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Vengeance Chapitre 24 :
Le 24/12/2022
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N'hésitez pas à me faire des retours.
Chapitre 24 :
La cité que j’avais ciblé était celui depuis lequel le prénommer Mesmer opérait ses actions. Ce n’était pas un petit hameau, mais ce n’était pas non plus une grande ville. Un endroit assez discret pour qu’on ne l’observe pas constamment mais que des chariots puisse y passer assez souvent sans paraître suspect.
J’avais un peu d’admiration pour ce commerçant qui avait dissimulé ses opérations aux yeux de tous et qui agissait ouvertement sans que cela ce voit. C’est avec des gens comme lui que le groupe Aurore était devenu ce qu’ils étaient. Et même si c’était pour le pire, c’était tout de même très efficace.
Je dus accepter le fait que l’endroit semblait assez riche, les habitants étaient tous bien habillés, le sol en pierre était propre et les murs entretenus. Les gardes avaient des tenus dont ils prenaient soin. Quand il était possible de prendre soin des petits détails, c’était que les problèmes principaux et graves étaient sous contrôle.
Je choisis l’auberge la plus proche de la rivière, il n’y en avait que deux dans la ville mais l’autre était non loin des murs d’enceinte et surement remplie de marchand et de mercenaires attendant de prendre la route. Un endroit plein d’agitation et de stresse. Et où il y avait le plus de chance de croiser quelqu’un qui pourrait me reconnaître d’un coup d’œil.
La chambre était propre, ne semblait pas être la maison de petite créatures, ce ne serait donc pas un séjour désagréable en soit. Mais il n’y avait pas de grand bain mais des baignoires. Ce serait déjà bien et me permettrait de me libérer de ma fatigue.
Je m’étais endormi dans la baignoire, mais le bruit de la porte qui s’ouvre me réveilla, j’attendis sans bouger de voir ce qui était entrain d’arriver, le savon dans la main. C’était un homme habillé en noir, peu discret de jouer les voleurs en ce mettant une tenue qui donnerait à tout le monde l’occasion de s’interroger sur ses occupations. Puis je vis la dague qu’il tenait à la main, si son but était de me voler, une arme ainsi tenu indiquait tout autre chose.
Je sortis de mon bain sans un bruit et m’approcha de lui dans son dos alors qu’il était entrain d’approcher du lit. Je lui prit le bras, planta mon pain de savon sur la dague et avec mon habitude lui fit taper le front sur le bord du lit.
L’intrus voulu ce libérer, mais je continuais à lui tenir le bras et lui tordis avant de frapper de nouveau son crâne cette fois sur la table. Puis je pris la dague et lui mit le savon dans la bouche.
-Si tu bouges encore, j’appuie sur la dague. Et tu sais que le savon ne te sauvera pas de la lame.
Il cessa de bouger, je retirais la dague du savon et soupira.
-Bien, je ne pensais pas passer discrètement, mais qui t’envois.
-Je ne sais pas…
Je lui plantais le bras et il hurla.
-Vous êtes malade, vous allez attirer tout le monde, dit l’homme.
-Tant mieux, je me défend d’un criminel rentré de force dans ma chambre. Et si personne ne vient, c’est que le patron est complice et il parlera surement lui. Alors donne moi des réponses si tu veux pas souffrir pour rien.
-Vous êtes un maladeAAAAAAAAAAAAAAAAA
La dague ce planta dans son bras et je fis tourner la lame pour m’assurer de la douleur provoqué. La porte s’ouvrit sur deux gardes qui avaient leurs épées à la main. J’avais donc été piégé. Ce Mesmer était vraiment quelqu’un d’intéressant.
Je mis fin à la vie de l’assassin et regarda les soldats.
-A moins que la garde soit la plus efficace de l’univers, pourquoi attendiez vous près de ma chambre que cet homme me tue ?
-Pose ton arme assassin. Tu vas nous suivre.
-Je ne penses pas. Toi tu vas finir dans la rue et ton copain va devoir répondre à mes questions.
-C’est cela oui, rend toi.
Il tendit la main, je profitais de son mouvement, je lui prit l’avant bras et le projeta vers la fenêtre avant de la lui faire traverser d’un coup de pied qui l’envoya voler dans la rue en bas. Cela allait soit le tuer, soit lui faire assez mal pour qu’il ne revienne pas.
-On me sous estime tellement souvent que je m’y suis habitué. Dites moi que Mesmer n’a pas envoyé que deux enfants pour m’attraper.
-Tu vas…
Il m’attaqua, j’esquivais et lui planta la dague dans la hanche entre les morceaux de son armure. Il hurla et je lui prit son épée.
-Tu ne devrais pas retirer la lame, un docteur pourrait encore te sauver. Mais si tu ne réponds pas à ma question, tu n’auras pas ce souci. Dit moi où est Mesmer.
Le soldat serra les dents, je soupirais.
-J’irais interroger le tenancier alors. Puis je trouverais l’endroit où ce trouve ta famille et je m’occuperais d’eux.
-Quoi ? Ils ont rien fait. Ils sont innocents.
-Aurore a massacré ma famille dont des femmes et des enfants. Pourquoi devrais-je me soucier de l’innocence de la famille de ses membres ? C’était à toi de les protéger. Pas à moi. Mais tu pourras t’apitoyer quand tu trouveras ta femme avec la gorge tranché et ton fils éventré mais mort en voyant sa mère ce débattre.
-Vous êtes un monstre.
-Merci. Alors, Mesmer ?
-Je ne vous…
Je lui mit une droite.
-Vous ne viendrez pas vous plaindre quand je massacrerais votre famille.
Je lui mit plusieurs droites au visage jusqu’à ce qu’il soit inconscient. Je pris ensuite le temps de m’habiller et de reprendre mes affaires avant de descendre dans une auberge où tout le monde me regardais.
-Remboursez moi, puis donner moi l’endroit où je trouverais Mesmer, sinon, je vais devoir vous faire comprendre.
-Quoi ?
-J’ai été clair, mon pognon, vous n’aviez qu’à pas envoyer ses enfoirés m’y trouver. Et donner moi aussi l’emplacement de Mesmer.
-Je ne vais.
Je pris le tabouret et l’éclata sur la tête de l’homme qui s’approchait. Il s’écroula et je pris un autre tabouret.
-Je vais tout casser, puis si vous répondez pas, je brulerais votre auberge.
-Tu vas voir espèce de…
Deux autres m’attaquèrent, je frappas au ventre le plus proche et dévia le coup du second avant de l’envoyer voler derrière le bar et briser un tas de verre.
-Vous devriez vous dépêcher, je crois bien que les dégâts vont bientôt dépasser le prix de la chambre.
L’hôtelier sortit de l’argent et le posa sur le bar. Je le regardais.
-Mesmer.
-Je ne sais pas où il est.
-Et eux ?
Je montrais la salle.
-Seuls les membres du groupe Aurore savent où est Mesmer.
-Hum… Et vous êtes quoi vous qui faites comme si de rien était quand ils envoient des assassins dans ma chambre ?
-Si on fait quoi que ce soit, on va nous tuer. On ne peut pas…
Je pris l’argent et reposais le tabouret.
-Bien, je vous invite à ne pas me suivre. Mais si vous voulez mourir, c’est votre choix.
Je sortis et me mit à courir entre les bâtiments pour me dissimuler. Puis après avoir prit le temps de vérifier que personne n’était derrière moi, je plongeais dans la rivière et me dissimulais jusqu’à avoir flotter sous un pont.
J’allais devoir changer mon apparence pour qu’on ne me repère pas alors sortant ma dague, je commençais à me raser et couper mes cheveux. Au lever du jour, je portais une petite chemise blanche a moitié boutonné. Des cheveux assombris par de la terre et coupés cour. Un pantalon noir et je n’avais plus d’arme ni affaire. J’avais utilisé du maquillage pour masquer ma cicatrice au visage et jouais mon rôle de jeune homme avec beaucoup trop de temps devant lui.
La garde était agité et cherchait dans des ruelles et des cabanons si je ne m’y trouvais pas. Je veillais à agir comme les autres et à ne pas m’attarder pour voir ce qu’ils faisaient. Je ne savais pas où ce trouvais Mesmer, mais la garde était à ses ordres cela ne faisait aucun doute. La question était de savoir combien travaillait pour Aurore et combien faisais comme si c’était normal pour ne pas avoir de problèmes.
Arrivé à la forge, je vis un nain qui tapais du marteau sur un fer à cheval pour le mettre en forme. J’avais jusqu’ici croisé aucun nain. Ils ne sortaient que rarement des montagnes. Alors en trouver un aussi loin dans les plaines était incroyable. Je rentrais dans la forge et vit la chaine qui le forçait à rester à son enclume.
-Bonjour.
Le forgeron me jeta un coup d’œil et retourna à son travail.
-Tu n’as pas d’arme et tu ne semble pas être le genre à venir commander une arme. Alors qu’est-ce que tu veux ?
-Hum, je cherche un travail, auriez-vous quelque chose pour moi ?
-Toi ? Pourquoi faire ? Tu es visiblement…
-Eh le suce caillou, tu en es où de mon cheval ?
Un garde entra dans la forge et en m’ignorant s’approcha du nain.
-Tu aurais déjà fini si tu ne passais pas ton temps à pinailler.
-Il me reste le dernier à finir et installer.
-Alors presse toi. Et toi, tu es ?
Je souris au garde sans dire un mot.
-C’est mon assistant, dit le nain. Comme je suis trop lent, on m’a demandé de prendre quelqu’un pour les petites taches.
-Si cela peut te rendre moins lent. Presse toi suce caillou et toi, brosse mon cheval.
-Oui monsieur.
Je pris une brosse près de la monture et commença à m’occuper de l’animal. C’était une brave bête qui attendait son dernier sabot avec calme. Je profitais que le garde ne regarde pas pour donner une carotte à la monture qui la dévora avec envie, surement peut coutumière des petits cadeaux.
-Gamin, viens m’aider, qu’on finisse le travail.
-Oui monsieur.
-Monsieur ! Ahahahahahah ! Ca doit te changer suce caillou.
On travailla sans s’occuper de l’homme qui cherchait à insulter le forgeron. C’était un homme vicieux et je me promis de lui casser les jambes pour lui apprendre à respecter les autres.
Plus tard dans la journée, alors que je m’occupais d’aiguiser un couteau doucement, le nain me regarda.
-Tu es quoi ? Un soldat ? Un assassin ?
-J’imagine que je suis un assassin. Pourquoi ?
-Tu imagines ?
-Eh bien, je ne suis pas un soldat et j’ai tué tout un tas de gens.
-Tu as été entrainé pour prendre soin des lames ?
-Mon père disait toujours que d’entretenir son matériel permettait de rester en vie et qu’on devait toujours prendre un peu de temps pour cela même si on était fatigué.
Je regardais la lame du couteau et sourit.
-Mais cela n’empêche que votre travail est sublime. Il ne nécessite que peu d’entretiens.
-Tu n’es pas un soldat, mais tu as eu du mal à t’appeler assassin, pourquoi ?
-Je ne prends pas de contrat. Je ne tue pas des gens au hasard non plus. Mes cibles sont ceux qui ont participé à la mort de ma famille.
-Une vengeance alors ? Si tu es ici pour tuer Mesmer, je t’invite à rentrer chez toi. Tu es jeune. Laisse cela à des gens comme à ce Shu Ninfa. Il semble vouloir détruire tout le groupe Aurore, il finira par arriver ici.
-Vous croyez ?
-Nous autres les nains pensons que les choses ont toujours un sens.
-Même le fait de rester là attacher à une enclume alors que vous avez les outils pour vous libérer ?
-La chaine qui me tiens ici n’est pas physique, ils ont ma famille et je ne souhaite pas être le responsable de leur souffrance.
-Je vois…
-Alors tu vas rentrer chez toi ?
-Non.
-Idiot.
-On me le dit souvent.
La silencieuse entra dans la forge et me tendit mes affaires.
-Tu as perdu cela.
-Tu tombes pile au bon moment. Tu peux trouver la famille de mon nouvel ami ?
-Hum, des nains ? Oui. Je penses pouvoir.
-Merci d’avance. Et attention à toi, le groupe Aurore est très présent ici.
Elle posa les affaires et s’en alla sans un mot de plus.
-Qu’est-ce que…
Je pris mon épée et la posa devant le nain.
-Accepteriez-vous d’aiguiser mon épée ? Puis j’irais m’occuper de nettoyer cette ville.
-Quoi…
-Vous vouliez attendre Shu Ninfa, vous êtes servis.
Il me regarda alors que je retirais le maquillage qui cachait ma cicatrice avec un chiffon. Le nain regarda la lame et commença à travailler.
-Je vous en prie. Sauvez ma famille.
-C’est ma priorité. Ensuite, vous me pointerez tous les membres d’Aurore. Et je tuerais chacun d’entre eux.
Il aiguisait mon épée en larme avec un grand sourire sur les lèvres. Je prit ma veste et remit ma sacoche à ma ceinture. Je lui laissais un peu d’intimité pour qu’il ne soit pas gêné par son sentiment de soulagement d’enfin avoir une voie de sortie.
Quand il me rendit mon arme, je regardais la lame qui brillait et lui donna une pièce.
-Voilà un excellent travail maître nain. Maintenant, il est temps de ce mettre au travail pour moi.
-Je ne peux pas accepter.
-Vous me la rendrez si vous êtes satisfait de ma part du travail.
La louve poussa un hurlement et je souris.
-Elle a trouvé. On y va.
Je brisais la chaine d’un coup de ma lame et prit le nain d’un bras avant de me mettre à courir dans la rue. J’avais une idée général de sa position, elle pousserait un autre cri de loup si elle pensait que c’était nécessaire.
-Cette femme était une louve ?
-Oui.
-Vous avez de drôle de fréquentation.
-Des lapins, des chats, des loups, une spécialiste de la météo, des elfes, des prêtres, quelques nobles et un nain. Tout cela me semble assez commun.
Le forgeron ce mit à rire.
-Vous êtes vraiment étrange, mais vu la situation, c’est surement ce qu’il faut.
-Certainement. Attention on arrive.
Je sautais d’un toit pour arriver juste aux cotés de la louve et posait le maître nain qui eut besoin de quelques secondes pour reprendre son équilibre.
-Très jolis hurlement.
-Merci. C’est celle là.
Je regardais le manoir et sourire.
-Tu peux rester avec lui le temps que je mettes de l’ordre là dedans ?
-D’accord.
Elle prit le nain qui allait avancer par l’épaule et il me regarda.
-Je veux y aller.
-Je ne suis pas doué pour prendre soin des autres. Je vais tuer tout le monde, puis, quand ce sera fait, elle vous laissera rentrer.
-Je… D’accord.
Je leur sourit et m’avança en direction de la maison avant de frapper à la porte.
-Il est sérieux ?
Le cri indigné du nain me parvint aux oreilles, mais je l’ignorais. Un homme ouvrit la porte et je lui fit passer ma dague dans la gorge avant de le pousser à l’intérieur. La porte se referma avant qu’il ne touche le sol et je repris ma lame en lui ouvrant un peu plus la gorge pour m’assurer qu’il ne survive pas.
J’entendis des bruits de jetons venant du coté.
-Eh Mike, quand tu auras finis, tu nous amènera des…
Je rentrais dans la pièces ou trois hommes jouaient au cartes et en décapita deux avant de m’approcher du troisième qui avait tiré son épée.
-Si tu me dis où ce trouve les prisonniers. Je te laisserais la vie sauve. Alors ?
-Qui tu es toi ? Tu es le malade qui tue des gens ?
-Marrant de la part d’un membre d’un groupe d’assassin, de violeurs, de dealeur, de revendeur d’être humain et de pédophile. Réponds à ma question ou meurt.
L’homme voulu m’attaquer, je déviais son épée et lui mit une droite, suivit de trois autres puis utilisant son arme, je lui perçait le ventre et l’envoya voler à travers la fenêtre.
Les cris attirèrent des gardes venant de l’étage, je montais donc à leur poursuite et ils furent surpris avant de devoir me faire face et d’échanger des coups. Le premier fini avec un bras en moins et passa au dessus la balustrade s’écrasant sur le sol du hall pour ce vider de son sang. Le second voulu me couper comme une buche, mais sa hache ce planta dans un pilier et je lui planta ma lame dans la jambe avant de prendre la hache et de la lui planter dans le crâne, divisant presque sa tête en deux morceaux. Il me bloquait le chemin, alors je le poussais à travers la fenêtre et enfin arriver au premier étage.
Après avoir fait le tour des chambres et tué trois personnes qui profitaient d’elfes et de femmes bêtes. Je compris qu’une fois encore, ils avaient surement des cellules en sous sol.
Je poussais un hurlement pour appeler la femme louve qui rentra avec le nain à qui je donnais la hache ensanglanté.
-Des femmes ont besoin d’assistance au premier étage. Je compte sur vous pour protéger celles-ci le temps que je nettoie la cave.
-Mon épouse ?
-Pas encore.
-S’il vous plait.
Je me rendis à la cave. Un homme tenait une elfe à moitié comateuse par la gorge et ce protégeait derrière elle.
-Jette ton arme connard, sinon je la tue.
-Si tu la tue, tes patrons vont tuer ta famille. Ta vie a moins de valeur qu’elle.
-Pas à mes yeux.
Je jetais mon épée à ses pieds.
-C’est vrai, tu as raison. Et maintenant ?
-Je vais m’en aller et toi tu vas mourir quand tous les autres vous arriver.
-Tu vas partir ? Avec elle ? Regarde là, elle peut à peine tenir debout.
-Je…
Il la laissa tomber et commença à courir vers l’autre sortie de la cave. Mais je jetais ma dague dans son dos et il s’étala sur le sol.
-Pourquoi tous les lâches tentent-ils toujours de fuir ? Je cherches des nains.
-Ici.
Je m’approchais de la cellule.
-J’ai promis à un forgeron de vous protéger. Quand j’aurais ouvert votre cellule, resté près de moi le temps que je libère tout le monde.
-D’accord… Et vous êtes ?
-Je suis Shu Ninfa.
Les elfes furent les seules à réagir. Les femmes Animals devaient sentir l’odeur de la femme louve et savoir qu’il était un allié.
-Bien, voilà. Si vous pouvez aider cette femme à monter les escaliers vers le hall s’il vous plait. Elle est trop drogué pour bien tenir sur ses jambes.
J’ouvris toutes les cellules et me rendis vers l’autre entrée des prisons avant de bloquer l’accès avec les verrous prévus à cela. Au moins, cela devrait pouvoir les ralentir un peu.
Une naine s’approcha.
-Désolé, êtes vous l’épouse du maître nain ?
-Sa fille, maman aide une elfe à ce relever.
Je regardais l’elfe qui était visiblement dans un sal état. Je m’approchais et après avoir prit ses constantes la souleva pour la porter comme une princesse.
-Je m’occupe de cela. Comment allez vous madame ?
-Mieux que beaucoup de ses pauvres filles.
-Nous allons veiller à arranger cela. Venez, votre mari attend votre retour à toutes les deux.
-Merci.
-Je ne fais pas cela pour vous, je le fais pour lui. Remerciez le quand vous serez réuni.
Elle me regarda surpris.
-Vous êtes un bien drôle d’humain.
-Etrange, tout le monde le dit.
Elle rit et fut surprise, cela n’avait pas dut arriver depuis bien longtemps.
-Et vous êtes celui dont ils parlent tous, ce Shu Ninfa, qui traverse le pays en tuant leurs membres ?
-Oui. Ils ont tué ma famille, j’ai donc décidé de les exterminé.
-Vous avez tout mon soutient, dit-elle.
-Le mien aussi, dit la fille.
-Merci mesdames, allez, montons, on nous attend.
Il ne restait en effet que nous en bas. A peine furent ton monté que le nain laissa tombé sa hache et couru vers sa famille. Le voir les serrer dans ses bras me tira un sourire puis je m’éloignais avec l’elfe et la confia à d’autres.
-Puis-je te demander un dernier service ?
La silencieuse me regarda.
-J’aimerais que tu protèges ses personnes en allant chez moi.
-Bien.
-En contrepartie, tu pourras me demander ce que tu veux.
-Bien.
-Je vais aller nettoyer cette ville, je vous invite à attendre un peu, puis envoi une des chattes trouver un chariot.
-Reste en vie.
-Promis. On ce retrouve chez moi.
-SHU !
Le nain approcha.
-Tu as tenu ta promesse. A moi d’en faire autant, emmène moi et allons traquer les criminels.
-Tu es sûr ? Tu pourrais partir tranquillement avec les autres.
-J’ai promis. Je tiendrais ma promesse. Jamais humain ne pourra dire qu’un nain l’a trahi.
-Je ne suis plus vraiment humain. Mais j’accepte. Je vous promet de vous le ramener en vie mesdames, suivez cette jolie louve jusqu’à chez moi. Ensuite, des représentants de vos peuples viendront pour vous escorter chez vous. Si vous préférez tenter votre chance sans notre aide, vous pouvez le faire, mais ne venez pas nous maudire ensuite.
Je pris le nain sous mon bras et sortit alors qu’il rallait d’être mal traité.
Pendant six heures, nous traversèrent la ville de bout en bout, je décapitais tout ceux qui nous attaquaient et tout ceux que le nain désignaient comme étant des membres du groupe Aurore. Un bain de sang qui souleva des hurlements de terreur dans toute la ville alors que j’incendiais des établissements et des entrepôts.
