramène cet amateur de monstre chez lui. Et ne traînez pas dans la rue.
Elle continua à faire semblant de l’aider à marcher et ils s’en allèrent, les gardes partant vers l’incendie.
-Heureusement que tu n’as plus ton épée.
-Et que tu as retiré ton costume de voleuse.
-En tout cas, si ils avaient étés un peu observateurs, ils auraient remarqué que tu ne sens pas le vin.
-Mais toi tu sens les fleurs.
-Ah bon ? J’imaginais sentir le brûlé vu l’incendie que tu as provoqué.
-Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. Nos chemins vont se séparer ici.
-Pourquoi ? tu sembles avoir des objectifs assez proches des miens et je…
Je fis glisser la lame de ma dague sous le bras de la jeune femme, un geste, elle lui perforerait le poumon et peut être même le cœur en visant bien.
-J’ai pour principe de ne faire confiance à personne. Je t’ai aidé. Tu viens de me rendre cette faveur. Parfait. Au revoir. La prochaine coïncidence, je considérerais le risque comme devenant critique.
Elle s’éloigna de deux pas puis soupira.
-Je vois. Comme tu veux. Je ne voulais pas m’imposer plus que cela et sûrement pas t’énerver. Je te remercie. Nous nous reverrons sûrement au lys blanc. D’ici là, au revoir.
Et elle s’en alla en courant dans une ruelle. Après avoir rangé mon arme, je pris le temps de faire plusieurs détours pour m’assurer de vérifier que personne ne me suivait et passer devant le marché au poisson pour faire perdre mon odeur.
Je ne connaissais pas bien les femme chat, mais si elle avait la moitié des capacités de l’animal duquel elle tirait ses oreilles, cela allait être tendu de l’esquiver.
Après un bon bain en rentrant à l’auberge, je m’abandonnais au sommeil. J’allais devoir changer de lieu de résidence sous peu. Rester trop longtemps au même endroit risquait de me faire remarquer. Et puis j’espérais un peu trouver un endroit où les bains étaient chauds quelques soit l’heure.
 
Fin du chapitre 2 – Un lieu de jeu et de crime,

 