Puis, une femme apparut sur un pont, je sentis sa présence de l’autre bout et posais le forgeron au sol.
-Va te mettre dans un lieu sûr.
-Tu ne peux pas te battre contre elle, c’est la dame en rouge.
-La dame en rouge ?
-Tu la connais alors ! Tu dois fuir.
-Non. Je ne la connais pas. Mais je vais aller la saluer alors cache toi.
Le nain soupira et obéi alors que j’approchais doucement sur le pont. La femme était belle et bien vêtu de rouge, son surnom lui allait bien, mais il pouvait surtout voir le sang qui tachait ses vêtements écarlates malgré que cela soit dissimuler. Ses longs cheveux blonds étaient attachés dans son dos et elle tenait une énorme hache de combat. Son armure de cuir était conçu pour lui permettre de bouger et bloquer des coups. Son arme était propre, mais des reflets bordeaux brillaient sur sa tranche. Elle avait but beaucoup de vie de ses adversaires et l’on ne pouvait pas retirer les traces qui finissaient pas s’incruster dans le métal avec le nombre de massacre.
-Tu travail pour le groupe Aurore ?
-Je suis engagé pour te tuer.
-Alors cela signifie que notre discussion fini ici.
Elle souleva son arme et me fondit dessus. Elle était rapide, bien plus que ce que son armure et son arme pourrait permettre de le penser. Mais j’esquivais le coup de justesse et sa lame ce planta dans les dalles du pont. Mais elle ne l’y laissa pas planter et la souleva assez vite pour bloquer mon attaque et me faire reculer.
Nos échanges de coups m’indiquèrent vite que si je pouvais bloquer une attaque, elle était bien plus forte que moi ou en tout cas son arme m’était bien plus de pression dans mes bras que ce que j’avais connu jusqu’à là. Mais quelque chose me semblait assez étrange alors que ses attaques m’occupait l’esprit.
Je pris un peu de recul quand elle fit tomber une pluie d’attaque devant elle jusqu’à ce que sa hache frappe la rambarde de pierre et ce plante dedans. Et là je compris en la voyant retirer la lame.
-Je vois… Ils t’ont donné cet arme car tu es forte et rapide, mais ils ne t’ont jamais formé à l’utiliser n’est-ce pas ? Le gamin utilise mieux une hache que toi.
-QUOI ! Espèce de…
Je lui prit le bras et d’un coup de pied au ventre l’envoya rouler au sol en gardant son arme.
-La dame en rouge, il te manque encore un peu d’entrainement pour pouvoir me tuer.
Je jetais son arme dans la rivière et elle ce releva avant de ce jeter dans l’eau pour récupérer son arme. Le nain approcha.
-Je ne peux pas approuver de jeter ainsi une si belle arme.
-Elle est bien triste cet arme. Elle a but trop de sang et connu trop peu de soins.
-Elle reste magnifique.
-Tu veux que je te jette a l’eau pour que tu ailles la récupérer ?
-Non, elle semble ce débrouiller très bien toute seule.
-Elle a une force incroyable pour pouvoir rester à flot avec son armure et le poids de la hache.
-Certes. Elle devrait faire la planche.
-Technique naine ?
-Oui.
-Bonne idée. Eh ! Fait la planche !
Elle me fit un doigt comme réponse et je lui fit signe de la main.
-Bien, cette pause étant fini, il doit rester quelques endroits en ville non ?
-Des entrepôts, oui.
-Allons y, si on fini avant la nuit, je connais une auberge avec des lits propres.
Le nain sourit et on reprit notre route en laissant la dame en rouge qui combattait pour rester à flot.
Fin du chapitre 24 – La cité corrompue.
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Vengeance Chapitre 23
Le 22/12/2022
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N'hésitez pas à me faire des retours.
Chapitre 23 :
J’avais de nouveau quitté la maison pour une mission, mais cela commençait à faire long, un mois entier a me reposer et m’occuper de problèmes divers avait suffit à m’agacer. Même la lapine avait compris que je n’étais pas de bonne humeur et avait commencé à m’esquiver.
Même la silencieuse n’était restée que quelques secondes avant de lever les yeux au ciel et de s’en aller sans un mot comme à son habitude. Il allait falloir un jour que je réussisse à avoir une discussion avec elle, au moins pour savoir quelles étaient ses intentions. Au début, je pensais qu’elle voulait surveiller ma relation avec la louve mais elle venait souvent quand celle-ci était absente.
En tout cas, avec un message des elfes, c’était une occasion de sortir et de reprendre le travail avec une cible précise. Et en plus, si les elfes étaient concernés, c’était que des prisonniers attendaient qu’on les libère et cela était une bonne action. L’esclavage était horrible, mais celui d’enfant me rendait fou de rage.
La route me permit de croiser une caravane du groupe Laurence, qui finit en morceau alors que je reprenais la route. Ils auraient mieux fait de passer en m’ignorant. Mais me reconnaissant de loin, deux gardes zélés pensèrent que je venais pour eux. Alors ils me foncèrent dessus en tirant leurs épées.
Malheureusement, le combat à cheval n’était visiblement pas leur spécialité, car il me suffit de tirer sur le bras du premier pour l’envoyer au sol tout en esquivant un coup trop large du second. La monture qui s’agita vint fracasser de l’homme au sol ne lui donnant pas l’occasion de se relever pour essayer de reprendre le combat. Je jetais une dague sur le second qui me fonçait dessus et il la prit en pleine épaule, perdant l’équilibre pour rouler au sol tout près de moi ou j’enfonçais ma dague plus profondément dans sa chaire.
-Qui es-tu ? Pourquoi m’attaquer ?
-Nous sommes du groupe marchand Laurence. Nous savons que vous harce…
J’appuyais de nouveau sur l’arme.
-Le groupe Laurence est sous les ordres des assassins du groupe Aurore. Tu m’as l’air d’un mercenaire, si tu restes au sol sans bouger, je ne prendrais pas ta vie. Sinon, je n’hésiterais pas à casser la nuque d’un homme travaillant pour Aurore.
-Je…
Il ne bougea pas, je repris la dague et me dirigea vers la monture du premier pour m’approcher de la caravane ou les marchands s’agitaient.
-Que ceux qui veulent défendre votre marchandise s’avancent, je mettrais fin à leurs vies, que les autres aillent près du mercenaire là bas. Vous pourrez repartir en vie.
Quelques uns hésitèrent un peu puis ils allèrent tous vers le mercenaire. Voilà qui était nouveau et qui n’avait vraiment rien du groupe Laurence. Avaient-ils fini par perdre le soutient total du groupe Aurore et c’étaient remis en question. J’osais l’espérer sans vraiment le croire.
Je m’approchais du chariot et observa son contenu. Je failli m’étrangler de colère en voyant sous les toiles des femmes enchainés dans un chariot de prisonniers dont les barreaux en acier étaient masqués. J’allais au second chariot et vit la même chose. Calmement, froidement, je montais sur le cheval et partit à la poursuite des fuyards. Finalement, personne n’allait rester en vie.
Je pris la vie de tous ceux qui avaient participé à cette délégation et revint vers le mercenaire qui était encore entrain de tenter de ce soigner.
-Savais-tu ce que contient les chariots ?
-Des provisions pour les villages du sud.
-Des provisions ?
Je lui prit le col de sa veste et le traina vers les chariots pour lui montrer les esclaves attachés, laissés dans leur crasse empilés dans les chariots et il serra les dents avant de frapper sur les barreaux.
-Je…
-Diffuse la nouvelle, voilà ce que vous protégez en acceptant les missions du groupe Laurence. Tu peux prendre la monture.
-Vous allez vous occuper de les libérer ?
-Oui, j’ai des connaissances, ce n’est pas ma première fois.
Je retournais fouiller les corps pour trouver des clés puis revint pour ouvrir les cellules.
-Je vous propose deux choix, vous pouvez venir avec moi, j’ai rendez-vous en ville avec des alliés et nous vous trouveront un endroit pour vous protéger. Sinon, vous pouvez tenter votre chance seules. Ils ont un peu de vivres.
Deux jours plus tard, j’arrivais sur notre lieu de rendez-vous et vit la reine des elfes qui était là et vint me saluer.
-Je ne m’attendais pas à ce que vous veniez en chariot mon ami, dit-elle.
-J’ai eu l’occasion de croiser des personnes qui voulaient qu’on discute, mais ils ne réussirent pas à me convaincre et j’ai pris leurs biens vu qu’ils n’en avaient plus besoin.
-Je ne comprends jamais rien quand tu parles. Mais sache que nous avons un souci, d’après notre source, ils auraient déplacés les prisonniers.
-Hum, alors je penses que tu apprécieras d’autant plus ce que j’amène.
Elle alla voir le contenu du chariot. Puis hurla de joie en saluant les femmes elfes, humaine et bête qui étaient là.
-Mon dieu, comment peux tu réussir tout cela ?
-Je ne sais pas. J’ai juste croisé un convoi.
-Ce fut une excellente idée de t’appeler.
-Majesté, pourquoi êtes vous ici ? Demanda une elfe.
-Nous sommes venus pour vous libérer. Notre allié vous a trouvé en premier. Vous ne pouvez pas savoir combien je suis rassuré.
Elle prit l’elfe dans ses bras. Moi je rentrais dans le camps et vit le lieutenant Elfe qui me tendit une épée.
-On m’a dit que tu avais laissé cela derrière toi lors de ta fuite de notre royaume.
-Merci, elle me manquait un peu. C’est une arme qui appartient à ma famille.
-Nous avons découvert deux positions appartenant au groupe Aurore, mais avons rater l’occasion de sauver les prisonniers. Il va falloir trouver l’endroit où ils les ont convoyés.
-Ce serait bien de trouver cela en effet, quand aux prisonnières, j’ai croisé leur route.
Le soldat regarda l’entrée du camp et se mit à rire.
-Voilà une bonne nouvelle. Cette crainte ne restera pas sur nos esprits pendant le nettoyage.
-Bien, montre moi ce que vous avez trouvé, on doit organiser l’attaque.
Ils se rendirent dans une tente pour travailler sur les cartes de la ville.
Ce soir là, alors que la vie en ville s’éteignait petit à petit, les gens rentrant chez eux et les rues se vidaient. Mais moi, je me dirigeais vers un établissement de plaisir. Ce ne serait pas une soirée agréable, mais il devrait y avoir un peu de rigolade lorsqu’ils allaient vouloir ce défendre au milieu de clients paniqués.
Les elfes devaient s’occuper du second site, on avait prit cette décision de séparer les deux groupes pour éviter tout problèmes dans l’intervention et pouvoir trouver des informations tout en empêchant le premier d’envoyer de l’aide au second.
Aux portes, une hôtesse m’accueilli avec un grand sourire.
-Bonsoir jeune homme, souhaitez-vous passer une soirée chez nous ?
-Non, je viens pour détruire cet endroit.
Elle ouvrit de grand yeux et vit alors mon épée.
-Vous plaisantez ? Demanda-t-elle agitée.
-Non, je suis Shu Ninfa, vous avez dut entendre ce nom. Clairement, votre patron a peur de me voir arriver.
-Vous… A l’aide !
Je souris et d’un coup au front la tomber dans les pommes et ne pas plus s’agiter.
-Vous inquiétez pas, tout sera réglé à votre éveil.
Deux gardes approchaient alors que les clients en attente dehors paniquaient un peu devant tout cela. Bientôt, les deux hommes d’armes furent rejeter à l’intérieur du bâtiment et je rentrais à leur suite.
-Bonsoir tout le monde, ceux qui ne veulent pas mourir devrait veiller à ne pas sortir leurs armes. Sinon vous aurez choisi vous-même votre fin.
Une fille approcha, elle avait une dague dans la manche et je lui prit le bras en appuyant sur la lame qui l’entailla au bras.
-Eh bien… En voilà une idée, est-ce celle de votre patron ?
Elle ce mit à pleurer et je la poussais au sol.
-Tu ferais bien de partir, la prochaine fois, je ne serais pas aussi gentil.
Elle s’éloigna alors que les clients paniquaient.
-Barman, vous pouvez me servir un whisky, j’arrive dans quelques minutes.
L’homme qui allait fuir ne sut plus quoi faire et fini par rester derrière son bar. Je pris donc le temps de m’occuper des gardes qui arrivaient au rez de chaussé en esquivant le publique.
Je prit la main du plus proche et le jeta au sol devant un autre pour le surprendre et je lui mit un coup de paume au menton, lui faisant perdre son équilibre avant de l’assommer d’un coup de coude à la tempe. Je fini le premier d’un coup de pied en plein front.
Un nouveau arriva avec son épée, ayant du mal à passer entre les fuyards, il me donna le temps de lui prendre la main et de bloquer l’arme d’un autre avant de le planter avec la lame.
-Je crois que tu viens de tuer ton ami.
L’homme lâcha le manche de l’épée que je récupérais et lui plantait dans la jambe pour ensuite l’assommer d’un coup de poing en plein visage.
Il m’avait aidé en quelque sorte et méritait bien de ne pas mourir. Je repris l’épée et tua un des gardes en frappant entre deux passant. L’homme qui fut bloquer me regarda avec panique et je l’invitais à passer dessous. Je lui laissais le temps de passer avant de reprendre mon épée et de pousser le blesser ce tordre de douleur au sol en ce tenant le ventre.
Il n’y avait plus aucun garde, je m’approchais du bar.
-Bien, vous allez me parler, je veux savoir où est le bureau du patron.
Il me regarda paniqué.
-Je ne veux pas de problèmes.
-Vous ne m’avez déjà pas servi un verre. Alors si en plus vous ne me répondez pas, je vais devoir vous faire mal.
L’homme s’agita prit une bouteille, un verre et me servit.
-Bien, maintenant, buvez d’un coup, puis répondez moi sinon alcool ou pas, je vous promet que vous allez passer une mauvaise année.
Il paniqua et but le verre.
-Le bureau du patron c’est celui qui est juste au dessus de nous, il faut monter l’escalier et aller au bout du couloir.
-Tu vois, partager un bon verre, c’est le secret pour toute amitié.
Je lui sourit et me rendit vers les escaliers, des gardes étaient entrain de descendre et me regardèrent surpris.
-Attendez, j’arrive.
Je dis cela avant de me mettre à courir a leur rencontre, arrivé au premier, je lui mit un coup du manche de l’épée et d’un mouvement de bras le fit passer par-dessus la barrière l’envoyant s’écraser en bas.
-Voilà ce qui arrive aux petits excités qui ne veulent pas attendre. Quelqu’un d’autre veut venir à ma rencontre ? Sinon vous pouvez sauter par vous-même.
Les gardes se regardaient les uns les autres, ne sachant pas trop quoi faire et je souris en avançant vers eux.
-Epargnez vous de mourir et ne tirez pas vos armes, je vous mettrais hors d’état de nuire, mais vous ne serez pas mort.
Je prit le bras du premier et après lui avoir fait taper le mur le visage en premier, je le laissais rouler dans les escaliers. Les autres me sautèrent dessus et je mis un coup de pied au premier, l’envoyant tomber sur la rambarde avant de pousser un second sur lui. Et une fois ainsi, je prit leurs pieds et leur fit passer la barrière en bois et tomber au rez de chaussé.
Le dernier présent en profita pour m’enfoncer son poing dans la joue et je fus surpris et recula de quelques pas avant de le regarder.
-Pas mal. A moi !
Je commençais à le boxer, utilisant des jabs, rapide et peu puissant pour toucher son visage jusqu’à ce qu’il ait le regard vague. Puis je fini le travail avec un crochet au menton, l’envoyant au sol.
-Je crois que je vais passer si cela ne dérange plus personne.
J’enjambais le corps et avançait en faisant sauter chaque porte d’un coup de pied pour l’ouvrir et faire signe aux filles et clients de s’en aller. L’un d’eux voulu me faire la morale et m’insulta. Je le prit par les cheveux et lui fit quitter le bâtiment en le jetant à travers la fenêtre avant de dire à la fille de s’en aller.
-Pourquoi il faut toujours qu’il y en ait qui refuse de m’écouter…
Je fini d’ouvrir les chambres et trouvait des elfes, je leur indiquait où ce rendre pour rentrer chez elles et les laissa partir. Après, je me rendis au bureau ou deux gardes attendaient pour protéger leur patron.
-Je vous inviterais bien à ne pas tirer vos armes pour que je ne vous tues pas, mais j’imagine que cela n’est pas utile.
-Pourquoi tu es ici toi ? Tu veux quoi ?
-Aurore.
-Quoi Aurore ? Je n’ai aucune fille de ce nom.
-Non, les groupes d’assassins Aurore. Je suis Shu Ninfa. Pas le premier idiot venant t’attaquer.
L’homme tremblait.
-Si je te donne de l’argent, tu me laisses en vie ?
-Non.
-Mais eux tu les laisseraient en vie.
-C’est aux dirigeants d’assumer leurs erreurs. Pas aux sous fifre. Maintenant, si tu ne veux pas souffrir ou que je m’occupe de ta famille, je t’invite à me donner tous tes chefs et contacts. Sinon, je te torturerais pour avoir l’information et je tuerais tes proches.
Les gardes attendaient.
-Je… Attaquez le merde ! Tuez le !
Je coupais la tête du premier qui m’attaqua, puis coupa un bras au second qui voulu en profiter pour me planter son arme dans le crâne.
-Tu aurais mieux fait de t’en aller.
Je lui plantait mon épée dans le ventre et l’envoya au sol.
-Bien, maintenant que cela est fini, il nous reste plus qu’à discuter non ?
-Je…
-Si tu ne parles pas, je te ferais chanter de force, alors commence.
Il commença à reculer puis voulu s’enfuir mais je lui jetais mon épée et il trébucha dessus s’entaillant violement les deux jambes.
-Voilà, tu as décidé la forme agressive. Je vais donc commencer à te torturer.
Après un moment désagréable, je pus mettre fin aux souffrances de ma victime et je fis le tour des étagères à la recherche de documents et renversant les bouteilles d’alcool au sol. Après avoir trouvé quelques cahiers avec des documents intéressant, je pris le paquet d’allumette dans ma poche et en craqua une pour allumer le feu.
Je descendis et regarda les soldats de la ville qui observaient les corps conscients et les cadavres qui trainaient sur le sol.
-Bonsoir Messieurs. Je me présente. Je suis le grand duc Mickael Madigan, on me surnomme le tueur d’assassin en ce moment.
Ils se regardèrent puis s’écartèrent.
-Il est en effet préférable de ne pas vous mettre sur ma route. Vous devriez trainer ceux qui sont encore en vie dehors, je crois que le feu prend bien là haut.
Ils me regardèrent sortir en leur faisant signe et une fois dehors j’observais la foule à la recherche des membres du groupe Aurore qui pourraient trainer dans le coin.
Je finis par repérer celui qui montrait de l’hostilité à mon encontre et lui sourit. Il commença à s’enfuir et je partis à sa poursuite derrière lui. Comme il ne réussissait pas à me distancer, son geste suivant fut de s’arrêter dans une ruelle et m’attaquer. Je ne m’arrêta pas dans ma course et alors que son arme pénétrait dans mon bras, la mienne ce planta dans son ventre et je le guidais vers un mur.
-Ca fait mal… Bien petit malin, tu es qui ?
-Va te faire…
Du sang gicla de sa bouche. Je soupirais de toujours devoir recommencer mes menaces.
-Pourquoi des insultes. Il ne te reste pas longtemps à vivre si tu ne vas pas te faire soigner. Et plus tu tardes à me répondre, moins vite tu seras libre.
L’homme rit et cracha du sang de nouveau.
-Comme si le démon laissait partir ses cibles. Je suis déjà mort.
-Comme tu veux. Je trouverais ton identité et j’irais interroger tes proches. Ce sera pareil si je tortures ta famille.
-Ils ne savent rien….
-Et ? Tu crois que cela m’importe ? Je m’en moque autant que toi de tes victimes. Crois tu que je devrais montrer de la pitié pour quelqu’un comme toi ? Ou pour tes camarades du groupe Aurore ? Pourquoi ? Ma sœur avait huit ans. Vous l’avez tué violement devant sa famille et après avoir tué sa mère.
-Je n’ai…
Je lui mit un coup au ventre, faisant bouger l’épée.
-Je m’en moque de tes excuses, je me moque même de tes réponses. J’irais les chercher chez ceux que tu aimes vu comment tu te comportes.
-Non. Attends. Laisse ma famille.
-Alors donne moi un nom qui sera suffisant.
-Cherche Mesmer... C’est lui qui… … Dirige la région.
Malgré ses vomissements de sang, il était clair.
-Tu laisseras ma famille ?
-Du moment que ce Mesmer existe, ta famille sera en sécurité.
Je mis fin à ses souffrances puis laissa l’épée que j’avais voler. Ainsi, je n’aurais pas à entretenir mon épée car je ne l’avais pas utilisé. Je revint à la base et vit les deux elfes qui étaient entrain de ce faire soigner. La reine approcha.
-Merci Mickael pour ton travail.
-Rien de bien difficile. Voici des carnets avec des comptes, tu aurais quelqu’un qui soit un peu doué pour gérer des comptes en banque pour étudier cela ?
-Oui. Elrin ? Tu pourrais jeter un coup d’œil a cela ?
-Oui ma reine. Hum, des comptes… Je vais regarder.
-Merci, dit-je.
-Elles vont avoir du mal à récupérer. Entre la drogue et ce qu’elles ont vécus, il va falloir du temps pour qu’elles se remettent.
-Hum. Une fois chez elles, ce sera bien plus facile.
-Je ne sais pas, il risque d’être encore plus exclu chez nous. Tu l’as vu non ? Notre culture est un peu problématique.
-Hum… Si tu veux, tu peux envoyer le docteur chez moi et ses deux jeunes femmes aussi.
-Chez toi ?
-Le manoir Madigan est assez grand pour le permettre. Je t’autorise à envoyer un soldat compétent du moment qu’il a conscience qu’il ne doit pas causer du tord aux autres habitants de la maison.
-Je vais organiser cela. Et moi, je peux venir chez toi ?
-Oui, mais sans ta garde, eux ils restent en dehors de ma propriété. Sauf le lieutenant.
Elle rit.
-Je vais y réfléchir. Mais j’enverrais ses jeunes femmes. Elles auront besoin de prendre du temps pour récupérer.
-Je ferais parvenir un message à la lapine pour qu’elle prépare des chambres pour tout le monde.
-Merci.
-J’ai découvert un nom, Mesmer, ce serait un responsable régional du groupe Aurore.
-Hum, cela me dit rien, mais le lieutenant aura peut être une information. LIEUTENANT !
Le soldat approcha.
-Oui ?
-Mesmer ?
Il fronça les sourcils.
-Il me semble avoir entendu ce nom une fois. Ce ne serait pas une espèce de commerçant très riche au sud de la cité ?
-Oh moins, cela prouve que ce nom existe. J’irais vérifier cela plus tard. Je vais me faire soigner et dormir.
-Tu es blessé ? S’écria la reine. Faites venir le docteur.
-Calme, c’est une entaille, pas un coup mortel.
On me donna les premiers soins puis je m’installais au fond de la grange qui se trouvait près des tentes et m’assit contre un mur pour dormir.
A mon réveil, la louve était assise contre moi et deux gardes surveillaient depuis la porte.
-Qu’est-ce que tu fais la gamine ?
Je lui caressais le crâne et elle montra les dents.
-Tu n’étais pas là pour les cerises ! Tu as dit qu’on irait ensemble cette année !
-Hum… Oui, j’avais promis… Je dois encore régler un problème. Tu en as trouvé dans le coin ?
-Je ne sais pas. Tu veux pas juste tout détruire ici et on rentre à la maison ?
-C’est une idée. J’espère que tu as pas trop secoué les elfes.
-Ils voulaient pas que je rentre. Mais on c’est mis d’accord, je les dévores pas et ils ne m’ennuient pas.
-Je peux te demander un service ?
-Si tu promet de vite rentrer !
-Promis.
-Alors je dois faire quoi ?
-Ramener deux elfes à la maison. Et veiller sur elles.
-Si ils m’offrent à manger, leur gamelle sent bon.
-Allons voir cela. J’ai faim moi aussi.
Il l’emmena près du feu et vit les elfes qui s’inquiétait.
-Elle ne mangera personne, par contre, elle aimerait gouter le rata.
-RATA ?
La princesse me tapa sur la tête avec une louche.
-J’ai cuisiné moi-même, c’est pas une simple soupe de semelle. C’est un véritable repas préparé avec une recette de ma famille.
-Voilà, une assiette de soupe de reine elfe.
-Avec des gros morceaux de reine des elfes ! Dit la louve en riant.
-Oui, double ration de reine !
Les soldats ne purent s’empêcher de rire et la reine tapa des pieds au sol avant de me courir après avec sa louche.
-Tu vas cesser de te moquer !
Les rires résonnèrent de toute part et elle me tapa sur la tête avant de regarder tout le monde.
-Ne l’encouragez pas !
Elle devint toute rouge.
-Allez ! Donne moi ton assiette louve, tu auras une double ration !
-Super ! Ca sent trop bon. Vous avez des cerises ? Mickael m’a promis qu’on irait chercher des cerises pour cracher les noyaux.
-C’est sympa. Il t’ennuie pas trop ?
-Il a dit que comme je suis petite, je suis comme sa petite sœur alors qu’il prendrait du temps pour jouer avec moi.
-C’est bien. Il a besoin d’alliés. Si tu viens à Chambor, je connais des tas de cerisiers.
-MICKAEL ! Elle sait où trouver des cerisiers. On va a ce Chambor ?
-Non. J’ai du boulot. On n’ira pas à Chambor !
-Espèce de vieux rabat joie.
-Tu veux que je parle à l’ancien de ton langage ?
-Non, je ne veux pas encore être puni pendant la saison des pèches.
-Alors tiens toi bien et remercie la reine.
-Merci ! On ira sans lui !
-D’accord, dit la reine. Et toi, tu as faim ?
-Je suis affamé ! Merci !
Elle sourit et le lieutenant approcha.
-Je reprendrais volontiers de la soupe de reine.
-Moquez vous pas !
-On ne ce moque pas ma reine, on apprécie tous à la fois les efforts et le gout.
Les rires reprirent alors que le repas continuait.
Les cahiers étaient des comptes du petit commerce que faisait le bordel. Et comme tout bon gestionnaire, il indiquait toutes ses rentrés d’argents et cela avec beaucoup de sérieux. Ainsi le comptable elfe avait put trouver que tous les vendredi, une énorme rentrée d’argent ce faisait. Et cela c’était ce soir, alors je m’installais devant ce qu’il restait du bâtiment et avec un livre attendit pour découvrir ce qui se passait tous les vendredis.
Les gens passaient en le regardant étrangement. Surement à cause du fait qu’il était assit sur des morceaux du bâtiment avec lesquels il c’était fait un banc et son épée dont il avait planté le fourreau dans le sol à coté de lui. A moins que ce ne soit qu’il ait prit un sac de fruit et mange en lisant ainsi dans la rue.
-Monsieur, vous ne pouvez pas rester ici, dit un soldat.
-Pourquoi ?
-Quoi ?
-Pourquoi ne puis-je pas rester ici ?
-C’est une rue ici pas un parc.
-Donc vous allez faire partir tous les marchands de rue ?
-Quoi ?
-Je vous demande en vertu de quelle loi vous estimez que je devrais m’en aller.
-Vous êtes une gêne pour…
-Pourquoi ? Tout le monde passe sans soucis, je ne prends pas de place.
-C’est que…
-Vous êtes un soldat, qui vous a demandé de venir ici ?
-Je ne vois pas de quoi vous parlez.
-Un soldat, seul, venant s’occuper d’un homme signaler avec une arme, vous n’êtes pas en mission officiel, alors dites moi qui vous envoi.
-Je suis un soldat de la ville et vous devez…
-Attention jeune homme, dit je en lui montrant l’emblème de ma famille. Je suis Grand Duc. Maintenant que vous savez mon titre, me parler vous mettrais dans une situation très périlleuse et me mentir vous vaudrait la prison.
-Désolé monsieur, je ne…
-Qui vous a dit de venir me faire partir ?
-Le marchand de livres là bas…
Je me levais, prenant mon épée et donna mes fruits au soldat.
-Restez ici avec cela sans bouger. Vous pouvez en manger un si vous voulez.
Je me dirigeais vers la boutique ou l’homme voulu baisser sa grille mais je la fit remonter d’un mouvement avant de prendre l’homme par le col et le jeter au sol.
-Qui êtes vous ?
-Quoi ? Pourquoi vous…
Mon épée ce planta entre ses cuisses et mon fourreau près de sa nuque, l’empêchant de s’enfuir et de trop remuer.
-Pourquoi vouloir me faire partir ?
-Quoi ?
-Je vais fouiller votre boutique et je la brulerais si je trouve la moindre chose qui me déplait.
-Vous n’oserez pas, le groupe Aurore vous mettra à mort.
-Merci.
Je lui coupais la nuque devant le publique qui me regardait avec horreur.
-Un membre de moins pour ce groupe d’assassins qu’est Aurore. Cessez d’avoir peur et dénoncé les pour que leurs activités cesses. Et si vous travaillez pour eux. Craignez moi. Shu Ninfa vous tuera sans sourciller.
Je repris mon fourreau et après avoir nettoyer ma lame, rangea mon arme et me rendis dans la boutique à la recherche de documents ou de quelque chose. Je sortis plusieurs caisses de drogues et des coffrets d’or et d’obligation.
Je regardais les gens autour et vit des enfants pauvre.
-Gamin, viens ici.
Le garçon s’approcha.
-Prend des pièces et va acheter à manger pour tous les enfants des rues. Si quiconque vous fait des problèmes, venez me chercher, je m’occuperais d’eux. Ou attend mieux ! Garde !
Le garde approcha.
-Allez avec le gamin acheter de la nourriture pour les pauvres. Cela vous libérera de votre culpabilité, mais si il disparait ou revient me dire autre chose que vous avez bien agis, je jure de vous tuer.
-Merci de me donner l’occasion de me racheter. Allons vite acheter le nécessaire.
Je fis une distribution des biens, donnant les livres à une école pour qu’ils puissent en profiter. Puis profitant de l’attention que j’avais pour faire venir le responsable de l’église locale, je lui demandait de s’occuper des obsèques du boutiquier.
-Pourquoi ne pas lui avoir permis de se repentir pour ses crimes mon enfant ? Demanda le prêtre.
-Je l’ai jugé coupable, je laisse maintenant à dieu le soin de nettoyer cet homme de ses crimes.
-Je…
-Dois-je penser que vous aviez des liens avec lui ?
-Non. Je ne le connaissais pas. Mais une vie a été prise. Cela suffit à me faire de la peine.
-Des tas sont prises tous les jours par ceux avec qui il c’est lié. Le groupe Aurore.
-Je vois…
-Le pape ne me soutient pas, mais il reconnait que mes actions sont justes.
-Vous ne devriez pas parler au nom de sa seigneurie.
-Voici de l’argent, utiliser le pour aider les plus pauvres. Et faites le vraiment, car si je découvre que cela n’a pas été fait, je viendrais pour savoir ce que vous en avez fait.
Le prêtre reçu le coffret que je lui lançait et me regarda.
-Faites vos preuves, si on ce revoit, vous aurez l’occasion de faire pénitence comme vous ne l’avez jamais imaginé.
Il avala sa salive.
-Pourquoi ?
-Parce que vous êtes un homme d’église et que mon ami m’a demandé de ne pas partir du principe que tout le monde est mauvais. Si vous êtes un homme d’église, vos principes vous pousseront à aider les plus pauvres. Et sinon, vous n’êtes qu’un criminel.
Je ne lui laissais pas le temps de me parler et retournait dans la boutique chercher des objets.
Durant la soirée, j’avais mit les caisses de drogues devant les ruines de l’hôtel de passe et une charrette s’approcha et regarda avec surprise ce qu’il restait du bâtiment.
J’étais assis sur une caisse et attendais tranquillement en continuant de lire sous les lumières de la ville.
-Eh toi ! Il c’est passé quoi ?
-Un accident, le feu a tout emporté.
Les caravaniers observèrent l’endroit puis s’approchèrent.
-C’est tout ? Juste deux caisses.
-Cela dépend, vous avez votre partie ?
Ils retournèrent à la charrette et firent sortirent des femmes qu’ils alignèrent. J’eu du mal à me contenir pour ne pas tout de suite lui briser la nuque, mais je continuait ma discussion avec le responsable.
-Vous les avez attrapé récemment ? Elles ont l’air encore en forme.
-Oui, elles auront besoin de passer par les cellules, mais elles sont fraiches. On a fait que deux arrêts. Trois jours de voyage.
-Je peux en prendre combien ?
-Une pour chaque caisse.
-Allez, trois s’il te plait.
-Ne me cause pas de soucis, dit le caravanier. Choisis en deux, sinon je choisi pour toi.
-Et vous avez pas laisser de trace j’espère. Les elfes sont actifs dernièrement.
-Ne te fais pas de soucis. Nous avons l’habitude. Ils ne trouveront aucune trace.
-Parfait, vous savez ce que vous faites, donc vous savez comment elles ont étés attrapés.
-On était là, pourquoi ?
-Mes amis voudront vous parler, alors je ne vais pas vous tuer.
-Tes amis ?
Les elfes sortirent de leurs cachettes. Je brisais la jambe du plus proche avant d’envoyer mon poing dans la figure du second pour l’empêcher de prendre un otage. Les elfes mirent les autres aux arrêts.
-Voilà qui conclu un voyage très productif. Mesdemoiselles, si vous pouviez vous approcher que je vous libère de vos chaines.
Je récupérais les clés à la ceinture du responsable et libérait les elfes les unes après les autres avant que la reine leur dise de rejoindre les soldats.
-Une dizaine de sauvées de plus, dit la reine. Pas mal pour une première opération.
-Excellente. Il va maintenant falloir passer à la partie ennuyante. Messieurs, vous avez deux choix, parler et mourir en paix. Ou refuser de parler, être torturé jusqu’à ce que vous parliez puis tué dans la souffrance.
Je m’approchais du responsable qui ce tenait sa jambe brisé.
-Ca fait mal ? Je peux mettre fin à cela si tu nous donnes tous les détails. Sinon, il reste un tas d’os à briser.
L’homme me regarda avec terreur et je lui sourit avant de sortir ma dague et jouer avec.
Une semaine plus tard, je mangeais des cerises en haut d’un arbre avec la jeune louve en crachant les noyaux. On avait cesser de faire le concours de celui qui crachait le plus loin ou avec le plus de précision et nous contentions de profiter.
-Dit moi Mickael, pourquoi on irait pas chasser des créatures dans les bois ? Ca te détendrait et t’entrainerait.
-J’ai une autre cible qui m’attend. Ne t’inquiète pas pour moi petite. Je serais de retour à la maison dans un mois je penses.
-Ta maison, c’est les bois, avec l’ancien et moi.
-C’est en effet une partie de ma maison, mais je n’avance que pour ma vengeance. Je sais que les loups ne venges pas les leurs. Mais je ne suis pas un loup.
-Tu es plus un loup qu’un humain.
Je la regardais surpris et sourit.
-Merci.
Je lui tendis une cerise.
-C’est un magnifique compliment. J’espère être un jour à la hauteur de celui-ci.
Elle cracha son noyau.
-Tu sais, mon amie le pense aussi.
-Hum ? La silencieuse ?
-Oui. Elle t’observe.
-Ca me semble logique, vu qu’elle reste à distance sans un mot à chaque fois qu’on ce croise.
-Tu n’as qu’à lui parler toi, elle a vécu seule dans la forêt très longtemps. Elle ne doit pas savoir quoi dire.
-Qu’essayes-tu de me dire petite ?
-Qu’elle attend que tu sois prêt.
-Hum… Pourquoi tu fais des énigmes ?
-Parce que tu as mangé plus de cerises que moi !
-Je suis plus grand, je peux attraper les fruits plus lointain.
Elle soupira.
-Je vais rentrer voir l’ancien.
-Tu devrais prendre des cerises pour le village.
-Comment ca ?
-Prend mon sac, rempli le de cerises et ramènes en au village gamine.
-Eh !
-Et ne mange pas tout en chemin.
-Et tes affaires ?
-Je n’ai besoin que de mon épée et ma sacoche. Je ne vais pas loin et je ne comptes pas prendre trop de temps.
-Alors on ce verra chez toi.
-Oui. Bonne route petite.
-Pas de petite tape sur la tête.
-Ca dépend, tu es toujours ma petite sœur ?
Elle grogna et fit oui. Alors je la prit dans mes bras et lui tapota le haut du crâne.
-Tu as fait du bon travail. Tu es brave et tu as le sens du devoir. Je sais que cela t’ennuie que je ne veuilles pas que tu sois près de moi pour cela, mais je te promets, le jour où j’aurais besoin d’aide. Tu seras la première que je contacterais.
-Ce sera surement l’Abbé je penses. Mais tant que tu penses à moi, ca me va.
-Merci.
-De toute façon, tu vas devoir venir, l’ancien attends que tu viennes couper du bois.
-Quoi ? J’ai pas que cela à faire moi.
-Mais il est fatigué.
-Feignant oui. Hum…
Je la regardais et sourit.
-Passe à la maison, prend le gamin entre tes dents et emporte le au village. Il devra couper du bois puis tu l’aideras à s’entrainer sur les créatures de la forêt.
-Je peux vraiment ?
-Oui, ca lui fera du bien, il passe beaucoup de temps à étudier. De l’exercice lui libérera l’esprit.
Elle rit et se laissa tomber au sol en ce transformant en louve, puis après avoir sautiller deux trois fois, pris le sac entre ses dents et s’éloigna.
Je descendis doucement et vit la silencieuse qui observait à quelques mètres.
-Les cerises sont très bonnes.
Je lui en tendis une et elle s’approcha pour la prendre.
-Attention au noyau.
Je pris ma sacoche et mon épée.
-Je vais aller me battre dans une ville au nord. Puis je rentrerais chez moi. Si tu veux parler à ce moment là, je prendrais du temps.
-Prudence.
Je fus surpris de l’entendre et lui sourit.
-Je suis un demi loup, je suis toujours prudent.
Elle leva les yeux au ciel et s’éloigna sans un mot de plus. La petite avait peut être raison, la silencieuse attendait qu’il lui parle. Peut être allait il devoir revoir son surnom.
Fin du chapitre 23 – Allié des elfes.
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Vengeance Chapitre 22 :
Le 20/12/2022
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Chapitre 22 :
En quittant la maison de la famille Mol, je pris le temps de décapiter le mage et emporta la tête avec moi. Prendre le corps entier n’était pas possible dans mon état. Mais je devais rapidement mettre la tour de la magie dans les rails. Si ils s’allaient au groupe Aurore, cela allait mal tourner pour eux.
Mon corps était bien trop endommagé pour que je puisse rentrer et je ne connaissais pas de docteur sûr dans cette ville pour me soigner. J’aurais put retourner chez la jeune baronne, mais je ne voulais pas l’inquiéter. Il n’y avait donc que Sando et son petit groupe et il était passé me voir quand j’étais majordome m’indiquant qu’ils étaient en ville.
Je fis sauter la serrure de la porte à l’arrière du magasin et me traina dans un coin en me retenant de hurler. Un des gérant de la boutique arriva cherchant ce qui ce passait et fini par me voir dans un coin.
-Qu’est ce que…
-Je suis Mickael Madigan, prévenez Sando, il vous dira de faire ce que je veux. Envoyer cette tête à la tour de la magie et envoyé moi chez moi on prendra soin de moi.
-Madigan ? Duc ? Comment avez-vous fini dans cet état ?
-Je vais m’évanouir. N’oubliez pas. La tête chez les mages. Moi chez moi. Sando…
-Marco ! Fait appeler Gerard et prévenir le chef !
-Quoi ? Nous avons…
Je n’entendis pas la suite, tout tournait autour de moi et je ne tiendrais pas plus longtemps avant de sombrer pour de bon.
Quand je me réveillais, j’étais dans ma chambre, le plafond, je le connaissais bien et j’étais responsable de la fissure qui s’y trouvait quand j’avais jeté un couteau qui s’y était planté. Il était d’ailleurs rester là durant deux ans et avait failli me tuer le jour où il était tombé.
Mon corps me faisait un peu moins mal, je me redressais et vit qu’on m’avait couvert de bandage des pieds à la tête. Je fis quelques mouvement, mes muscles raidit m’indiquaient que j’avais passé quelques jours couchés.
-Tu es enfin debout.
La voyante se trouvait dans la chambre, assise sur un fauteuil.
-Tu l’as vu venir.
-J’ai attendus.
-Brave petite.
-Tu as failli mourir.
-Une fois de plus…
-J’aurais put te prévenir.
-Dit moi, quel temps fera-t-il ce soir ?
-Arrête. Ce n’est pas drôle.
-Je ne veux pas connaître mon futur. Si je dois mourir. Je le ferais. Tu n’es plus une poupée entre les mains de l’église. Tu n’es plus obligé de faire de la divination.
-Mais…
-Cesse de vouloir savoir si je serais en vie demain. Je ne mourrais pas tant que le groupe Aurore sera debout.
-Et quand le mage va venir dans quelques jours ? Il sera hostile. Tu feras quoi dans ton état ?
-Jenny !
Mon cri la fit trembler.
-Je t’ai prévenu plus d’une fois. Pas de prédiction sur mon futur. Ne me force pas à te rentrer cela de force dans la tête ou a te couper la langue pour te le faire comprendre.
Elle ce mit à pleurer.
-Si tu le souhaites, je te laisses partir. Je te l’ai déjà dit.
-Je peux faire plus que rester ici à attendre.
-Eh bien fait le.
-Quoi ?
-Tant que cela n’interfère pas avec moi, fait ce que tu veux. L’Abbé est à ta disposition et je ne doute pas que le pape lui confira les hommes qui seront nécessaire pour te permettre de stopper ce que tu penses être nécessaire.
-Mais tu…
-Tout ce que tu veux tant que cela ne me concerne pas. Sauve des gens. Tue des gens. Si c’est ce que tu penses devoir faire. Mais reste loin de mes histoires.
Mon instinct m’indiqua un souci.
-Reste ici.
Je la laissais seul dans la chambre en prenant mon épée près de la porte. Je cherchais dans les ombres du couloir ce qui se cachait et causait mon instinct à hurler au danger. Fermant les yeux, je me concentrais pour chercher d’où venait le souci.
-Ne le tue pas !