Vengeance Chapitre 1

Le 06/06/2022

Mon histoire ne fait pas partie de celle que vous voyez d'habitude dans les livres. Elle ne concerne pas d'acte d’héroïsme. Pas de belle princesse en danger. Et je suis le seul monstre qui y sera dépeint. Il y aura quelques héros et des femmes généreuses. Mais aussi des criminels et des tentatrices sans âme. Et je ne fut pas souvent du côté de la morale, mettant des bâtons dans les roues d'hommes de bonne volontés. Et protégeant des prédatrices cruelles et meurtrières.
J'ai eu une vie très compliqué et animé. Je n'étais ni le plus fort, ni le plus intelligent. Mais suite à une soirée terrible, je suis devenu sûrement l'un des plus motivé pour me venger. Et j'y ai passé une bonne partie de ma vie.
Quand j'étais haut comme trois pommes comme aimait le dire mon oncle, j'étais un jeune souriant destiné à devenir un soldat. Mon rêve étant de devenir un de ses chevaliers que les enfants admiraient tous. Portant une belle armure étincelante et impressionnante. Avec une épée aussi brillante qu'un rayon de soleil. Pourfendant les criminels et les démons. Un rêve d'enfant tout ce qui a de plus normal. Un chemin ardu que la plupart abandonnaient face à la difficulté.
Chose que j'aurais certainement moi aussi faite si mon oncle avait toujours été mon professeur le plus inspirant. A l'écoute. Encourageant. Il savait forcer les gens à obéir mais cela ne ressemblait pas à une punition. Mais à douze ans, on a tous plus de vigueur que la génération précédente et je ne faisais pas défaut à la règle. Si cela avait continué lors de la puberté, j'aurais sûrement fini par abandonner et peut être suivit la passion de ma mère pour l'art.
Mais la nuit même de l'anniversaire de mon père. Alors que les invités venaient seulement de quitter la propriété et que tout ceux qui n'étaient pas ivres ou endormis faisaient le ménage pour ne pas tout avoir à faire au matin. Je n'ai pas sut voir les ombres qui c'étaient mises en position. Tout comme je n'ai pas sut répondre au bruit des premiers morts. Quand à savoir si la vue du sang, le son des hurlements de douleur et terreur ou l'odeur du sang et des larmes avaient eu raison de moi, ce fut évidement le cas et mon repas entier fini sur le tapis.
C'était sûrement d'avoir été à genou qui m'avait sauvé la vie car il reçu un coup au bras qui l'envoya voler sur le côté et frapper un meuble. Ensuite, le noir et la perte de conscience.
A mon réveil, les odeurs ne c'étaient pas améliorer, mais en plus, j'étais sous le tas de bois qu'avait été un des buffets de la famille. Heureusement pour moi, celui-ci était vide, la soirée ayant juste fini, tout son contenu était sur des tables ou en cuisine. Mon bras avait saigné et la plaie était tout juste refermé, une croûte légère.
Mais pour le coup, ce n'était pas cela le souci principal, mais bien les corps des membres de ma famille. Ma mère était étendue au dessus du corps de ma petite sœur. On lui avait transpercé plusieurs fois le dos pour s'assurer de bien la tuer et la lame avait touché le corps malgré la tentative de protection.
Je fit le tour de chaque corps, cherchant des survivants, mais à part moi même, on ne trouvait que des amas de chaire sans vie. Tous les membres de sa familles qui avaient étés présents étaient morts. Et tous les corps étaient ceux de ma famille.
Je me suis laissé tomber au sol tout près du corps de mon père pour reprendre mon souffle alors que ma blessure au bras c'était remise à saigner. La fatigue dut à la perte de sang et au choc me rattrapait. Mais je devais encore aller en ville chercher la garde.
Après un moment, j'ai put me relever et avancer vers la ville, mon état attirant l'attention de tout ceux qui croisaient mon chemin. Et vu ce que la garde répondit à mon signalement, mettre fatigué à cela était d'un ridicule sans nom.
Alors je fis le chemin inverse pour rentrer chez moi. M’arrêtant chez un docteur qui sutura ma blessure en me disant de ne pas forcer pendant les semaines à venir.
Une fois arrivé, j'utilisais un des rideaux de ma mère pour attacher mon bras et le mit en écharpe, le bloquant autant que possible. Ensuite, après avoir trouver des outils dans la cabane du jardin, j'ai commencé à creuser des tombes.
Un parfait temps pour réfléchir à tout cela et à tout ce qu'il ce souvenait de l'attaque. La garde de la ville avait refusé de venir. Disant que le groupe de brigand responsable de ce massacre et de nombreux autres avaient été attrapé dans l’après midi et que cela était résolu. Mais c'était ridicule, son père, son oncle et ses cousins étaient entraînés. Ils ne seraient pas morts sans emmener quelques assaillants dans leur propre chut. Surtout si ils avaient été de simple criminels que la garde pouvait stopper.
Sans parler de la façon dont cela c'était passé. Ils avaient attaquer après la soirée, sans un bruit, en passant par un chemin discret. Ils n'étaient pas arriver par hasard et par la grande porte. Tout cela n'avait pas de sens. Des hauts gradés de la ville couvraient cela, ce n'était pas juste les gardes qui ne faisaient rien pour ne pas se fatiguer.
Au lever du jour, les trous étaient prêts et il se laissa tomber sur le sol. Si personne ne cherchait la vérité, je la ferais moi même, au prix de ma propre vie, car c'était tout ce qui me restait à offrir.
Le ciel s'illuminait doucement et observer le lever du jour était magnifique, mais je n'avais pas le cœur a profiter de ce spectacle.
Après avoir mit les corps dans les tombes, j'ai prit du repos, un bain et j'ai profité d'une bonne heure ou deux de sommeil en m'endormant dans l'eau. Un repos de courte durée mais suffisant pour me permettre de reprendre assez de force afin de tenir une cérémonie. Après avoir enfilé mes vêtements les plus chic, j'ai tenu une cérémonie pour chacun des douze corps. Ma vie avait toujours tournée autour de ses personnes. Je fini cela par ma sœur. Elle n'avait pas fini de grandir, son enfance avait été joyeuse, mais elle aurait dut avoir une adolescence, un coup de foudre, un amour, des enfants. Et moi j'aurais du pouvoir la protéger et graviter autour de sa famille.
Je crois bien que ce fut la dernière fois que des larmes coulèrent de mes yeux, par la suite, je me suis toujours refusé à m'ouvrir à une quelconque émotion. Après tout, j'avais prit la décision de venger ma famille a tout prix.
J'ai prit plusieurs jours pour me reposer et remettre la maison en état. Puis mettre de quoi protéger les meubles et les bibelots. Je comptais partir et ne pas revenir avant longtemps. Mais un jour quand tout serait fini, j’espérais revenir à l'endroit que j'avais toujours considéré comme étant ma maison.
Je ne suis pas inutilement soupçonneux, mais mon oncle disait toujours que quand on ignore les choses qui nous entoure, cela n'était pas sans aucune raison.
J'étais plongé profondément dans mes réflexions et dans les eaux de mon bain quand j'entendis le bruit que j'attendais depuis mon réveil le lendemain des morts. Les assassins venaient pour finir le travail et ils allaient être surpris. Car c'était tout ce que je souhaitais et je n'allais pas esquiver cette rencontre.
Après avoir attrapé l'arme laissé près de la porte pour cela, c'est dans les ombres que je me suis installé en attendant que l'on ouvre la porte. Le secret étant de garder une respiration calme, contrôlé, pour faire le moins de bruit possible et pour éviter des mouvements inutiles. Pas la peine de ce tendre, cela ne ferait que rendre mon assaut plus délicat. Non, au contraire, bien souple sur mes appuies, attendant comme un chat pour sauter sur ceux qui entreraient.
La porte s'ouvrit sur deux soldats armées d'épées. Je fut surpris de voir qu'ils n'avaient même pas prit quatre minutes pour retirer leur équipement officiel. En tout cas, cela lui facilitait bien les choses et mettait au clair qui était son ennemi.Et donc le départ de sa vengeance.
Le premier rentra sans attendre et approcha du bassin tandis que le second passait lui aussi la porte à son tour. C'est alors que j'ai agit, faisant passer mon épée au travers de la gorge du retardataire avant de sauter sur l'autre et de l’entraîner dans le bassin pour l'y noyer.
Malgré tout ses efforts et les coups que je pris dans la bagarre, ce ne fut pas lui qui prit le dessus et perdit conscience quand l'air dans ses poumons ne suffit plus. Je le traînais hors du bassin et lui fit cracher l'eau a coup de pied dans le torse. L'homme cracha de l'eau et le regarda avec haine. Alors lui écraser la main et lui briser les doigts lui rappela qui donnait les ordres.
-Qui a donner l'ordre ?
-Va te faire foutre fils de putain de pervers.
Il redonna un coup pour finir les os encore en état. Puis lui agrippa les cheveux pour lui relever le visage.
-J'aurais eu le temps de m'habiller si vous vous étiez annoncer. Maintenant, répond à mes questions sinon je briserais les os de ton autre main. Puis je vais m'occuper de tes jambes. De tes bras. De tes côtes. Ce qui est bien avec le corps humain, c'est qu'il est rempli d'os. Alors je le demande une dernière fois avant de commencer la torture. Qui a donné l'ordre ?
Je penses me rappeler que l'homme réussi à tenir jusqu'au moment ou j'ai brisé son premier tibia. Là, les deux mains déjà brisé. Pleurant. Hurlant de rage et de douleur.
-C'est le Capitaine Holister qui a donné l'ordre. Nous devions nettoyer l'endroit pour mettre un terme à la mission.
-Tu vois que tu peux répondre. C'est quand même dommage qu'on soit obligé d'en arriver là non ?
-Espèce de sale fils de pute de sadique.
Je lui ai planté une dague dans le dos de la main pour le punir.
-Pas les mamans. C'est mal. As-tu une idée de pourquoi vous deviez tuer mes parents et les enfants ?
-Je ne suis qu'un simple soldat. On ne me dit rien.
-Pour cela, je veux bien te croire. Merci.
Je lui ai percer la gorge et l'ai regardé ce débattre avant de mourir avec de la terreur et la douleur dans le regard. Pendant ce temps, j'en profitait pour retirer son armure à ma première victime. Si je n'avais pas de vêtement à leur arrivé, j'allais pouvoir en profiter pour me fondre dans la masse et aller chercher des réponses.