Le cri de la voyante me déconcentra, la lame frappa et se planta dans ma main alors que je voulais la dévier et de l’autre j’attrapais le responsable. Le petit rat qui m’avait attaqué devait avoir huit ans et tenta vainement de se libérer avant que je ne le secoue violemment en l’air pour le calmer.
-Tu vas te calmer oui petit rat ?
-TU AS TUER MON PERE ! TU ES UN MONSTRE ! JE VAIS TE TUER !
Je me remis à le secouer et pointa ma main vers la voyante.
-Toi, tu as intérêt à avoir une bonne raison, parce que là, tu as briser ta promesse !
-Je…
-Va me chercher la lapine, j’ai la main en sang.
-Tout de suite.
Je me concentrais de nouveau sur le gamin qui avait cesser de ce débattre.
-Tu vas mourir ?
-Non petit rat.
-Dommage.
-Tu es trop jeune pour tuer. Mais pas pour parler. Qui était ton père ?
-Quoi ?
-Je tues des gens tous les jours. Je ne peux pas deviner qui est ton père.
-Mon père était l’un des gardes de la maison Mol.
-Hum, ils étaient courageux. Mais pas assez intelligent pour comprendre qu’ils défendaient un criminel.
-Quoi ?
Je me rendis dans le hall et jeta le gamin au sol au milieu.
-Mol travaillait pour le groupe de tueur Aurore. Ton père défendait un assassin, un escroc, un proxénète et un esclavagiste.
-Mais…
-Mais c’était ton père. Mais le groupe Aurore a tué toute ma famille. Mes parents, ma sœur. Alors je ne m'excuserai pas. Mais je ne te refuserais pas non plus le droit de me tuer. Mais si j’estime que tu es un danger, je me battrais et ne me laisserais pas faire.
-Je…
-Ta mère, elle va bien ?
-Je…
-Je t’ai posé une question simple.
-Elle travaille dur. Elle ira mieux sans moi.
-Ce n’est pas à toi d’en décider. Tu es trop jeune. Donne moi son nom je vais la contacter.
-Quoi ?
-Je vais contacter ta mère et lui dire que tu es en vie.
-Vous allez appeler ma maman ?
-Oui. Une fois qu’elle sera là, on prendra une décision quant à ton avenir.
La voyante arriva avec la lapine qui tenait la sacoche avec le kit de premier soin.
-Vous avez encore salis tous les tapis ?
-C’est lui le responsable et la miss météo aussi. Mais ne t'inquiète pas, il va nettoyer lui pour payer le voyage de sa maman chérie et le tort qu’il m’a occasionné.
-Quoi ? S’écria l’enfant.
-C’est cela ou je laisse la louve te dévorer quand tu voudras sortir dans le parc en pleine nuit.
-Mickael ! Cria la voyante.
-Ecoute bien miss Météo, si tu lèves la voix, tu as intérêt à avoir une bonne raison, sinon, tu nettoieras avec le petit pour faire pénitence.
-Je ne vois rien je te rappelle !
-Cela ne t’empêche pas de pouvoir frotter. Je te dirai où !
Elle grogna mais ferma sa bouche.
-Retire moi la dague de la main que je la colle dans la figure du gamin.
-Je vais vous faire des points de suture, vous pourrez discipliner cet enfant plus tard.
-Le discipliner ? Je vais le jeter dans les bains. Il pue encore plus que la louve après un mois à courir dans les bois.
-Votre obsession pour les bains va finir par vous ramollir.
-Cesse de te plaindre la lapine ou je te force à le laver toi !
-Non, je vous laisse entre hommes.
-Alors dépêche toi de me soigner.
Après cela, je pris le gamin par le col et le traina dans la salle de bain. Je pris du temps pour retirer doucement les bandages et soudain, je vis que le gamin ne bougeait pas.
-Je t’invite à ne pas me forcer à t’arracher les vêtements. Tu mettras ses frusques dans la poubelle. Elle pue.
-Mais…
-Obéi. Tu ne peux pas me tuer alors évite toi des violences et fait ce que je te demande. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas un de ses pervers qui couche avec des enfants.
Les douleurs d’arracher certains morceaux de bandage qui avaient collé à ma peau me réveilla bien et je me massais doucement les bras pour réveiller mes muscles.
Alors que je tournais la tête, je vis le gamin qui allait sauter dans le bassin.
-Qu’est-ce que tu fais ? Tu dois te laver avant. C’est à cela que sert les douches et le savon. Tu pourras te détendre dans le bassin après.
-Ah…
Je pris du temps pour me laver et je vis le regard de l’enfant.
-Ca fait mal ?
-Oui.
-Bien fait.
-Ne soit pas stupide, si tu te frotte pas les cheveux, tu restes sous la douche.
-Quoi ?
-Le savon, dans tes cheveux. Allez viens là !
Je lui frottais le crâne avec du savon puis l’arrosa d’eau.
-Voilà, tu peux aller barboter. Les toilettes sont derrière la porte là. Pas dans le bassin.
-Bien.
Le gamin plongea dans le bassin, moi je pris le temps de tailler la barbe qui avait bien poussé pour ne laisser qu’un petit duvet pour ne pas risquer de me couper. Mes doigts étaient encore un peu endormis. Puis regardant dans le miroir je souris en reconnaissant quelques trais de familles qui rappelaient mon oncle ou mon père.
-Tu devrais pas t’approcher de la source, dit-je en regardant le gamin qui nageait.
-Pourquoi ?
-Tu vas avoir mal…
Il ne m’écouta pas, puis une fois à côté, quand l’eau le brûla, il recula en courant pour repartir en nageant dans l’autre sens en évitant mon regard. A l’époque, j’avais commis la même erreur refusant d’écouter mon oncle et cela me fit sourire.
Je m’installais au bord du bassin et profita de l’eau pour me reposer et arranger mes muscles.
-Comment tu as fait pour devenir si fort ?
-Je me suis entrainé.
-Si je m’entraine, je pourrais te tuer.
-Non.
Le gamin sembla déçu.
-Quand tu auras fini de nettoyer les tapis avec miss météo. Tu pourras commencer ton entraînement.
-Quoi ?
-Mais je suis quelqu’un de difficile. Tu abandonneras dans quelques jours.
-Je n’abandonnerais pas.
-On verra.
Cela allait me distraire le temps de guérir comme il faut. Ce môme avait besoin d’une nouvelle chose pour l’occuper et qu’il ne pense pas plus à la mort de son père ou qu’il n’était qu’un gamin inutile.
Car je le comprenais parfaitement, c’est ce que je ressentais aussi vis-à-vis de la nuit de la mort de ma famille. Quand tous mes proches avaient étés tués et que je n’avais rien fait.
Le lendemain, j’étais en train de boire le thé sur la terrasse quand l’Abbé arriva et s’assit en face de moi.
-Tu as une sale gueule mon ami.
-J’ai dut rester trop au soleil.
-Il faut toujours se protéger du soleil.
-J’y veillerais dorénavant.
-Pourquoi l’oracle est en train de shampouiner des tapis avec un enfant que je ne connais pas ?
-Il m’a attaqué avec un couteau hier soir et j’ai donc des taches de sang sur mes tapis. Et elle a prédit autre chose que ma météo, alors la voilà punie.
-Mon père disait toujours qu’une bonne punition doit nous donner le temps de penser en nous forçant à faire des efforts. Cela me semble donc tout à fait adapté.
-Merci de votre reconnaissance vis-à-vis de ce sujet.
-Je ne sais pas ce que tu vas me demander, mais ça doit être énorme.
-Je voudrais que tu passes un message à ton chef.
-Sa sainteté le pape ?
-Celui là oui, je doute que tu puisses entrer en contact directement avec dieu.
-Je prie. Il m’écoute.
-Mais est-ce qu’il t’entend ?
-Je t’apprécie mais je n’ai aucune envie d’avoir cette discussion avec toi aujourd’hui. Surtout pas toi, qui bien que cherchant toujours à mourir, est protégé par une force qui dépasse ton imagination.
-Je ne crois pas en ton dieu, mais j’ai toujours cru en celle qu’on ne nomme pas.
-Celle qu’on ne nomme pas ?
-Etant donné que c’est quelque peu païen pour toi, je ne voudrais pas te blesser.
-Je chercherais plus tard. Quel est ton message pour le Pape ?
-Je l’autorise à venir rendre visite à la miss météo. Il devra venir sans garde, mais devra être accompagné par toi et par un responsable des missions spéciales.
-Responsable des missions spéciales ?
-Un des chefs assassins de l’église.
-L’église n’entretient pas d’assassins.
-Abbé… A la limite, ne me crois pas, mais passe ce message.
-Pourquoi as-tu besoin d’assassins ?
-Elle souhaite agir, utiliser son don, l’église va lui fournir les moyens.
-Je pense que dans la situation décrite, personne ne le refusera, des soldats de l’église seront…
-Non, le spécialiste des opérations spéciales. Vos soldats restent dehors.
-Finiras-tu par oublier cette règle ?
-Non.
L’Abbé se mit à rire.
-C’est parce que tu as aussi dur que l’acier dans tes opinions, que je ne m'inquiète pas pour toi, mais apprendre la souplesse pourrait t’éviter ce genre de blessures non ?
-Je vais y réfléchir, mais il est vrai que mon attitude m’a apporté plus de soucis que de solutions ces derniers temps.
-Et l’enfant ? Souhaites-tu que je m’en occupe ?
-J’hésite encore entre le fait de l’accrocher à un arbre pour le frapper ou juste le punir jusqu’à l’arrivé de sa mère.
-Si je puis me permettre, il me semble que ta première règle est de ne pas tuer des enfants.
Je souris et lui resservit une nouvelle tasse de thé.
-Ne t’inquiète pas pour l’enfant, sa mère viendra le récupérer. Elle me giflera sûrement, mais ça devrait bien se finir.
-Aimerais-tu que je vienne jouer le médiateur ?
-Non, tu as déjà du travail, cela sera déjà bien assez pour le moment. Faire venir le pape va te demander beaucoup de travail. Non ?
-Oui. La sécurité. Les préparatifs. Tout cela va demander un peu de travail.
-Je me suis laisser dire qu’il n’aimait pas les cadavres, je ne t’en ferais donc pas livré.
L’Abbé fini sa tasse en souriant.
-Mickael, tu vas êtres surpris, mais personne n’aime les cadavres !
Je lui rendis son sourire et on profita du calme pour nous reposer en silence et observer ceux qui travaillaient.
Quelques jours plus tard, j’observais le gamin entrain de couper du bois en lui racontant de vieilles histoires. Il ne comprenait pas pourquoi je m’obstinais à lui parler alors qu’il ne voulait pas m’écouter. Mais je savais d’expérience, que même si on ce concentrait pas sur les histoires, on finissait toujours par en conserver une grosse partie dans ses souvenirs.
Il planta la hache dans une nouvelle buche et poussa un juron.
-Ne dit pas de gros mots.
Je me levais et le poussa au sol.
-Regarde ta hache, ne t’ai-je pas déjà expliqué que tu devais planter ta hache droit dans le bois. Les buches sont dur, mais elles sont faites de couche qui se suivent, tu dois juste apprendre à observer ce que tu veux couper.
Je poussais du doigt l’outils qui s’enfonça jusqu’à la moitié du morceau de bois, puis se brisa en deux.
-La force, la violence, c’est ce qui viendra plus tard. Pour le moment, tu dois t’entrainer. Jour après jour. Manger correctement. Puis quand ton corps ne sera plus celui d’un enfant des quartiers pauvres, si tu suis l’entrainement avec sérieux. Je t’apprendrais à tenir quelque chose de plus sérieux que cette hache.
Il me regardait furieux.
Je pris la hache, une buche et sans même regarder, coupais le morceau de bois sans que la lame ne touche la dalle de pierre.
-Voilà ce que je vais t’apprendre.
-Pourquoi ?
-Parce que tu ne peux pas juste te contenter de puer comme un rat mort et te cacher dans l’ombre. Ton père était un soldat, pas un psychopathe.
-Je…
-Alors dorénavant, si tu n’acceptes pas de manger ton repas correctement comme la lapine te l’a servit. Je reculerais encore ton entrainement. Si tu ne suis pas les cours de la miss météo, je reculerais encore ton entrainement. Alors fais ce que je te dis. Et coupe moi ce tas de bois sans dire de gros mots. Sinon je dirais tout à ta mère.
Il grogna, mais repris l’outils et recommença à couper des buches.
Trois jours plus tard, sa mère arrivait, elle me regarda entrain de pousser son fils à couper plus de buche et approcha en courant avant de prendre son enfant dans ses bras.
-Ne faites pas de mal à mon fils. Espèce de monstre.
-Bienvenue madame, nous vous attendions. Vous pouvez vous écarter, il n’a pas encore fini son travail.
-Quoi ?
-Bonjour maman, désolé, je dois finir, sinon je devrais courir une heure pour compenser.
-Mais…
Elle recula et regarda son fils fendre une buche.
-Ton crâne est il aussi dense que cette pierre que tu n’as pas encore compris que tu devais frapper droit ?
-J’étais droit.
-Alors tu as encore moins de muscles dans tes bras que de neurones. Allez !
Le gamin fini de couper la buche et en remis une autre.
-Pourquoi tu fais cela ?
-Il reçoit une éducation pour pouvoir un jour me tuer. Enfin si tu finis par comprendre ce qu’est un angle droit. Je vais demander à miss Météo de triplé tes cours de géométries.
-Pas cela… Ca ne sert à rien. Tout le monde se moque de la dimension d’un cercle ou d’un triangle.
-Ah bon. Lève le bras.
Il obéi.
-Voici pourtant une application concrète. Entre le bas de la buche, ton corps, ta main, il y a un triangle. Une dimension, une force, un trajet. Avec assez d’intelligence, tu pourrais commencer à connaître la force à appliquer pour faire le geste le plus précis pour ta coupe. Mais aussi deviner où va frapper ton adversaire. Le corps humain est souple, mais ne peut pas non plus faire n’importe quoi.
Le gamin grogna mais repris son travail.
-Je vais aller prendre le thé avec ta mère, en attendant, tu dois finir ton tas de bois, te laver et aller a ton cour.
-Je ne peux pas me contenter de prendre mon bain ce soir ?
-Un gentilhomme ce doit d’être propre quand son professeur arrive. Et fait un effort sur ta coupe de cheveux.
Je pris le sac de la mère et l’invita à me suivre, elle ne savait pas vraiment comment ce comporter mais cela aurait été étranger si les choses avaient étés différentes. Je lui ouvrit la porte.
-Une fois que nous serons dedans, vous pourrez me gifler autant que vous voulez. Mais évitons cela pour votre fils.
-Je… Pourquoi faites vous cela ?
-Il a essayé de me tuer. Pour venger son père. Je n’ai pas envie qu’il finisse comme moi.
-Il a… mais…
-Je ne tue ni les innocents, ni les enfants. Je ne présenterais pas d’excuses pour votre mari. Il a prit ce travail pour vous offrir une vie meilleure. Mais ses employeurs sont des assassins. Et il a voulu les défendre.
-Pourquoi me dire tout cela ?
-J’aimerais m’assurer que votre fils ait une éducation correct. Je lui offre une carotte avec un entrainement, mais c’est pour le forcer à suivre les cours.
-Je ne sais pas…
-Le gamin est intelligent. Avec un bon professeur et un peu d’attention, cela sera facile d’en faire quelqu’un de bien.
-Il a toujours été rapide pour comprendre.
-Je vais vous proposer deux choix, mais vous pouvez aussi décider de partir avec votre fils et je vous soutiendrais financièrement jusqu’à ce que vous trouviez un travail.
On arriva au balcon où la voyante et la lapine attendaient déjà. Je lui tirais une chaise puis m’assit.
-Je prendrais un café, dit-je. Et servez ce qu’elle voudra à la maman de notre petit excité.
-Bien sûr. Madame, que préférez-vous ?
-Un thé aux fruits s’il vous plait.
-Tout de suite.
-Je peux vous assurer que nous avons pris le plus grand soin de votre fils.
-Merci. Vous devez êtres son professeur ?
-C’est cela, je suis responsable de lui apprendre à lire et écrire.
-Si je peux me permettre, il me semble que vous êtes aveugle.
-Oui, en effet, pourquoi ?
-Comment pouvez-vous enseigner ?
-Elle est très doué pour deviner la météo.
La mère ne comprenait pas et je lui sourit.
-Venons en aux choix que je vous propose. Je vous invite à rejoindre notre maisonnée, il y a beaucoup de travail et la lapine est toute seule pour le moment. Votre fils recevra l’éducation qu’il mérite et vous un salaire en plus du gite et du couvert. La seule chose désagréable de cela, c’est que vous devrez me supporter.
-Vous et vos surnom stupides, dit la lapine en servant le thé. Attention, c’est chaud.
-Merci.
-Oui, moi et ma manie de ne pas appeler les gens par leur nom. Merci pour le café Lapine.
-Mon plaisir.
-Assis-toi.
-J’ai cru comprendre que vous voulez la forcer à vous supporter.
-Pour le bien du petit.
-Vous avez une idée de ce à quoi vous ressemblez ? Vous êtes encore couvert de brulure et de blessures. Vous agissez peut être comme si de rien était, mais c’est une évidence pour tous les autres.
-Tout va bien, ca fait presque plus mal.
-Vous avez quand même l’air dans un état déplorable, dit la lapine.
-En fait, tu as décidé de me casser les pieds ? Tu devrais aller apporter un verre d’eau au gamin.
La lapine sourit, elle me frotta le reste de cheveux sur le sommet du crâne et s’en alla.
-L’autre possibilité, c’est que je vous confie à un Abbé, il prendra soin de vous et vous trouvera un travail en ville. Votre fils restera ici mais vous pourrez le voir quand vous voulez.
Elle me regardait le visage fermé.
-Ou bien je pourrais m’enfuir avec mon fils et ne plus jamais vous voir.
-C’est cela.
-Mon mari, comment est-il mort ?
-Courageusement, mais il m’a attaqué et est mort.
-Est-ce lui qui vous a fait cela ?
-Non, c’est un mage qui m’a carbonisé. Avant de mourir lui aussi.
-Et pourtant vous n’avez pas tué mon fils quand il vous a poignardé.
-Je ne tue pas les enfants. Ni les innocents. Seulement les membres du groupe Aurore. Votre mari a fait la bêtise de rejoindre leurs rangs.
Elle se leva et me jeta la tasse de thé à la figure puis me gifla plusieurs fois. Le garçon le vit depuis le bas, mais je lui fit signe de ne pas bouger. Je méritais très certainement de recevoir une claque ou deux.
-Je ne…
-Ne faites pas votre choix aujourd’hui, ni même demain. Prenez du temps, je vous l’ai dit, vous pouvez me gifler pour vous venger. Je vous invite toutefois à ne pas endommager la maison. Miss Météo, veille à ce que notre invitée ait une chambre près de celle du gamin.
-Bien. Autre chose ?
-Je vais aux bains, donc évitez de me déranger.
Je me levais et m’arrêta devant la mère.
-Ce qui est fait est fait, les gens ne reviennent pas à la vie. Vous pouvez vous venger. Mais sachez que je ne me laisserais pas mourir. Et vous avez un fils, pensez à son futur.
Je la laissais entre les mains de la voyante, j’avais besoin d’un bain pour nettoyer le thé et aussi pour commencer à retirer les peaux mortes. Cela allait faire mal, mais je ne voulais pas rester ainsi avec des brulures trop longtemps. Je devais forcer la guérison et les crèmes que m’avait amener Sando allaient aider.
Quelques jours plus tard, un homme arriva avec deux soldats armés. Je pris la hache des mains du gamin en lui disant de rentrer et m’approcha d’eux. Des invités surprises. Des hommes avec des épées encadrant un homme portant une robe et qui n’était surement pas un religieux. C’était certainement cette visite dont m’avait prévenu l’Oracle.
Ainsi, ils étaient hostiles, mais de toute manière, ils n’étaient pas invités et venaient avec des armes, alors ils étaient considérer comme étant des ennemis à la famille Madigan.
-Je vous invite à faire demi tour ici.
-Vous devez être l’assassin Madigan ?
-Et vous êtes ?
-Le grand mage Albert Crowford. Envoyé de la tour de la magie. Même les enfants savent qu’il ne faut pas…
Il ne fini pas sa phrase, son air hautain, ses manières et sa façon de s’exprimer. Tout cela le mit à mort. Je lui fit sauter la tête d’un seul coup de ma hache et pointa du doigt le garde de droite.
-Prenez le et ramener le à votre tour. Dites à vos responsables que le prochain message qu’ils m’enverront décidera du fait que je sois leur ennemi ou un allié. Pour moi, il n’y a que les innocents et Aurore. Et pour le moment, la tour semble très proche d’Aurore et donc de moins en moins du côté des innocents.
Je pointais mon arme vers le second.
-Attention, si tu tires ton arme, tu seras considéré comme criminel et tu vas mourir. L’oracle a désigné votre protégé comme étant un ennemi. Mais elle ne m’a rien dit sur vous, je vous laisserais donc la possibilité de survivre.
-Nous allons partir. Mais pourriez-vous s’il vous plait envoyer votre message par vous-même ? Je ne souhaites pas être la victime de la colère du conseil.
-Je le ferais si vous répondez à une question, la tour a-t-elle des liens direct avec le groupe Aurore ?