Les soldats ne faisaient pas attention aux autres soldats, ils montaient la garde et tachaient de ne pas s'endormir alors perdre du temps à contrôler d'autres soldats était inutile. Puis, pour ce protéger du froid, un peu d'alcool ou une cigarette était plus efficace que s'agiter.
Trouver l'endroit où dormait le responsable de la caserne n'eut rien de compliqué. Une grande maison bien riche dans la caserne. Un endroit bien entretenu et tout le monde restant éloigné pour ne pas risquer d'énerver le propriétaire.
Ainsi, j'ai put rentrer sans problème, personne ne me vit et personne n'allait savoir ce qui se passait. La situation idéal pour ce que j'avais à faire.
Ainsi, j'ai commencé par assommer le capitaine et bâillonner et attaché sa femme à un fauteuil au bout du lit avant d'attacher et de bâillonner sa cible dans le lit. Dans l'opération, je trouvais un couteau dans son étui sous l'oreiller. L'homme était du genre prudent et ne comptait pas lui faire de cadeau.
Après avoir tout préparé, j'ai réveillé le capitaine à coup de claque pour ne pas perdre de temps et le laissa ce débattre alors que sa femme en larme ne bougeait pas.
-Bonsoir, j'aimerais vous dire que tout va bien, mais le reste de la nuit sera différent suivant que vous soyez coopératif ou non.
Je m'assit sur le bord du lit près du capitaine et sourit à la femme.
-Commençons pas les règles. Je vais vous poser des questions faciles qui ne nécessiteront qu'un mouvement de tête pour répondre. Si vous ne jouez pas le jeu, votre femme en subira en première les conséquences. Puis vous quand j'aurais fini de jouer avec elle. Comme vous pouvez le voir, votre couteau est tout près de sa gorge.
Il s'agita mais je lui rappelais sa position en lui frappant dans le ventre.
-Nous sommes nous compris ?
Il acquiesça.
-Parfait. Commençons par quelque chose de facile. Avez-vous participer à l'assaut sur la maison des Madigan il y a trois jours ?
Non.
-Avez-vous envoyer vos hommes lors de cet assaut ?
Non. Cela par contre, c'était ennuyant, car ainsi, je devrais aller chercher plus loin pour ma vengeance.
-Mais vous avez envoyer vos hommes ce soir.
Une hésitation, mais il fini par dire oui.
-Vous êtes raisonnable, pour la prochaine question, je vais vous retirer votre bâillon. Vous allez répondre et si je suis satisfait, votre femme survivra.
Un oui clair.
-Vous allez me donner le nom de la personne responsable de l'assaut sur la maison Madigan.
Il lui retira le bâillon.
-Je crois que tu ne sais pas qui vous êtes entrain de...
Il le lui remit. Puis lui planta la lame dans la main. Ensuite, il se leva du lit et approcha de la femme.
-Je suis désolé madame. Mais je dois punir votre mari, cela va faire un peu mal. Mais vous verrez que ça passe vite. Et je vous promet que si il cesse, il n'y aura pas besoin de recommencer.
Elle était paniquée, secouait violemment la tête en signe de négation espérant réussir à me dissuader. Mais elle ne réussi pas et je lui brisais le doigt avant de lui passer doucement la main sur la joue.
-Chut, ne vous énerver pas, ce n'est qu'un doigt. Et vous devez cela a votre époux. Il m'a manqué de respect.
Je me suis rassit sur le lit et j'ai forcé le capitaine à regarder sa femme qui pleurait, le visage tiré par la douleur.
-Pouvons nous reprendre notre discussion ? Allez-vous me répondre ?
Après avoir baisser le bâillon, la dague vint ce poser tout contre le bras du capitaine.
-Le groupe Aurore. On m'a envoyer un message pour fermer les yeux.
-Qui a transmis ce message ?
-Les hauts gradés.
Il lui remit le bâillon.
-Bien. Vous avez toujours ce message ?
Non.
Je trouvais cela vraiment dommage, on pouvait comprendre quelque chose d'important dans la construction même du message. Mais cela n'étant plus une option et ses prochaines cibles déjà désignés. Il ne restait plus qu'à finir cela ici et maintenant avec le capitaine.
Après avoir planté ma dague dans la gorge du capitaine, je brisais la nuque de sa femme. Ce n'était pas la peine de la laisser plus longtemps souffrir. Le capitaine pleura quelques larmes avant que le manque de sang ne l'emporte. J'aurais put trouver cela émouvant, mais il avait participé à la mort de ma famille et je n'étais plus en capacité de m'émouvoir pour les autres.
Après avoir écris sur le mur, j'ai prit le temps de graver le mot traître dans le dos du capitaine pour la forme et je partis sans que personne ne s’intéresse à ma présence. J'étais un simple soldat et personne ne se soucis de personnes aussi basses dans la hiérarchie si on avait pas besoin d'elles.
Ils allaient trouver le capitaine au lever du jour et cela allait créer beaucoup d'agitation. Peut être assez pour me permettre de trouver d'autres personnes à ajouter à ma liste. En tout cas, il me suffisait de trouver un endroit où me changer discrètement puis d'attendre tranquillement non loin de la caserne.
 