-Pas que je le sache en tout cas. Si c’est le cas, cela est discret.
-Vous pouvez partir, mais n’oubliez pas de l’emporter. Les deux morceaux.
Je m’éloignais en souriant. C’était une bonne chose. Près de la porte, l’Oracle était entrain d’attendre.je posais ma hache devant elle.
-Préviens la lapine de laver le sang avant qu’il ne sèche sur les dalles de pierre. Sinon ce sera plus dur à nettoyer. Et attention à la hache, ne va pas te couper.
Je rentrais, c’était une journée qui avait déjà été trop longue et j’allais donner un cours au gamin sur la façon de ce tenir en société.
Je frappais sur le gamin quand le pape arriva avec l’Abbé et un homme que je connaissais pas. Nous tenions tous les deux des épées en bois et bien qu’il soit agile, jeune et endurant, le petit ne réussissait guère à faire plus que brasser du vent et perdre son énergie.
-Je t’ai dit quoi pour tes genoux ?
Je lui mis un violent coup à l’arrières des genoux et le fit tomber au sol.
-Si tu veux apprendre, tu vas devoir faire des efforts. En attendant, range tout cela et va te laver avant tes cours.
Le gamin ne répliqua pas, conscient que cela ne ferait que rendre la suite plus sérieux encore. Il avait appris à ne pas trop contrarier son professeur sous peine de finir avec plus de coups et plus de travail.
Je m’approchais de nos visiteurs et vit que me voir tenir une épée ne fut pas rassurant pour le pape.
-Eh gamin, tu oublis cela !
Je lui lançais l’arme en bois, il fit tout tomber pour l’attraper et me maudit du regard avant de tout ramasser.
-Bonjour messieurs. Ravi de voir que vous avez put trouver un moment et un spécialiste des opérations de nettoyage.
-La ferme, dit l’Abbé. Tu as besoin d’appuyer sur cela ?
-J’avoue, cela m’amuse que tu ai cru que l’église n’ai pas d’expert.
-Vous parlez de moi ? Demanda l’homme.
-N’essayez pas de le dissimuler. Je pourrais m’énerver de vous voir venir ainsi armé, mais étant celui qui a demandé votre présence, je m’en dispense.
-Vous avez gardé vos armes ? S’écria le Pape. Ne vous ai-je pas dit de tout laisser dehors ?
-Une petite dague pour ne pas être sans défense.
-Et celle de la cuisse ? Celle dans votre manche. Mais ne vous en soucié pas, cela me prouve que vous êtes l’homme demandé.
-Merci, dit l’homme. Sa sainteté a peur depuis que vous avez décapité un émissaire de la tour de la magie.
-Précaution d’usage, miss météo m’ayant prévenu de son hostilité, j’ai nettoyé le souci a l’avance. Mais ils ne l’ont pas mal prit, ils n’ont même pas prit la peine à répondre à l’envoi de mon petit message.
-Encore un corps ? Demanda le pape.
-Techniquement, deux morceaux de corps votre paposité, mais oui.
-Vous devez perdre cet habitude, vous savez un petit courrier est aussi une possibilité.
-Il serait lu par dix assistants avant de vous arriver votre grandiose sainteté ? Les corps offrent une entrée en matière qui permet de devenir une personne qu’on ne met pas de côté.
Je leur proposais d’avancer et le pape vit l’énorme tas de bois qui trainait non loin de l’entrée.
-Vous vous préparer pour un rude hiver ?
-J’entraine le gamin. Pour l’exercice physique un peu forcé, il est bon d’avoir une vraie utilité.
-Je crois bien ne jamais avoir coupé du bois.
-Voulez-vous essayé ?
-Oui.
L’Abbé n’eut pas le temps de lui dire de ne pas le faire mais ravala son avertissement alors que sa sainteté et moi nous rendirent près de la hache.
-La première chose à savoir, c’est que votre hache doit arriver bien droite sur la buche. Gardez vos mains bien séré sur le manche lors du choc pour ne pas vous blesser. Et allez y fort.
Je doutais beaucoup de sa musculature, il était tout fin et ne semblait pas trop sportif.
-Hum, vous devriez la prendre à deux mains, dit l’assassin.
-Oui. Vous avez raison.
Le pape frappa, sa hache ce planta dans le bois de quelques millimètres mais guère plus et le saint homme observa cela vexé.
-Regardez, vous avez penchez votre lame, ainsi, la résistance était supérieur. Il va vous falloir plus d’entrainement.
-Et des gants, dit le pape. Et vous faites faire cela a un enfant ?
-Il a eut le choix, dit l’Abbé. Il pouvait rejoindre l’église. Mais il a souhaité recevoir un entrainement par Mickael.
-Les enfants sont courageux, dit le pape.
-Et endurant, ajouta l’assassin.
-Et si nous allions boire une tasse de thé et discuter ?
Ils montèrent sur la terrasse, la lapine finissait de tout préparer. Je m’approchais de la voyante qui était assise.
-Sois-tu ne dis pas un mot, sois-tu vas te balader. Compris ?
-Je reste.
-En silence.
-En silence.
-Je suis heureux de vous revoir Oracle. Je sais que vous avez eu des moments douloureux, j’aurais aimé être celui qui vous sauve, mais Mickael et l’Abbé ont très bien agis et vous semblez en forme.
Elle sourit et je lui donnais un gâteau.
-Elle n’a pas le droit de parler jusqu’à ce que je lui dise.
-Pourquoi ? Demanda Le pape.
-Elle a encore commis un crime. Elle a donc été punie. Elle a dut mal à comprendre le principe de ne pas me donner des informations sur mon futur.
-Je vois…En fait non.
-Mickael lui demande de ne pas lui parler de son futur ou de chose qui le concernerait. Il lui a déjà fait nettoyer les tapis pour avoir annoncer la venue d’un mage corrompu. Et là, je ne sais pas pourquoi, mais elle a recommencer.
-Elle m’a annoncé votre venue.
-Vous êtes dur, dit l’assassin. Bonjour à vous Oracle. C’est un honneur.
Elle inclina la tête.
-Je lui ai dit que je la tuerais ou la mettrais à la rue si elle le faisait. Cette petite punition me semble assez gentille.
-Vu comme cela, dit le pape. En tout cas, je suis désolé de ne pas avoir sut prendre soin de vous ma chère. Et je veillerais à ce que cela ne recommence pas. Si il vous met à la rue ou que vous souhaitez partir, l’église vous trouvera une chambre près de la mienne pour que je puisse m’assurer que vous alliez bien.
Elle inclina de nouveau la tête pour le remercier.
-Bien, ayant déjà bien abusé de votre temps, je vais vous parler sans faire de détour. La petite souhaite ne plus rester inactive et améliorer les choses avec ses visions.
-Très aimable de votre part quand on sait combien cela vous a fait souffrir.
-Mais je serais là pour mettre la ola si les choses dérapent cette fois, dit-je.
-J’ai aidé aussi, rappela l’Abbé.
-C’est vrai, mon ami fait un bon leurre. Il sait très bien donner des détails inutiles pendant des heures à des gens qui n’ont rien demandé.
L’Abbé soupira.
-Je n’allais pas laisser un religieux tuer des gens.
-Je suis rassuré, vous ne devez pas faire du mal Abbé Robert, je ne vous laisse pas ici pour tuer des gens mais pour que le jeune Madigan garde son âme.
-C’est un païen, il ne croit pas en dieu, il croit en celle dont on ne dit pas le nom.
L’assassin rit de nouveau alors que le pape recrachait son thé.
-Mais voyons l’Abbé, comment osez vous parler d’une fausse déité ? Et vous jeune homme. Merci de ne pas pousser mes confrères vers l’hérésie.
-Je ne sais même pas qui c’est, dit l’Abbé. Et je refuse de parler de religion avec Mickael. Il est bien trop borné.
-La chance, dit l’assassin. Celle qu’on ne nomme pas, c’est la chance. Ceux qui en parlent finissent par la voir fuir. Un truc comme cela.
L’oracle riait derrière sa main.
-Bien, je suis en minorité ici, mais je ne trouve pas cela drôle, dit le pape.
-Désolé, dit-je. Mais suis-je forcé de suivre le dogme de l’église même si je n’y crois pas votre divine sainteté ? Je trouve votre déité beaucoup trop dirigiste quand on sait qu’elle ne fait rien pour vous. Pourquoi devrais-je me mettre à genou et prier si tout ce que je reçois, c’est un silence frustrant et aucune aide ? Celle dont on ne doit pas dire le nom ne m’impose que cela et j’ai souvent eu l’impression de recevoir son juste support durant les crises.
Le pape soupira.
-Je comprends pourquoi vous ne voulez pas le convertir. Ce jeune homme est trop cultivé pour son propre bien. Il ne peut croire sans recevoir. Et donc ne peut recevoir ce que notre Dieu lui offrirait contre sa foi.
-Je vous l’ai dit, ce garçon demanderais trop de travail, mais il a un grand cœur et notre dieu sait reconnaître ceux qui travail dur pour améliorer ce monde.
Le pape sembla surpris et regarda l’Abbé avec sérieux, réfléchissant et je lui resservis un thé.
-Revenons en au sujet, elle souhaite aider et je voudrais donc que vous lui confier un service de nettoyage pour exécuter des missions.
-D’où ma présence, dit l’assassin.
-C’est cela. Je compte sur vous pour répondre à ses demandes et aussi la protéger quand je ne suis pas là.
-Cela me semble possible. Mon équipe est efficace et nous ne sommes actuellement pas occupé.
-Vous le serez donc à plein temps, dit le pape.
-Je veux qu’on ce comprenne toutefois sur certains points importants de cette mission.
Je me levais pour les regarder de haut.
-Pour le moment, l’oracle est ma protégé, ainsi, ma maison mes règles. Vous serez le seul à avoir la permission de venir ici. Je ne veux pas voir vos hommes trainer dans mon domaine si cela n’est pas une nécessité absolue.
-Cela ne me semble pas si compliqué.
-Et vous n’avez pas le droit d’accepter de mission qui pourraient vous mettre sur mon chemin. Ou qui me concernerait directement. Ma Miss Météo connait la règle mais semble avoir du mal à comprendre. Elle je l’aime bien et je ne la tuerais pas tout de suite. Mais vos hommes, ce sera une autre histoire si ils se mettent sur mon chemin. Ainsi, prévoyant qu’elle va finir par aller contre mes avertissements, dites à vos hommes de me contacter avant d’intervenir si je suis dans la ville. Cela vous protégera de moi et me permettra de remettre celle-ci à sa place.
-Et si tu ne me fais pas peur ? Demanda l’assassin.
-Joue sur la corde, mais ne te plains pas le jour où je la brulerais.
L’assassin me souriait, mais il avait envie qu’on ce batte pour voir qui était le plus fort.
-Recule.
Miss Météo recula sa chaise. De mon poing je fis exploser la table et envoya au sol le pape et l’Abbé avant de foncer sur l’assassin et le soulever par la gorge au dessus du vide.
-Je commence à t’apprécier. On organisera un entrainement à l’occasion ensemble. Mais là, si tu ne fais pas oui de la tête je te brise la nuque avant de te lâcher dans le jardin.
L’assassin avait du mal à respirer mais tenta tout de même de prendre une de ses dagues mais je lui frappais l’entrejambe pour le punir et il fini par faire oui juste avant que je ne finisse par lui faire perdre connaissance. Je le relâchais sur la terrasse.
-LAPINE ! Il nous faudrait du thé.
La servante arriva quelques secondes plus tard et regarda la scène.
-Dois-je penser que vous voulez aussi une nouvelle table monsieur ?
-Je ne sais pas ce qu’en pense nos invités.
Je donnais un coup de main au pape pour se relever.
-Pourrais-je faire partit de ceux que vous prévenez la prochaine fois ? Demanda le pape. C’était toutefois très impressionnant.
-Et douloureux, dit l’assassin en ce tenant l’entrejambe. N’avez-vous donc pas été élevé avec l’idée de toujours combattre avec honneur ?
-Dans un combat a mort. Rien ne compte sauf la survie. L’honneur c’est bien pour ceux qui peuvent écraser par la force. Dans une vraie bataille à mort. Si il faut utiliser les dents, il n’y a pas de raison de ce retenir.
L’Abbé c’était vite relevé et regarda sa robe.
-Tu me dois un nettoyage !
-Tu veux juste utiliser mon grand bassin. Je t’ai dis que tu n’avais pas besoin d’excuses.
-Vous avez un grand bassin.
-Oui. Voulez vous essayer votre seigneurerie ?
-Arrêtez un peu avec les surnom grotesque ! Comment allez vous m’appelez ensuite ? Grande Sainteté Cosmique ?
-J’attendais votre départ pour jouer cette carte là.
Je ris en même temps que le pape.
-Vous appelez votre ami Abbé sans vous soucier de son prénom, je penses que vous serez plus confortable avec Pape, qu’avec un titre ronflant ou mon prénom.
-Ca me convient. Et toi castra ?
-Non, pas cela. S’il te plait. Pourquoi pas assassin, ou assistant.
-Tu as droit de choisir miss météo.
-Assistant alors.
-Parfait, voilà qui est fait. Tu peux nous dire quel temps il fera ce soir ?
-Beau.
-Alors Lapine, prépare une nouvelle table et un repas dehors. Nous mangerons tous ensemble. Je t’aiderais à déplacer la table quand nous sortirons des bains. Dit au gamin de bien s’habiller pour une fois. Et préviens sa maman, elle m’évite depuis ce matin.
-Elle nettoie l’aile Est comme vous l’avez demandé.
-Je ne pensais pas qu’elle voudrait tout nettoyer aujourd’hui, elle devrait apprendre à rationnaliser son travail. Demain sera encore disponible pour nettoyer.
-Je le lui dirais. Mais elle souhaite bien faire.
-Elle ferait bien si elle ne veut pas ce tuer au travail. Messieurs, si vous voulez bien me suivre. Allons aux bains.
Fin du chapitre 22 – Repos forcé et visites imprévues.
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Vengeance Chapitre 21
Le 08/11/2022
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N'hésitez pas à me faire des retours.
Chapitre 21 :
-Mademoiselle, il est l’heure de vous lever.
Je tirais les rideaux, inondant la pièce de lumière et revint près du lit ou une forme s’agitait sous les couettes. Une jeune fille de treize ans sortit la tête de sous les couvertures et me regarda.
-Shu, quelle heure est-il ?
-Celle de vous lever Mademoiselle. Vous avez quelques cours ce matin et vous ne voudriez pas être en retard.
Après avoir sorti ses vêtements pour la journée, je lui laissais sur la chaise près de son lit et retira la couette avant de quitter la chambre. Il n’aurait pas été correct de rester pendant que la demoiselle se changeait.
En descendant dans le hall, je vis des servantes en train de discuter non loin du salon. Je m’approchais.
-Mesdames, veuillez prendre en compte le fait que j’ai vu des toiles d’araignées dans le couloir du second étage. Nous avons des invités qui arrivent en fin de semaine. Veuillez veiller à tout nettoyer à fond, aérer les chambres et changer les draps.
-Oui Monsieur.
-Puis-je savoir ce qui vous amène à discuter devant le salon ?
-Un invité pour mademoiselle se trouve dans le salon.
-Nous n’attendions personne. Allez vite travailler.
Elles s’en allèrent et je rentrai dans le salon pour découvrir un soldat qui faisait les cent pas en tournant en rond. Je m’approchais.
-Bonjour, que pouvons-nous faire pour la garde ?
-Je dois voir la maîtresse de maison.
-Avez-vous pris rendez-vous ?
-Non. Je veux la voir maintenant.
-Désolé, mais la baronne doit se rendre en cour et ne pourra pas vous voir ce matin, mais nous pouvons organiser un rendez-vous si vous le souhaitez.
-Ecoute le serviteur, tu vas aller…
-Je vous rappelle poliment que vous n’avez aucun ordre à donner dans la maison d’une baronne en dessous du grade de capitaine. Et seul un sergent est en poste en ville. Un simple soldat n’a pas le droit de même demander rendez-vous sans message de son supérieur.
-Je…
-Vous allez donc retourner voir le sergent et lui signaler que sans excuses dans les vingt quatre heures, un signalement sera fait à l’encontre de la garde de la ville auprès du roi.
-Attendez, nous ne sommes pas obligés d’en arriver là et…
-Vous avez obtenu ce que vous avez cherché monsieur. Merci de bien vouloir quitter les lieux et de ne pas nous forcer à signaler votre caserne.
Le soldat approcha et me prit par le col de ma chemise.
-Vous allez fermer votre gueule si vous ne souhaitez pas que je vous brise en…
Je lui pris le poignet et lui tordit le bras dans le dos.
-Je pense que vous m’avez pris pour quelqu’un d’autre soldat. Ici, il n’y a qu’une seule personne qui puisse me donner des ordres. C’est la baronne. Si il s’agit de faire preuve de violence, vous êtes bien en dessous de ce qui sera nécessaire. George !
Un homme approcha.
-Faites prévenir la garde, le Sergent doit venir dans l’heure s’excuser et reprendre son homme sinon je lui brise le bras et l’envoya à la rue a poil faire le tour de la ville avec l’inscription « La garde a insulter la baronne »
L’homme s’éloigna en riant.
-Comment osez…
-Silence, je suis de mauvaise humeur.
La jeune demoiselle descendait et regarda son majordome qui tenait un garde d’une main en lui souriant.
-Dois-je poser la question ?
-Ce ne sera pas nécessaire mademoiselle, vous n’avez pas à vous soucier de tout cela. Votre petit déjeuné est prêt dans la salle à manger. Votre sac vous attend devant la porte.
-Tu es la baronne ? Demanda le garde. Dis à ton chien de…
Je forçais sur ma prise pour lui faire mal et de l’autre main lui frappa sur le crâne.
-Comment parlez-vous à la jeune maîtresse ? Etes vous un animal sans éducation ?
-Si tu me frappe encore je…
-Shu, je vais aller manger. Faite taire cet insolent de force si nécessaire. Et quand le sergent arrivera, faites lui rappeler les règles de bienséances.
-Oui mademoiselle.
Je poussais l’homme vers l’extérieur, le frappant malencontreusement contre le panneau avant d’ouvrir.
-Si je te trouve dans la rue tu…
-Alors que je vous maintient sous contrôle avec une main, vous pensez que me menacer est une bonne idée ?
-Je…
-Mais je vous invite à m’attaquer, cela me donnera une bonne raison de vous frapper et vous apprendre la politesse.
Je l’envoyais au sol, lui rendant sa liberté.
-Alors ? Qu’attendez-vous ? Sortez votre arme si vous le souhaitez.
L’homme était furieux et tira son épée. J’esquivais ses attaques en lui mettant des claques à chaque fois qu’il ratait.
-Je vais te tuer moi…
-SOLDAT ! GARDE A VOUS !
Le soldat vit son Sergent paniqué approcher en courant.
-Désolé Shu, je n’aurais pas dut envoyer un enfant demander un rendez-vous.
-Veuillez noter Bernard que vous devez écrire une lettre d’excuse pour ma maîtresse dans les vingt quatre heures, au delà, je ne pourrais pas vous épargner un rapport.
-Je vais le faire. Espèce de crétin ! Tu t’es cru où ? Soit heureux que Shu ne t’ai pas cassé la nuque.
-Pourquoi vous défendez un serviteur Sergent ?
-Silence abrutit. Tu défie l’homme qui a défendu la cité contre une attaque de démon il y a trois mois. Soit heureux qu’il ne t’ai pas tué sur place.
-Le sang est toujours difficile à nettoyer, dit-je. Messieurs, je vous invite à vous en aller. Ma maîtresse a mal dormi et est de forte mauvaise humeur.
-Oui. Désolé. Je vous ferai parvenir une lettre d’excuse. Et une demande de rendez-vous.
-Bien, bonne journée Sergent.
Les deux soldats s’en allèrent et George qui avait amené le sergent sourit.
-On rigole vraiment plus depuis votre arrivée Shu.
-Merci. Des invités sont attendus ce week-end, pensez à vérifier les chemins dans le jardin, que tout soit en ordre.
-Oui. Tu viendras boire ce soir ?
-Désolé, je dois travailler.
-Tu travailles tous les jours, prends quelques heures de repos.
-Une prochaine fois.
George soupira mais n’insista pas plus sur le sujet et retourna s’occuper du jardin. Je retournais à l’intérieur et rejoignis la jeune maîtresse qui était en train de manger.
-Bernard a repris son homme ?
-Oui mademoiselle. Avez-vous essayé les raisins ? George les a coupés ce matin pour vous.
-Hum…
-Vous aurez rapidement une lettre d’excuse.
-Bien. Mon oncle vient ce week end n’est-ce pas ?
-Oui mademoiselle.
-Alors notre contrat sera bientôt fini.
-Toutes les bonnes choses ont une fin mademoiselle.
-Resterons-nous ami ?
-En douter vous ? Madame Hill et moi restons vos alliés en toute circonstance tant que vous resterez sérieuse.
-Et où irez-vous ensuite ?
-J’ai reçu une invitation pour les terres du nord de votre famille éloignée. Je vais donc aller visiter la forteresse de la grande porte.
-Nous irons vous acheter un manteau après mes cours pour votre voyage dans les terres gelées.
-Merci Mademoiselle. Mais pourquoi pas plutôt une belle robe pour votre après midi chez le baron d’Urgan demain après midi ? Je sais que le jeune Jonathan ne vous laisse pas indifférente.
-Shu.
-Désolé mademoiselle.
-Que vais-je faire de vous !
Elle fini son jus de fruit et prit le raisin.
-Dois-je vraiment aller en cours ?
-Une demoiselle ce doit d’avoir de l’éducation. Vous devez être suffisamment formée pour pouvoir prendre soin de votre domaine et des gens sous votre protection.
-Qui fait cela à la place du seigneur Madigan ?
-On dit qu’une experte en météo, une lapine et un prêtre s’occupe de cela.
Elle rit, certaine que j’étais plus que sérieux sur le sujet et je lui fit glisser le plat avec d’autres fruits. Puis je retournais dans le hall pour vérifier que tout le monde était bien au travail.
-Sonia. Nous sortons avec la maîtresse. Veillez à ce que tout soit en ordre pour les visiteurs de ce week-end. Tout doit être impeccable. Les réserves doivent être vérifier, dites aux cuisines que rien ne doit manquer.
-Oui Shu. Nous avons commander de nouveaux draps pour les lits.
-Parfait. Vous faites un excellent travail. Féliciter vos équipes. Il y aura une récompense si tout ce déroule sans accros.
-Emeric aux cuisines aimerait te parler du menu.
-Je vais aller le voir, la demoiselle en a encore pour une bonne dizaine de minutes à se réveiller.
Je me rendis en cuisine ou un homme préparait des légumes en jouant du couteau sur une planche sur laquelle il ne laissait presque aucune trace. Frappant toujours aux mêmes endroits. Je m’approchais et prit un morceau de tomate sous les yeux du cuisinier qui me foudroya du regard avant de me mettre le couteau sous le nez.
-Espèce de voleur. Ne touche pas à mes ingrédients.
-On me dit que tu avais besoin de mon avis quand au menu de ce week-end.
-Oui, pour le dessert, dois-je prévoir plusieurs possibilité ?
-La maîtresse aime le chocolat, mais je t’invite à préparer une salade de fruit ou quelque chose d’équivalent pour accompagner cela.
-Oui, je savais que tu allais dire cela.
-Tu devrais avoir confiance en ton instinct. Tu es un excellent cuisinier. N’oublie jamais de demander si les gens ont des préférences ou des choses qu’ils ne peuvent pas manger. Pour le reste, laisse toi porter par ton instinct.
Emeric reprit son travail et je le laissais tranquille sans lui voler quoi que ce soit de plus.
La jeune maîtresse était dans le hall et prenais ses affaires alors j’accélérais le pas pour la rejoindre et on sortit pour l’emmener en cours. Elle souhaitait s’y rendre à pied tous les matins pour ne pas juste faire des tours de carrosse et ne jamais faire le moindre effort physique. Mais cela signifiait aussi que je devais la protéger face à ceux qui voudraient s’attaquer à elle.
J’avais accepté cette mission venant de la prêtresse des terres du nord.
-Jeune Madigan, vous avez déjà prouvé que vous pouviez tuer. Aujourd’hui, je profite de notre rencontre à la capitale pour vous proposer de me prouver que vous pouvez aussi protéger et aider.
-Je vous écoute. Mais bien que je vous respecte, j’aimerais vous rappeler que je n’ai rien à vous prouver.
Elle rit.
-Nous devons toujours prouver notre valeur auprès de ceux que nous estimons jeune homme, lui dit la forteresse. En tant qu’allié, nous souhaitons savoir si vous êtes le chien fou meurtrier ou si vous êtes l’avant-garde armée de notre futur.
J’observais celui qui était appelé la forteresse du nord. Cet homme avait dévoué toute sa vie à protéger et aider le peuple du nord face aux démons. Passant tous les hivers sur des murs gelé à affronter la mort.
-Bien sur qu’il va le faire, dit la duchesse Hill.
Je soupirais.
-Ah bon ? Notre amitié ne signifie pas que vous pouvez décider de mes missions Duchesse.
-Vous vous octroyez bien le droit de me trouver un mari convenable mon seigneur, je vais donc veiller à ce que vous vous fassiez assez d’allier pour rester en vie.
Je l’observais et soupira.
-J’écoute. Ma réponse viendra une fois que j’aurais une idée de ce que vous voulez de moi.
La prêtresse sourit comme attendrit et sortit une photo.
-Voici notre petite cousine par alliance. La famille Gemini a perdu il y a six mois ses deux chefs de familles et elle ses parents.
-Gemini. Les mines ?
-Oui Mickael, des mines de charbon, dit la Duchesse Hill.
-Vous ne partez pas gagnant, le groupe Aurore est déjà infiltré dans ce milieu et je risque de tuer cette jeune fille si elle est complice de cela.
-Elle a perdu ses parents qui tentaient de reprendre les mines face à son oncle qui est le responsable de tout cela.
-Mais vous ne pouvez pas le prouver ?
-Non.
-Alors vous souhaitez que j’y aille et que je tue tout ceux qui seraient sur le chemin de cette jeune fille ?
-Non, nous souhaitons que vous protégiez et éduquiez notre nièce jusqu’à ses dix sept ans, quand enfin considérée comme une adulte, elle pourra prendre la direction de ses affaires.
-Hum…
-Le rôle de garde du corps vous sierra à merveille, dit Hill. Et nous savons tous combien l’éducation des Madigan est impressionnante.
-Je suis déjà fâché contre vous Duchesse. J’ai déjà compris que leur présence était un plan à vous. Et on réglera cela plus tard. Maintenant, gardez le silence.
-Bien.
-Si vous réussissez à la garder en vie et à lui permettre de devenir la nouvelle Baronne. Nous vous serons redevable et vous pourrez nous compter comme vos alliés.
-Je n’ai pas besoin de cela.
-Quoi ? Mais…
-Quand je reviendrais, vous me préparerez un bon repas Prêtresse et nous jouerons une partie d’échecs en parlant de ma grand mère.
Je me levais et posa la photo sur la table.
-Préparez tout ce qu’il faut, la famille Madigan ne laissera pas une jeune femme seule face à tout cela.
Et je partis en les laissant seuls à table, paya les chambres et prit la route de nuit.
Cela faisait des mois que pendant les cours de la maîtresse en journée, je tournais autour de l’école en m’occupant des choses qui me semblaient déplacé. Ramassant des objets ou arrangeant des fleurs. Mon rôle était celui du protecteur, je devais veiller à ce que tout aille bien et soit impeccable autour de la jeune maîtresse.
En revenant à l’entrée du bâtiment, je vis des hommes approcher avec l’air étrange.
-Bonjour messieurs.
-Bouge de notre chemin le pingouin.
-Pardonnez mon insistance, mais que venez-vous faire ici ?
-C’est pas tes…
Le coup de poing frappa dans le vide et l’homme me regarda intriguer avant de reculer de quelques pas.
-Nous sommes ici pour récupérer la petite Frins. Ses parents ont des dettes et…
-Je crains de ne pas pouvoir vous laisser faire. Si vous insistez pour entrer dans le bâtiment je devrais vous faire partir par la force.
Ils rigolèrent.
-Tu devrais bien réfléchir, nous faisons partit du groupe Aurore et ce serait vraiment une mauvaise idée de te mettre sur notre chemin.
-Le groupe Aurore ? Venez m’en parler.
Ils reculèrent devant la fureur qui émanait de moi. Essayant de me faire peur pour passer, ils venaient d’utiliser la seule chose qui ferait qu’ils n’allaient pas survivre à la journée.
-Vous n’avez pas peur de moi, vous devriez. Mais vous allez apprendre. Donnez-moi les noms et prénoms de tous vos responsables. Si vous ne le faites pas, je vous torturerais avant de vous tuer.
A la fin des cours, je me rendis à la salle de classe pour venir chercher ma maîtresse et lui sourit avant de lui passer un message.
-Sérieusement ?
-Oui.
-Bien…
Elle rentra dans la pièce.
-Eloise, tu peux venir s’il te plait ?
-Eh… oui, bien sûr.
La jeune fille surprise rangea ses affaires à la vitesse de la lumière et suivit la jeune maîtresse que je suivis aussi.
Une fois dehors, la jeune Frins s’éclairci la gorge.
-Euh… Je pourrais savoir ce qu’il se passe ?
-Tes parents ont fait de mauvais choix, nous te raccompagnons chez toi pour ta sécurité.
-Comment cela ?
-Tout à l’heure, j’ai été malheureusement obligé d’intervenir alors que deux hommes cherchaient à vous kidnapper pour forcer vos parents à payer une rançon jeune demoiselle.
-Oh… Désolé.
-Ne vous faites pas de soucis, ce ne fut pas compliqué. Mais nous ne voudrions pas que vous ayez des problèmes.
-Cela irait contre l’honneur d’un noble, dit la jeune maîtresse. Ceux qui sont au pouvoir doivent veiller sur la bonne santé de ceux qui son sous sa protection.
Je ne pus m’empêcher d’acquiescer à ce petit discours. La jeune maitresse était aussi noble que l’on pouvait l’espérer de la part d’une jeune femme de son âge.
-Comment vont mes parents ?
-Shu ?
-Ils vont bien, j’ai fait envoyer la garde pour assurer leur protection.
-Excellent travail.
-Oui, merci
-Merci mesdemoiselles. Et si vous vous installiez pour prendre le thé.
Je leur indiquais un établissement et ma maîtresse compris tout de suite.
-Oui Eloise, allons prendre le thé et discuter. Shu, s’il vous plait, trouvez nous quelques pâtisseries.
-Bien sûr Maîtresse, tout de suite.
-Mais et le danger ?
-Ne te soucis de rien, tant que tu es avec moi, tu es en sécurité, dit la maîtresse en tirant sa nouvelle amie par la main.
Faisant mine de me rendre vers une boulangerie, je contournais les poursuivants qui nous avaient prit en chasse et brisa la nuque du premier avant de pousser le crâne du second contre un mur, faisant pression pour l’y maintenir et presque l’y enfoncer.
-Je te donne dix secondes pour me dire qui tu es et qui t’a engagé, sinon je te tue.
-Espèce de sal…
Je ne pris pas le temps de lui laisser finir et appuyais plus fort, créant une fissure dans le mur.
-AHHHHHHHH…. Ok, je vais parler. Nous avons pour mission de kidnapper la petit Frins. Notre employeur va être très mécontent quand il…
-Qui vous a envoyé ? J’ai détruit le cercle de jeu cet après midi.
-C’était toi qui…
J’appuyais un peu plus et du sang sortit de ses orifices.
-Tu vas me tuer…
-Et ? Tu crois que je m’en soucis ? Qui t’a envoyé ?
-C’est le Baron de Mol. Il détient tous les bordels et établissement de jeu de la région.
-Je vois…
-Laisse moi vivre et je te promet que je ne…
Je lui brisais la nuque et laissa son corps sur le sol. Je pris le temps d’aller acheter des pâtisseries et revint auprès des jeunes demoiselles entrain de prendre le thé.
-J’ai prit un assortiment, j’espère que vous trouverez quelque chose à votre gout Mademoiselle Frins. Je ne connais pas encore vos goût. Mais avec du thé à la pêche, puis-je vous conseiller le chou à la crème ?
-Merci Monsieur Shu.
-Nul besoin de monsieur jeune demoiselle, je ne suis qu’un serviteur. Shu suffira amplement. Les amis de ma maîtresse sont aussi important que la maîtresse elle-même à mes yeux.
-Shu est mon Majordome. Un homme sur qui l’on peu s’appuyer.
-Vous ne semblez pas si vieux que cela pour être un majordome.
-Je crois me rappeler de mon âge de temps en temps, dit-je. La dernière fois que j’ai compté, je devais avoir seize ou dix-sept printemps derrière moi.
Elle rit.
-Ne vous moquez pas de moi ainsi Shu, dit Frins.
Je lui tendis un mouchoir.
-Je n’oserais jamais. Tenez, une demoiselle ce doit de toujours être à son avantage, surtout quand de charmant héritiers approchent.
Elle prit le mouchoir et s’essuya la bouche discrètement alors que trois jeunes nobles approchaient.
-En voilà un spectacle surprenant, dit le premier. Depuis quand la baronne traine t elle avec une noble de seconde zone comme la famille Frins ?
Ma maîtresse fini sa tasse doucement puis la posa délicatement.
-Je dirais que ce qui aurait été surprenant c’est que des porcs comme vous puissiez avoir la moindre éducation.
-Quoi !
-Silence Filéas Mol, dit ma maîtresse. Vous n’êtes qu’un idiot et un vantard.
Entendant le nom du jeune homme, mon sang bouilli et malgré mon air calme et serein, toute la fureur que je ressentais menaçait de sortir.
-Espèce de sale…
Mon doigt se posa sur la bouche du jeune homme.
-Chut monsieur. Vous ne voudriez pas ternir votre nom dans une querelle enfantine en pleine rue.
Le jeune homme me regarda et voulu écarter ma main d’un geste mais percuta mon bras sans me faire bouger. Il bouillonna puis s’en alla suivit tout de suite par un des deux jeunes hommes.
-Vous verrais-je demain Marie ?
Je me remis à ma place laissant les jeunes discuter.
-Certainement Jonathan. Mais je ne pensais pas te voir en si horrible compagnie.
-Mon père est en discussion avec le Baron de Mol pour affaire. On m’a demandé de devenir son ami. Mais très franchement, cela me répugne presque autant que vous.
Ma maîtresse vit mon signe.
-Si je puis me permettre. Dites à votre père de couper tout lien avec la famille Mol. Il est des alliances qui ne peuvent qu’entrainer la disgrâce et même si elles semblent avantageuses elles sont aussi piégeuse.
-Que voulez vous dire ? En terme de conseil, je dois vous dire que la famille Frins semble avoir contracté beaucoup de dettes.
-Je sais. Mais que ses parents aient fait des erreurs, ne devrait pas la mettre en danger. Et c’est mon serviteur qui a déjà par deux fois repousser des kidnappeurs.
-Le célèbre Shu. Que pouvez-vous me dire sur la famille Mol qui serait susceptible de ruiner ma famille ?
-Aurore.
Le jeune homme m’observa médusé mais fini par avaler sa salive.
-Oui, je penses que ce message suffira à faire reculer mon père. J’ai hâte de vous voir demain. Bonne soirée mesdemoiselles.
Il s’en alla rapidement en direction de chez lui.
-Mes parents ont fait de grosse bêtises alors ? Demanda Eloise.
-Je le crains.
-Alors le tueur de la famille Madigan va certainement venir pour tous nous tuer.
-Non, dit ma maîtresse. Vous vous trompez. Il ne tue pas les victimes d’Aurore. Il puni ceux qui travaille main dans la main avec eux.
-Mais on dit…
-Croyez moi, il n’est pas aussi horrible qu’on le dit. Un peu sauvage. Un bon côté ours brun. Mais quand on l’habille et le coiffe, il a presque l’air humain. Et pour l’avoir croisé, il ne tue jamais les innocents.
-Merci Marie, dit Eloise. Je… Enfin c’est rassurant.
-La famille Gemini va aider les Frins. Vous allez avoir une chance de rétablir le noms de votre famille. Pour cela, je vais veiller à ce que vous obteniez votre titre plus tôt que prévu. Afin que vous gériez les choses pour vos parents. Le jeu est une addiction, si vous vous méfiez pas, ils recommenceront encore et encore.
-Pourquoi feriez vous cela ?
-Un ami m’a appris ces mots : « Nous autres nobles, avons la responsabilité de veiller sur tout ceux qui nous entoure. Nous devons leur permettre de ce relever et avancer. Ou frapper ceux qui ne sont qu’une gêne pour qu’ils ne viennent pas détruire ceux qui veulent améliorer les choses. Ne regrettez pas d’aider et d’être déçu. Ne regrettez que votre inaction qui aurait put réparer une vie. »
-Merci. Je… Pourrais-je vous consulter quand le besoin se fera ?
-Vous le devrez impérativement. Mais aussi venir prendre le thé de temps en temps.
-Oui. Merci Monsieur Shu pour le mouchoir.
-Gardez le jeune demoiselle. Et appelez moi Shu.
Après avoir accompagnée la jeune Frins chez elle, nous prirent la route vers la maison.
-Dois-je m’inquiéter d’une quelconque blessure ?
-Non Maîtresse, tout va bien.
-Bien, n’oublis pas que nous devons nous occuper de quelque chose d’important ce week end. Alors le souci de la famille Mol devra être mis en attente.
-Ce sera fait selon vos ordres.
-Toutefois, j’aimerais bien que tu remettes toutes ses personnes à leurs places. Alors n’oublie pas de le faire après ce week end.
-Vous serez satisfaite jeune maîtresse. Je vous promet que je ferais le nécessaire.
-Comme toujours Shu, je n’en doutes pas une seconde. Bien. Ne devions nous pas faire les boutiques ?
-Oui, vous devez acheter une robe pour demain maîtresse.
-Non, je pensais plus à une veste chaude pour tes vacances dans le nord.
-Ce n’est pas notre priorité.
-C’est la mienne. Si tu es gentil, je te laisserais me trainer dans une de ses boutiques pleine de jeune dinde riant de rien.
-Bien maîtresse, comme vous le souhaitez.
-Heureusement !
Et je suivis ma maîtresse en souriant. Elle avait bien grandit depuis le soir où tremblante devant moi, me suppliant de ne pas la tuer, je lui expliquais que pour les mois à venir, je serais son protecteur et son professeur. Aujourd’hui, je ne doutais pas qu’elle saurait tenir la maison Gemini toute seule et deviendrait quelqu’un de bien.
Le vendredi soir, je faisais mon tour d’inspection de la maison pour m’assurer que tout était à sa place. Mon rôle de majordome touchait à sa fin, mais je comptais bien faire cela correctement jusqu’à la dernière minute. Je vis le carrosse entrer dans la propriété depuis une fenêtre et me rendit rapidement à l’entrée.
-Préparez vous, ils sont ici. Assurer vous que tout est en place et préparer un bain pour la dame.
-Oui.
Une servante s’en alla rapidement. Je prit une profonde inspiration pour rester calme et sortit pour aller à la rencontre des invités. Le carrosse s’arrêta en roulant sur des fleurs et je me promis de corriger le chauffeur pour sa maladresse.
J’attendis quelques secondes, puis voyant que les occupants étaient près à sortir, j’ouvrit la porte.
-Bienvenu au manoir Gemini Monsieur, Madame.
L’oncle et la tante de la maîtresse descendirent en prenant l’air important et regardèrent autour d’eux.
-Je vois que la petite ne ce prive de rien.
-C’est la propriété principal Chérie, elle doit être luxueuse.
-Si tu le dis.
-Permettez moi de vous guider, nous vous avons fait…
-Je veux un bain, coupa-t-elle. Et nous nous reposerons. La route a été longue.
-Bien sûr, je vais vous montrer le chemin vers votre chambre.
-J’espère que la chambre des maîtres à été préparé pour nous.
-C’est la chambre de ma maîtresse. Mais vous avez une belle et grande chambre.
-Il faudra s’en contenter, la petite étant déjà installé.
Continuant à sourire, je les emmenais en direction de la chambre et ils s’arrêtèrent devant un tableau des parents de la maîtresse.
-Pourquoi cela n’a-t-il pas été décroché ? Demanda-t-elle.
-Je ne comprends pas Madame.
-Pour le bien de la petite, ce tableau ne devrait plus être là, dit-elle.
-Je crains que la Maîtresse ne soit pas d’accord avec vous. Mais nous lui demanderons et…
-Faites ce que je vous dit, vous n’êtes qu’un serviteur.
-Bien sûr madame. Nous nous en occuperons dès que possible.
Elle reprit son avancé et arrivé à la chambre, une servante attendait.
-Le bain est prêt monsieur Shu.
-Merci Alice, voici l’oncle et la tante de la Maîtresse. Merci de répondre à tous leurs besoins.
-Bien sûr.
-Je ne serais pas loin si vous aviez besoin de quoi que ce soit monsieur. N’hésitez pas à me faire appeler.
-Non, je ne souhaites que me reposer.
-Bonne nuit Monsieur. Bonne nuit Madame.
Je sentais que cela allait être tendu. Je retournais dans le hall et observait le tableau des parents de la maîtresse. Je ne comptais pas même lui demandé si elle souhaitait le décrocher. Je savais déjà que ce n’était pas le cas. Ils étaient bien là et pouvaient veiller sur leur fille au jour le jour.
-Dois-je penser que tu as oublié de faire la poussière ?
La maîtresse approchait.
-Non mademoiselle, je ne saurais faire une telle erreur.
-Mon oncle et ma tante sont bien arrivé ?
-Oui, ils sont dans leur chambre, Alice s’occupe de leur fournir tout leur…
Un cri survint du couloir de la chambre des invités. Je m’y rendit en courant et vit l’oncle au sol et Alice qui visiblement lui avait mit une claque et envoyé au sol.
-Comment osez-vous me toucher espèce de petite pute.
-Puis-je savoir ce qui ce passe ici ?
-Virer moi cette connasse. Elle a osé levé la main envers son propriétaire.
-Excusez moi, mais vous n’êtes pas le propriétaire des lieux et Alice n’est pas une esclave mais une employée de maison. Que c’est-il passé ?
-Monsieur a penser qu’il pouvait profiter de moi et me renverser dans le lit pour me violer. J’ai dut le remettre à sa place.
-Espèce de petite…
-Tu peux y aller Alice, tu n’auras plus a servir monsieur.