La soirée commençait bien, l’animation dans la taverne était agréable et l’on pouvait sentir que les clients étaient de bonne humeur. Je n'étais jamais aller dans une auberge, mais cela semblait être charmant de passer un peu de temps dans ce genre d'endroit.
L’endroit était parfait pour me permettre de prendre un peu de repos et penser à autre chose. On ne me demanda pas mon âge et me servit l’alcool souhaité avec mon repas chaud. Depuis mon éveil, je n’avais consommé que des restes froids et de l’eau. Un bon rôti, des légumes et du pain allaient me permettre de reprendre des forces. Puis un bon lit chaud dans une des chambres finirait le travail.
Pour le moment, personne ne parlait de ce qui venait de se passer. Mais certainement que petit à petit, l’annonce allait se diffuser. Après tout, on avait dû retrouver le capitaine et son épouse dans la matinée. A moins bien sûr que les hauts gradés décident de faire taire la rumeur tout de suite. Mais même là, il y aurait fatalement des rumeurs rapidement dans la rue.
La femme qui chantait n’avait pas l’oreille musical, mais elle avait assez de force dans la voix pour couvrir le brouhaha ambiant et c’était tout ce qu’on lui demandait. Cela et suivre le piano même si elle était plus souvent en retard que juste avec le rythme.
Sa sœur aurait pu faire un bien meilleur travail. Mais il ne l’aurait pas laissé dans un tel lieu sans sécurité. Si elle n’avait pas de souci, c’était que son visage n’avait rien d’esthétiquement plaisant mais les formes de son corps étaient volumineuses.
Comme on le lui avait appris, un corps féminin pouvait faire des miracles pour distraire l’attention des gens. J’étais quand à moi déjà bien occupé par le repas et la chaleur que cela produisait dans mon estomac jusque là vide.
Quand un groupe de soldat alla s’installer un peu plus loin, je fit comme si cela ne m’intéressait pas et continua mon repas tout en me concentrant sur ce qu’ils allaient dire pour pouvoir l’entendre et le comprendre.
-Merde, vous avez vu le carnage. Il y en avait de partout.
-Le Général était hors de lui surtout. Visiblement, cet histoire de meurtre allait plus loin que quelques bandits.
-Il a dut mettre son nez dans le merdier. Tout le monde savait que c’était pas les bandits. Quand tu as des assassins en ville, qu’ils trucident une des plus grande famille sans que personne ne bouge, la seule bonne idée à avoir c’est de ne pas lever la tête. En tout cas, les hauts gradés sont furieux.
-Vous savez, moi ce qui m’inquiète c'est le message annonçant que bien d'autres allaient mourir. Vous pensez que c'est le jeune survivant de la famille ?
-Un gamin de famille noble qui fait cela ? Non... Sûrement les assassins. Le capitaine a dut échouer à quelque chose. C'est ce qui arrive quand on ce mêle de politique. On est là pour garder la ville. Tout cela ne nous regarde pas.
Je me suis contrôle avec beaucoup de tension. Heureusement pour moi, j'avais plus faim et j'étais trop fatigué pour tenter ma chance dans un endroit plein et pour des idiots sans intérêt.
Quand mon repas fut fini, je prit le temps de me renseigner sur la position de ma chambre auprès du propriétaire et monta à ma chambre sans observer la foule. Je regardais la chanteuse qui continuait à hurler sans ce soucier de rien. Cela me donnerais l'air bien plus normal que d'observer le plafond.
Le lit n'était pas aussi riche que celui où j'avais passé mes nuits durant des années, mais avec toute cette fatigue accumulée, ce fut une des meilleures nuit de ma vie entière.
 
Fin du chapitre 1 Ce qui a créé ce que je suis aujourd'hui.

 

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