-Quoi ? Vous allez la laisser…
-La laisser quoi ? Vous avez eu un acte déplacé envers une employé de la maison. La Maîtresse sera mise au courant et prendra sa décision quand à ce qui doit être fait. Mais veuillez prendre note que nos employé ne sont pas des esclaves et que vous ne pouvez pas agir de la sorte.
-Comment osez-vous parler ainsi à votre proprié…
-Je suis la seule maîtresse de maison.
La jeune Maîtresse était à la porte.
-Reprenez vous mon oncle, vous êtes un invité ici. Vous ne pouvez pas agir de la sorte. Prenez la nuit pour vous reprendre et nous discuterons demain matin.
-Je ne…
-Ce n’était pas une invitation mais un ordre. Vous n’aurez pas de femme de chambre ce soir. Veillez à garder votre bite dans votre pantalon.
Et elle s’en alla.
-Bonne soirée Monsieur.
Je sortis à mon tour et le laissa ce reprendre du choc. Je ne pus m’empêcher de sourire à ma Maîtresse qui m’attendais plus loin dans le couloir.
-Très bien joué.
-J’aurais dut le faire décapité tout de suite, nous n’aurions pas à subir tout cela.
Alice attendait dans le hall.
-Je suis désolé, je me suis emporté.
-Non Alice, vous avez bien agit. Vous n’êtes pas une pute mais une servante. Vous avez un travail dont vous pouvez être fier et personne n’a le droit de vous forcer.
-J’aurais laissé Shu le faire, dit-elle.
-Si vous êtes consentante, cela n’est pas la même chose. Allez vous reposer. La journée de demain sera longue.
-Merci Maîtresse. Bonne nuit.
Elle s’en alla et je souris sans bouger.
-Tu as du succès Shu.
-C’est agréable, mais je n’ai pas le temps de jouer à cela.
-Quand tu auras fini, il faudra bien que tu reconstruise la famille Madigan.
-Je trouverais de jeune et jolies femmes pour cela. Quand je serais vieux.
Elle soupira.
-Et je suis certaines que cela marchera. Je te préviens, si tu touches à ma futur fille, je devrais te castrer.
-Je m’en rappellerais soyez en certaine Maîtresse.
-Bonne nuit Shu.
-Bonne nuit jeune Maîtresse.
Elle s’en alla et ainsi commença ma nuit de patrouille. Les soldats emmener par l’oncle et la tante c’étaient installés près des écuries et buvaient de l’alcool sans travailler pour ce reposer. Avec des produits sortis des cuisines. Je m’y rendis et vit Emeric qui était entrain de nettoyer.
-Tout va bien ?
-J’ai servis le repas que nos invités n’ont pas voulu aux soldats en plus de ce que j’avais préparé pour eux. Et je leur ai fourni l’alcool et autres boissons que nous avions prévu.
-Parfait. Tu vas bien ?
-Je me demande si tout ira bien.
-Fait moi confiance, au pire, je veillerais à ce que tout finisse bien pour vous. Je ne promet rien pour les autres.
-Merci. On a confiance en toi et la jeune maîtresse. Mais tout cela est un peu trop organisé.
-On m’a demandé d’éviter les bains de sang. J’obéi aux ordres moi aussi. Mais laisse moi me faire du souci pour tout le monde. Et va te reposer.
-Bien, merci.
Il fini son nettoyage avant de s’en aller et je repris ma tournée d’inspection. Je dormis quelques heures dans le salon, restant aux aguet et m’assurer que rien n’arrive durant la nuit.
Au levé du jour, la jeune maîtresse prenait son petit déjeuné quand sa tante et son oncle entrèrent dans la salle à manger avec l’air furieux.
-Marie, comment avez-vous put parler ainsi à votre oncle ! Vous nous devez des excuses petite insolente.
La jeune maîtresse n’était pas du matin, elle ce concentra sur son jus de fruit et garda le silence en ignorant sa tante.
-Comment osez-vous m’ignorer ainsi !
Elle leva la main et frappa, mais je me mis sur le chemin et elle frappa mon bras.
-Ecartez-vous, je dois discipliner une petite insolente.
-Madame, veuillez vous retenir et prendre votre petit déjeuné.
-Comment osez-vous ? Savez vous qui je suis ?
-Vous n’êtes personne, dit la jeune maîtresse avant de poser son verre. Asseyez vous et fermer votre bouche.
-Quoi ?
Je tirais une chaise et invita la tante à s’assoir.
-Comment…
-Ma Maîtresse vous a donné un ordre. Ne me forcez pas à vous faire assoir.
-Je…
-ASSIT !
La maîtresse c’était levé et tapé du poing sur la table. Son oncle s’assit et la tante continua à avoir l’air furieuse, alors je dut la forcer à s’assoir.
-Vu que vous voulez commencer dès le levé du jour, avant le petit déjeuné, bien, nous allons donc faire cela.
Deux servantes vinrent et débarrassèrent la table en ne laissant rien pour la tante et l’oncle.
-Savez-vous pourquoi je vous ai convoqué ce week end ?
-Invité tu veux dire.
L’oncle essayait de calmer les choses.
-Non, convoqué mon oncle. Depuis que vous avez fait tuer mes parents, vous avez prit le contrôle de nos actifs et mener…
-Comment oses-tu dire cela ! Cria la tante que je dus forcer à ce rassoir.
-Je ne vous ai pas permit de parler. La prochaine fois que je dois vous faire taire, ce sera avec violence. Shu est très aimable, mais il sait ce faire respecter.
-Ce sera fait Maîtresse, dit Shu en retirant sa veste et en relevant ses manches.
-Vous n’êtes personnes, une petite arriviste qui a profité de mon oncle qui est a la fois bête et faible. Mon oncle, connaissez-vous la véritable provenance de cette femme ? Savez-vous qu’elle vous a séduit sous ordre du groupe Laurence suite aux problèmes financier de sa propre famille et dans le but de vous manipuler ?
-Je…
-Des papiers ont étés retrouvés indiquant tout ses liens. Mais aussi toutes vos malversations. Et les ordres de mes parents quelques jours avant leur mort de faire cesser ses accords. Et tout cela chez Laurence, avec le sceau de ma famille et provenant de chez vous !
-Comment osez-vous…
La gifle fit ce taire la tante qui me regarda avec un air paniqué.
-Vous avez été prévenue. Vous n’avez pas un mot à dire. Aujourd’hui, j’ai dix sept ans, je suis donc suffisamment âgé pour reprendre le contrôle de la famille et nettoyer tout le bordel que vous avez créé.
-GARDE ! Hurla la tante. GARDE !
Je la fit ce rassoir et lui remit une claque.
-Soyez raisonnable, vos gardes sont déjà hors d’état de nuire, croyez vous que je vous laisserais envahir ma maison avec des soldats ? Me pensez-vous stupide ? Vous avez fait tuer mes parents, je n’ai aucun doute que ma vie ne vous importe guère.
Elle fini son jus de fruit en laissant le silence peser sur sa famille.
-Maintenant, je vous offre deux possibilité. De un, vous nous donner le nom de tout ceux qui ont participer à vos petites opérations. Vous perdrez votre pouvoir mais vous garderez vos bien et pourrez vous trouver de nouveaux moyen de revenus.
Elle prit du raisin.
-Sinon, Shu ici présent va vous frapper jusqu’à ce que vous parliez, vous finirez en sang, brisé, mais vous pourrez rentrer chez vous avec votre haine mais avec des corps fracassé.
-Nous n’avons rien à dire, tout cela est calomnieux.
Je mit mon poing dans la figure de l’oncle qui tomba au sol et le remit sur sa chaise.
-Vous allez parler, soyez en certain, tout le monde parle. Maîtresse, il va y avoir un peu de sang, souhaitez-vous partir ?
-Non, je vais apprécier chaque goute, ils ont fait tuer mes parents. Ne soit pas gentil avec eux. On peut te faire venir des couteaux si tu le souhaites.
-Après, il est plus difficile de ne pas créer de blessures qui auront des conséquences graves avec des lames.
-Oh… Alors mesdemoiselles, allez me chercher une belle sélection de couteaux aux cuisines. Dites à Emeric que je lui reprendrais de nouveaux couteaux plus tard.
-Oui Maitresse.
Je mit une nouvelle droite qui renvoya l’oncle au sol et lui fit sauter une dent.
-Ah, j’y suis aller trop fort. Je suis désolé, normalement on attend un peu avant de s’occuper des dents. Allez, ne pleurez pas, vous n’avez qu’à parler. Je m’occuperais du groupe Aurore. Et vous partirez en vie. Alors que là, je vais vous laisser pleurnicher en sang et commencer à frapper votre femme.
-Non, ne la touchez pas.
-Alors parlez.
-Vous êtes un monstre.
Je mit du revers de la main, une claque à la femme qui hurla avant de commencer à pleurer à son tour.
-Je vous ai donné mes conditions. Vous voulez négocier, il ne fallait pas travailler avec Aurore. Parlez ou pleurer. Mais il n’y aura pas de doute de mon côté.
-Si vous la touchez, je vous tue ! Cria l’oncle.
Je ris et lui brisa le nez d’un coup de poing avant de le trainer vers sa femme en le tenant par les cheveux et une fois qu’il pouvait bien le voir, je frappais du pied le visage de sa femme lui écrasant le crâne sur le sol. Cela fit un craque et elle hurla et pleura de plus belle.
-Vous allez faire quoi ? Vous n’avez pas compris encore ? Je suis Mickael Madigan. Je suis le bourreau. Vous n’allez pas mourir car votre nièce ne le souhaite pas. Ce ne serait que de moi, je vous crucifierais et je traverserais la ville pour bien montrer ce qui ce passe quand on devient des fumiers comme vous.
L’homme continua à pleurer. Je le jetais au sol près de sa femme et lui frappa dans le ventre d’un coup de pied. La servante arriva et me tendit des couteaux.
-Merci, dit-je en prenant l’un d’eux, fin et brillant. Tu devrais reculer Giselle, cela va surement un peu gicler.
La servante recula de quelques pas.
-Lequel de vous deux souhaites commencer la séance de torture ?
Ils pleuraient et suppliaient mais je ne me laissa pas distraire et prit la femme pour l’assoir sur sa chaise.
-Etant donné que vous êtes la responsable du glissement de celui là, on va commencer par vous.
-Non, pas elle, non…
-C’est mignon, il suffirait seulement de me donner des noms. Simplement des noms. Une fois cela fait, vous n’auriez plus besoin de souffrir.
Mais ils ne dirent rien, donc je dus me résoudre et je lui planta la dague dans la cuisse, l’enfonçant bien et le hurlement débloqua le mari qui décida de tout déballer pour protéger son épouse. Ils avaient voulus protéger la famille de la dame, mais je savais déjà qu’ils étaient en lien avec Aurore, cela n’avait rien d’une surprise, étaient-ils si stupides qu’ils pensaient qu’on avait pas compris alors que c’était une évidence.
Cette fin avait quelque chose de déplaisant, car j’avais espérer avoir de meilleurs informations ou alors tuer ses personnes. Mais la promesse était plus importante que la fin.
Après avoir fait renvoyer les deux chez eux. Je m’assis sur les marches dans le hall et observa la porte.
-Voilà, dit la maîtresse. Tout est fini. Tu es de nouveau libre Mickael.
-Hum…
-Tu as la tête de quelqu’un qui n’a pas eu ce qu’il souhaitait.
-Bien que tu puisses penser le contraire, j’ai beaucoup apprécier mon passage ici Marie.
-Et moi aussi Shu. Comment dois-je t’appeler aujourd’hui ?
-Comme tu veux, tu peux m’appeler grand frère ?
Elle ce mit à rire et refusa en secouant la tête.
-Non, pas grand frère. Mais Mickael.
-Parfait.
-Tu vas t’en aller ?
-J’ai un Baron à torturer, je compte bien faire cela rapidement avant de te laisser. Que je saches que tu es en sécurité.
-Comme un vrai grand frère.
-Oui.
-Tu reviendras me voir.
-De temps en temps, quand je serais dans la région, mais ne t’attends pas à me voir tous les jours.
-Merci.
-La Duchesse de Hill et Le Grand Duc Madigan sont tes alliés. Use et Abuse de mon nom si nécessaire. Je viendrais te soutenir même si tu es en tord tant que tu restes loin d’Aurore.
-Merci Mickael.
-Maintenant que nous ne sommes plus serviteurs et maîtresse. Accepte que je fasse quelque chose qui va te donner des boutons.
-Quoi ?
Le levant, je la pris dans mes bras et lui tapota le dos.
-Tu as très bien agis. Tu es intelligente et tu es courageuse. Tu es prête et tes parents seraient fiers de toi.
-Tu le penses ?
-T’ai-je déjà mentit ?
-Je ne penses pas.
Je lui sourit. Puis enfilant mes gants je me rendis vers la porte.
-J’ai du boulot, alors prend soin de toi et a bientôt.
Détruire la maison Mol avait quelque chose de thérapeutique après avoir accepter de laisser la tante et l’oncle s’en aller en vie. Ils auraient largement mérité la mort pour tout ce qu’ils avaient accepté de faire durant toutes ses années. Surtout elle qui avait organisé la mort de son frère et sœur par alliance.
Alors que j’arrivais aux portes du manoir qui avait tout de la forteresse fortifiée, deux soldats se mirent tout de suite en position d’attaque. Je portais mon costume de majordome et une épée à la taille, je devais avoir l’air bien étrange.
-Pour ceux qui ne travaillent pas pour le groupe Aurore, je vous invite à vous en aller. Si vous tirez vos armes, je vous consid…
On ne me laissa pas finir ma phrase et on m’attaqua. Cela avait un petit coté vexant, j’aimais pouvoir prévenir les personnes avant le début du combat. Mais comme ils cherchaient par eux même les problèmes. Alors je pris le premier par le bras, esquivant son attaque et l’utilisant pour bloquer le second qui coupa son ami avant de s’en rendre compte. Puis prenant l’épée de ma victime, je perçais le crâne du second.
-Comme je disais, m’attaquer revient à tirer son arrêt de mort. Personnellement, je n’ai aucun souci à tuer tous ceux qui m’attaqueront.
Il n’y avait plus personne pour m’entendre, mais c’était bon de finir ma phrase.
Rentrer dans le château n’eut rien de bien compliqué par la suite, malheureusement pour eux, les gardes étaient bien trop dévoués pour savoir quand le combat était perdu d’avance.
Mais arrivé dans le hall, une énorme boule de feu explosa devant moi et me renvoya à l’extérieur du bâtiment, mon costume carbonisé et ma peau brulé.
Hurlant de douleur, je me remis sur mes pieds et observa l’intérieur à la recherche de ce qui venait de se passer. Et là, ce tenant dans le hall, cet homme portant une grande robe qui avait tout du costume de mage me regardait en souriant.
J’avais commis un péché d’orgueil, persuader que mon entrainement et ma perception me protégerais de tout. Mais mon instinct ne me prévenait que si l’on dirigeait vers moi de la colère ou l’envie de me tuer. Ce mage n’était là que pour se débarrasser des gêneur et n’avait aucune animosité.
Mon corps me faisait mal, je crois que cela n’avait jamais été aussi douloureux, même la fois où j’avais été empoisonné me sembla bien moins grave tout d’un coup. Ma peau me brûlait, l’air froid n’arrangeait en rien ce phénomène.
Je me repris, le mage était déjà en train d’incanter, il allait lancer une nouvelle attaque alors je me dissimulais, il ne pouvait pas m’attaquer sans me voir. Une fois coller au mur, je vérifiais ma poche secrète qui était carbonisé et en sortait des restes brûlés de feuilles que je commençais à macher. C’était une drogue qui allait prendre quelques minutes à me soulager. Et là, alors que je voulais bouger, je compris que j’avais commis une erreur, ma peau était collée sur le mur et je dus arracher cela pour me libérer.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Mon hurlement dut raisonner dans toute la région. En tout cas, je réfléchis à une façon de rentrer sans que le mage puisse me voir. Il était concentré sur la porte d’entrée et m’attendait plus que certainement. Alors je pris une pierre sur le sol et décidais de créer une petite distraction. Ou cela fonctionnerait ou il finirait mort brûler, mais cela avait finalement toujours été le cas de toutes ses attaques sur le groupe Aurore. Le côté fumée en moins.
Je jetais la pierre au travers de la fenêtre non loin de moi au même moment où je courus pour entrer. Le mage avait détourné son attention pour regarder par la fenêtre et jetant mon épée je la lui planta dans le ventre. M’approchant, je vis l’homme en train de tenir la lame comme si cela allait permettre de le sauver.
-La tour de la magie a parié sur le groupe Aurore ? Ou bien juste toi ?
-Epargnez moi…
-Je t’ai posé une question, as-tu agi en ton nom ou celui de la tour de la magie ?
-Va te faire…
Je retirais l’épée et la planta dans sa jambe.
-Vous êtes tous si courageux au début. Réponds-moi !
Mais l’homme était trop faible et après deux trois chocs, il mourut. Je n’allais pas m’en émouvoir, de toute façon, j’avais encore des gens à aller voir. Le fils Mol était en défense devant le bureau de son père.
-Tu es qui ? Pourquoi tu attaques notre…
Je lui fit fermer sa bouche d’un coup de poing et le prit par la gorge.
-C’est ce qui arrive quand on s’allie à des assassins et des esclavagistes. Ta famille est coupable. Tu ne vas survivre que parce que tu es jeune. Sinon, je t’aurais coupé la tête.
Je l’envoya voler dehors à travers la fenêtre et ouvrit la porte ou le père de famille était là à attendre paniqué avec une dague à la main.
-Ton fils a eu la bonne idée de ne pas m’attaquer, il reste en vie. Mais toi, si tu ne veux pas souffrir, je t’invite à tout me dire rapidement. Comme tu peux le voir, le mage m’a pas mal abimé et je suis de mauvaise humeur.
-Comment peux-tu encore bouger dans cet état ?
-L’habitude. Plus de deux années à m’attaquer à Aurore. J’ai été obligé de faire beaucoup de choses. Et aujourd’hui, je vais te torturer pour te faire parler.
L’homme recula vers le mur.
-Je vais me trancher la gorge.
-J’aimerais voir cela.
Je me mis à rire face à cet homme tremblant et une fois près de lui prit la dague dans ses mains.
-C’est difficile n’est-ce pas ? Se donner la mort. Ne t’inquiète pas, je m’en occuperais, mais avant, parle.
-Je n’ai rien à dire… Je…
Mon poing lui fracassa le visage, son nez et sa bouche saignèrent.
-Pardonne mon empressement, mais je n’ai aucune envie d’entendre des excuses ou des insultes. Si tu ne parles pas, on va commencer par tes bras, tes jambes et toutes tes articulations. Ceux avant toi ont parlé, alors ne t’inquiète pas, je sais que tu vas parler.
Et je me mis au travail.
Chapitre 21 – Protéger et éduquer
- Commentaires textes : Écrire
Vengeance Chapitre 20
Le 01/11/2022
Bonjour, avant de mettre le chapitre, je vous annonce le format Google docs pour permettre à tout le monde de lire cela dans de bonnes conditions.
Google Doc
N'hésitez pas à me faire des retours.
Chapitre 20 :
La duchesse Hill m’avait écrit car elle avait reçu une invitation pour le grand bal annuel au château. Cet événement inquiétait mon amie et elle souhaitait que je l’accompagne. Je n’avais plus le temps de la prévenir de ma venue officiellement, mais je pouvais encore me rendre directement sur place pour l’accueillir à son arrivée.
Elle m’avait rendu service quand j’avais eu des soucis avec les elfes, je pouvais bien enfiler un costume et la rejoindre pour une soirée. Et puis, je comptais secouer quelques arbres dans cette soirée où il n’y aurait que des nobles. La lapine et la louve s’occupèrent de mes cheveux, les tirants en arrière et les attachants dans une grande natte qui me tombait au milieu du dos.
Le costume de mon père était un peu serré, mais je ferais avec étant donné que je n’avais pas le temps de me faire faire une tenue sur mesure même pour un rendez-vous au palais. Je fis la route en courant, plus rapide que de prendre une diligence et moins inconfortable que de faire la route à cheval. En plus, cela me donnait une excuse parfaite pour descendre à l’auberge à la capitale et profiter d’un bassin calme et sans bruit contrairement à celui de la maison qui était un peu trop animé. En vivant seul dans la forêt, j’avais développé une certain amour pour cette solitude et le calme.
Au château, ils furent surpris de voir un noble arriver à pied, mais l’emblème de ma famille était officielle et m’ouvrit les portes sans aucun problème. Un soldat m’escorta jusqu’au bâtiment dans lequel se trouvait la salle de balle. Arrivé devant, là où descendrait les invités accueillis par une ligne de serviteur, je m’arrêtais.
-Monsieur, nous sommes bientôt arrivés.
-Non, je suis arrivé, je dois attendre la dame qui m’a conviée à venir ce soir.
-Si je puis me permettre, nous devrions demander au chambellan si la dame n’est pas déjà arrivée.
-Très bonne suggestion.
On s’approcha d’un homme qui pointait les noms sur un énorme registre posé sur une table.
-Nous aimerions savoir si Dame Hill est déjà arrivé.
L’homme nous regarda et eut un ricanement.
-Mais bien sûr, et pourquoi je donnerais pas la liste des invités directement au premier crétin venu.
Je souris, plus les gens avaient de l’importance et moins ils comprenaient que ce fier aux apparences était toujours une mauvaise idée.
-Soldat, tirez votre épée, si monsieur ne s’excuse pas dans les vingt secondes, vous avez ma permission de lui couper la tête. Quelqu’un de plus poli et dégourdi prendra sa place sans soucis.
-Quoi ? De quel droit est-ce que…
Mais il ne finit pas sa phrase car le soldat obéissait et sortait son arme.
-Qui êtes vous…
-Vous perdez du temps, il ne vous reste déjà que dix secondes.
Un carrosse approchait déjà.
-Je suis désolé, dit l’homme en s’inclinant. Je n’aurais pas dû me montrer insultant. Je vais de ce pas vérifier.
Il s’agita et alla vérifier sa liste.
-Non, Madame n’est pas encore arrivée.
-Parfait, je vais donc l’attendre. Oh ! Voici le Baron d’Ortain.
Le chambellan regarda les personnes descendant du carrosse et vit le symbole de la famille sans le reconnaître. Cela se voyait dans ses yeux. On ne lui avait même pas donné les cours de base sur les blasons des grandes familles, c’était désolant combien l’éducation se perdait. Je m’approchais et offrit ma main à la dame qui descendait.
-Madame, c’est un honneur de voir la prêtresse lumineuse descendre dans le sud. J’espère que la route ne fut pas trop difficile pour vous.
-Horrible, mais votre météo est bien plus clémente que la nôtre et il est agréable de profiter d’un climat plus chaud.
-Comme je vous comprends. Si vous ne connaissez pas encore, l’Auberge du Lion qui dort, ils possèdent des bassins d’eau thermal très agréables.
-Voilà une bonne idée, mais dites moi, n’est-ce pas là l’insigne de la famille Madigan que je vois.
-Si Madame, veuillez pardonner mon impolitesse, je suis Mickaël Madigan, actuel chef de famille.
-Venez dans mes bras, jeune hommes, que je vous présente mes condoléances.
Elle me prit dans ses bras et me tapota l’épaule.
-J’étais très amie avec votre grand-mère. J’ai été furieuse en apprenant que rien n’avait été fait en leur nom. Enfin, par quelqu’un d’autre que vous.
-Voyons chérie, voilà que tu enlaces le personnel ?
-Pardonnez moi Baron Ortain, c’est un honneur de rencontrer le bouclier du nord.
L’homme avait tout du militaire, droit, fier, un costume impeccable malgré le voyage.
-Merci Jeune homme. Hum, voici donc le chien fou des Madigan. Votre père et votre oncle seraient fier de vous.
-Merci monsieur, je l’espère en effet.
-Soyez en certain. Nous ferez vous le plaisir de prendre un verre avec nous ?
-Peut-être plus tard, je dois attendre ma cavalière.
-A plus tard alors jeune homme, dit le baron en offrant son bras à sa femme.
Ils s’en allèrent pour entrer. J’espérais un jour être aussi fier et honorable qu’eux. Je me remit près du garde et du chambellan.
-Vous connaissez tous les blasons ? Demanda le soldat.
-Tous ceux des grandes familles du royaume. Cela fait partie de l’apprentissage de l’étiquette des familles nobles de l’Est. Et puis, le duc est un Hero de la guerre du nord d’il y a cinquante ans et son épouse en plus d’y avoir soigné les blessés dans des situations difficiles a aussi participé à la protection face à la grande peste il y a quarante années. Ce sont de véritables héros.
-Ouah, dit le soldat. J’aurais aimé lui serrer la main. Mon grand père a participer à la guerre du nord et m’a toujours parlé du bouclier du nord comme d’un colosse honorable.
-Si vous restez avec moi ce soir, vous aurez peut être l’occasion d’évoquer votre grand-père avec lui.
-Ce serait incroyable.
-Mais un soldat ne peut pas vous escorter, dit le chambellan.
-Rassurez-vous, quand ils sauront qui je suis, tout le monde sera rassuré de voir qu’un garde reste près de moi pour me surveiller.
-Pourquoi ? Demanda le chambellan.
-On me surnomme le bourreau de l’aurore.
-C’est vous le…
-Oui. Vous voyez, un peu de protection rassurera tout le monde.
Le chambellan ne me dit plus rien, je pense que cela avait fini de le persuader de ne pas chercher plus les problèmes. Plusieurs carrosse passèrent avant que celui de la Duchesse Hill ne finisse par s’arrêter.
M’approchant, je vint lui ouvrir la porte et lui offrit ma main.
-Alors c’est ici que vous vous cachez jardinier ?
Elle dit cela avec une pointe de joie dans la voix et je lui souris.
-Je suis rentré il y a trois jours et je me suis empressé de répondre à votre appel madame.
-Mais vous ne portez pas de cravate.
-C’est obligatoire ?
-Sonia, sortez la cravate que nous avions préparée. Et les boutons de manchettes aussi.
La servante s’agita tout de suite.
-Vous ressemblez presque à un être humain pour une fois Mickaël.
-Merci. Vous êtes ravissante ce soir.
-Merci. A vous entendre, je pourrais bien finir par croire que vous vous rappelez de votre titre.
-Je ne l'oublie jamais.
Elle me tapa sur le haut du crâne.
-Et bien ce soir, vous oublierez la partie désagréable.
-Bien Madame.
Elle me sourit puis prit la cravate que lui tendait la servante et commença à la nouer.
-Ce costume semble un peu serré non ?
-Il appartenait à mon père.
-Il te va bien, mais, cela fait ressortir ton allure martiale. Mais j’ai peur que les boutons ne supportent pas si tu bombe le torse.
-Je veillerais à m’en souvenir.
-Ce serait bien.
Je mis les boutons de manchette.
-Je ne pense pas que la famille Hill ait le blason des Madigan dans sa collection.
-Un cadeau que j’avais préparé pour le cas où.
-Merci.
-Madame, je vous attends dehors.
-Merci Sonia.
J’offris mon bras à la duchesse qui le prit et nous avancèrent suivit par le garde qui prenait très au sérieux sa mission d’escorte. Notre groupe entra dans la pièce présenter comme étant la Duchesse de Hill et son compagnon. Mais plus que la jeune veuve, c’était le garde qui les suivait qui firent discuter. Encore plus que l’homme étrange que j’étais. Cela avait été une bonne idée que de faire venir le jeune soldat avec eux.
-Dit moi quelque chose Jardinier, crois-tu que nous allons pouvoir survivre à la soirée ?
-On garde la tête baissée, on évite les flèches et on sourit.
-Important le dernier. Garde la tête haute jardinier, il n’y a que peu de personne ici qui puisse se targuer d’avoir un rang égale au tiens.
-Mais je n’aurais pas le droit de les tuer s' ils m’énervent.
-Non, en effet.
-Je préférerais en effet que vous évitiez, dit le soldat.
-Ne t’inquiète pas, je vais être sage, j’ai promis.
Ils saluèrent quelques personnes qui venaient afin de ne pas paraître discourtois et qui ne voulaient pas se mettre la duchesse à dos. Ils ne savaient visiblement pas qui j’étais.
-Alors la veuve éplorée c’est trouvé un gigolo pour participer à la soirée.
L’homme qui était venu leur dire cela avec un visage narquois cherchait la bagarre, je l’ignorais pour saluer un serveur et lui demander un plateau de petit encas. La duchesse lui sourit.
-Si seulement vos parents vous avaient appris la politesse, vous commenceriez par dire bonjour avant d’insulter des gens qui ont un rang au dessus du votre.
-Une parvenue comme vous n’a rien à…
Mon verre se renversa sur le crâne de l’homme qui me regarda avec surprise.
-Il me semble que vous avez besoin de vous rafraîchir. Je vous invite à le faire seule. Je peux sinon vous jeter par-dessus l’un des balcons dans un bassin en contrebas pour vous aider.
-Comment osez vous espèce de…
Ma main lui prit la bouche et l’empêcha de finir sa phrase.
-J’ai promis à Madame Hill de ne tuer personne. Mais un mot de plus qui serait déplacé et je vous jette pour de bon au travers d’une fenêtre pour voir si vous vous calmez.
Le soldat ne bougeait pas et l’homme paniquer me regardait incapable de se libérer. Je lâchais l’homme qui eu besoin d’un peu de temps pour se reprendre puis me regarda.
-Qui êtes vous bordel pour oser…
-Calmez vous jeune idiot.
Un homme d’église approcha avec quatre templiers dans son sillage.
-Veuillez vous en aller rapidement d’ici, vous ne voulez définitivement pas énerver plus notre grand duc ici présent.
-Grand Duc ? Mais… Mais…
Il s’en alla si vite que presque aucune goutte du verre que je lui avais versé dessus ne salit le sol.
-Merci pour votre intervention votre sainteté.
-Je pensais que vous aviez l’habitude d'appeler les gens par leurs titres.
-Les gens que j’aime bien ou ceux que je veux tuer.
-Dois-je en conclure que malgré les cadeaux que vous m’avez fait envoyer, vous n’avez aucune haine envers moi ?
-Rien ne vous lie directement au groupe Aurore. Je n’ai donc rien à vous reprocher.
-C’est rassurant.
-Je vous présente, voici Dame Hill et voici le pape.
Elle fut étonnée qu’on se connaisse avec le pape, mais ce repris et salua sa sainteté.
-Nous avons été navré d'apprendre la disparition de votre mari l’année dernière.
-Sa mort, corrigeais-je.
-Toutes mes condoléances.
-Merci, mais étant donné que c’est notre ami commun qui m’a débarrassé de lui. Je ne sais pas si je dois les accepter.
Le pape nous regarda étonné.
-Vous seriez vous mit à tuer des nobles pour leur voler leurs femmes ?
-Non.
-C’est rassurant. Mais alors…
-Il avait trop de liens avec Aurore. Il n’a pas survécu à notre rencontre.
-Mais vous avez épargné son épouse.
-Elle n’avait pas de lien avec le groupe Aurore. Elle a survécu à mon inspection.
-C’est une bonne chose que vous sachiez laisser en vie femme et enfant.
-Je ne tue pas aveuglément votre sainteté. Je tue ceux qui sont en liens avec le groupe Aurore.
-Et pourtant, il y a quelques mois, vous avez attaqué une structure de l’église.
-J’ai aussi tué plusieurs prêtres et quelques templiers si vous voulez parler de cela.
-Tous coupables d’après l’Abbé.
-C’est ainsi qu’ils furent jugés.
-Et celle qui fut mon amie ?
-Elle est très pratique pour connaître la météo de demain.
-Je suis certain que ce rôle doit la rendre folle furieuse.
-Elle serre les dents très fort. Elle apprécie le calme et le confort que je lui prodigue.
-Il faudra que je viennes vous saluer à l’occasion.
-Passez voir l’Abbé et tous les deux, vous pourrez venir prendre le thé.
-Je sors rarement tout seul.
Il montra sa garde qui le suivait.
-Alors je crains que vous ne soyez pas le bienvenu pour le thé alors.
Le Pape sourit, visiblement cela ne lui plaisait pas, mais il n’avait rien à dire quant à ma volonté de ne pas voir des gardes envahir ma propriété. Cela étant, plus que de voir des gardes chez moi, c’est surtout que je ne voulais pas lui laisser croire qu’il pouvait faire ce qu’il voulait.
-On peut dire que vous savez comment animer une soirée jeune Madigan.
Le baron et la baronne Ortain s'étaient approchés et je m'inclinai devant eux.
-Je sors tellement peu que les gens semblent trouver important de venir essayer de me changer.
-J’aimerais quand à moi savoir quand j’aurais le plaisir de vous voir monter dans le nord, dit la baronne. Nous avons commencé à étudier les preuves de la présence du groupe Aurore. Nous avons d’ailleurs réussi à faire fermer un établissement de jeu illégal. Mais j’ai l’impression que votre présence serait plus que favorable pour l’avancée des choses.
-Certainement, l’hiver sera rude, je suis certain de pouvoir réchauffer un peu les choses.
-Merci mon garçon, dit le baron. Je suis certain que nous passerons un bon moment à chasser ensemble.
C’étaient des personnes d’une bonne nature, des gens qui avaient combattu pour les autres et semblaient vouloir continuer. C’était une bonne chose d’être venu. Cela allait me permettre de retrouver un peu d’espoir. Car quand tout serait fini, il faudrait trouver le calme et rebâtir. Construire sur ce qui restait de tout ce que j’aurais brûlé.
La musique commença, je me tournais vers ma partenaire et lui tendis la main.
-Me ferez-vous l’honneur de partager votre première danse avec moi ?
-Avec plaisir, toutes ses discussions commençaient à me rappeler le travail Jardinier.
-Madame est trop sensible. Nous devrions penser à mettre de la citronnelle devant vos fenêtres.
Elle me sourit alors que je l’emmenais sur la piste de danse loin des discussions sérieuses. Ce fut visiblement une surprise pour elle que je sois capable de danser.
-Y’a-t-il quelque chose que tu ne saches pas faire Jardinier ?
-Un bon chili, mais je pense qu’il faudrait que j’étudie la recette. Je crois que le souci était dans la viande. Le serpent ne semble pas conseillé.
-Rappel moi de ne jamais te laisser cuisiner.
-Tu serais étonnée, j’ai vécu en pleine forêt et on apprend à préparer pleins de viandes différentes.
-J’aime celle de vache.
-Tu te détends enfin, j’ai cru que tu allais continuer à être tendue tout au long de la soirée.
-Tu as menacé quelqu’un de le jeter par la fenêtre, alors même si je l’ai trouvé mal poli, j’ai aussi peur que tu finisses par tuer quelqu’un.
-Ne t’ai-je pas promis de ne tuer personne ?
-Si.
-Alors détends toi, je suis très doué pour tenir mes promesses.
-D’accord, alors plus de discussions désagréables ni de menaces voilées.
-Tant que l’on ne nous insulte pas, je te promets.
Soutenir une discussion entre noble en ne parlant de rien, cela n’était pas si difficile que cela, il suffisait de prendre l’air sérieux et d’avoir l’air sûr de soit en disant quelques banalités. De toute manière, la plupart de ses gens n’avaient jamais rien fait de leurs vies à part accumuler de l’argent et faire la fête.
Quand le roi et la reine arrivèrent, tout le monde leur fit une haie d’honneur et s’inclina à part moi et le maréchal face à moi et qui avait la main sur son épée depuis le début de la soirée.
Depuis une bonne demi-heure, je m’amusais à le perturber en émettant de la volonté de l’agressé par intermittence. Le Baron Ortain observait cela en rigolant discrètement pour savoir ce qui allait se passer.
-Vous semblez bien tendu Maréchal, puis-je savoir ce qui ne va pas ?
-Rien majesté, je dois être trop sur les nerfs.
-Cela arrive. Mais la venue inattendue du Grand-Duc Madigan doit certainement en être la cause.
-Soyez certain Majesté que je ne suis pas venu pour créer des problèmes.
-Je n’en doute pas, toutefois, j’aurais aimé que vous évitiez vos cadeaux. Ils ont tendance à être un peu encombrant à l’ouverture.
-Difficile de faire mieux.
-Vous pourriez m’envoyer des courriers.
-Hum, cela ferait un nombre d’enveloppes assez conséquent.
-Comment cela ?
-Eh bien, même si je coupe les corps en petits morceaux, je crains que cela fasse plus de saleté à la fin.
-Non, mais un simple courrier avec des noms suffira. Je vous fais entièrement confiance pour la partie meurtre de l’affaire.
-J’aime beaucoup cette idée, dit le pape. Pareil pour moi.
-C’est que je ne connais pas forcément les noms de tous ceux qui meurent. Beaucoup ne sont que des assassins sous contrat et pas des hauts gradés.
-Je vois… Cessons de parler de cela, mais réfléchissez-y s’il vous plaît.
-Bien sûr Majesté.
-Duchesse de Hill, il est singulier de vous voir avec le Grand-Duc.
-Nous sommes amis depuis son passage chez nous.
-J’ai appris cela. Je vous souhaiterais bien mes condoléances, mais votre mari était un traître.
-J’ai aidé à l’enterrer, vous ne me voyez pas navré de sa disparition.
-Vous avez vraiment forcé une veuve a creuser Grand-Duc ?
-J’ai fait toute la partie de torture et de tuerie, j’avais besoin de repos. Et les gens ont besoin de se repentir. Je suis sûr que sa seigneurie le pape sera d’accord.
-Il est bon d’expier pour ses péchés.
-Messieurs, vous pouvez remettre ses discussions à plus tard ?
La reine venait d’intervenir pour rappeler à tout le monde qu’ils étaient en public. Visiblement, elle ne comprenait pas que son mari et moi souhaitions faire peur le plus possible à tout le monde.
-Pardonnez-nous ma reine, nous avons trop peu d’occasion de nous voir, nous avons fini par parler boutique. Vous ai-je déjà dit que vous étiez ravissante ?
-Je ne pense pas que quiconque ne vous ait jamais entendu faire le moindre commentaire agréable Grand-Duc.
-Je suis presque certain d’avoir dit à ce jeune soldat combien son armure était impeccable. La garde royale est très bien tenue.
-Hum…
-Quelque soit votre ressentiment envers moi, je l’accepte, mais je doute de le mériter, ma reine.
-Ah bon ? N’avez-vous pas pensé que votre façon de vous comporter pouvait refléter négativement sur la couronne ?
-Si je peux vous rassurer, ma visite à la couronne Elfique c’est terminé avec un retour négatif pour la couronne. On ne peut pas laisser faire des criminels et penser que le peuple ne dira rien.
-Vous avez créé un problème diplomatique avec les elfes ?
-Non, mais le groupe Aurore et le groupe Laurence oui. Kidnapper, droguer et vendre des elfes ne risque pas de donner un aspect positif à notre nation.
-Comment ?
-Je suis tombé sur plusieurs prisons dans les enclaves du groupe Laurence. Avec des elfes et des femmes bêtes. Des femmes et des enfants. On les droguait pour les vendre ou les mettre dans des bordels.
La reine devint toute blanche.
-Désolé Majesté, je ne voulais pas vous faire peur.
-Ce n’est rien. Chéri, nous devons tout de suite reprendre les discussions avec les elfes. Nous ne pouvons pas laisser couver une guerre.
-Oui, dit le roi. Demain matin, à la première heure. Bien, pensons à autre chose pour l’instant. Que la fête reprenne.
Ma partenaire fut un peu contrariée, mais une danse et quelques discussions sans intérêt avec d’autres personnes finirent de me faire pardonner.
-Pourquoi provoquer la reine ?
-Son hostilité me semblait étrange. J’ai donc testé pour voir si cela ne cachait pas quelque chose de plus sérieux.
-Hum, tu avais encore le travail en tête.
-Toujours.
-Cela va te tuer, tu le sais non ?
-Ne t’inquiète pas, je ne compte pas leur donner ma tête sans me battre.
-Pourquoi es-tu gentil avec moi ?
-Parce que tu n’es pas mon ennemi et ne me traite pas comme un monstre.
-C’est tout ?
-Y’a-t-il besoin d’y avoir plus ? L’amitié naît facilement, c’est l'entretien qui est long.
-Et toi, que gagnes-tu de notre amitié ?
-Une amie.
Elle sourit.
-Les Madigan sont des gens incompréhensibles.
-Mais non, on est un peu excentrique mais on est bien. Maintenant, il va falloir que tu travaille ton chili si tu veux que je passe te voir.
-Je suis quasiment certaine de t’avoir déjà dit que je ne savais pas cuisiner.
-Tu as le temps d’apprendre. Je te trouverais de la viande de qualité quand je viendrais.
-Pas de serpent !
-Promis.
-Tu iras inviter dame Ortain. Le baron ne semble pas prompt à danser.
-Bien sûr, si cela peut te faire plaisir.
Elle secoua la tête en souriant et profita de ce moment où il l’emportait dans une valse.
La soirée était fini, je ramenais la duchesse à son carrosse quand le Maréchale s’approcha.
-Je vous donne un dernier avertissement gamin…
Je pris l’homme par le visage et lui prit son épée dans le mouvement avant de le jeter au sol alors que les gardes et les nobles autour ne savaient que faire.
-Votre rôle de Maréchale ne vous donne en rien le droit de mal me parler. Si les prochains mots qui sortent de votre bouche ne sont pas des excuses. Je vous ferais payer le prix de l’honneur bafoué.
L’homme me regarda avec haine. Puis commença à se relever en disant qu’il allait s’excuser.
-Trop tard.
La lame se planta dans l’épaule et le planta au sol où il ne bougea plus. Mais se mit à hurler.
-Espèce de sal bâtard de merde…
Je fis tourner la lame dans la blessure avant de la sortir.
-Je vous ai proposé de vous excuser, vous m’avez regardé avec haine. Je ne sais si c’est la honte de ne jamais rien avoir fait pour mériter votre titre ou si c’est que vous avez des liens avec le groupe Aurore. Mais je vous jure que si vous continuez à m’être hostile, je n’aurais besoin d’aucune raison pour mettre fin à votre vie. Alors je vous le dis une dernière fois Maréchale. Allez-vous vous excuser pour de bon ou dois-je vous couper la tête ?
Le maréchale se traina au sol pour s’éloigner, tentant de rejoindre des soldats. Mais je lui pris la jambe et le tira de nouveau vers moi et de lui mettre un coup dans le flanc pour lui rappeler qui avait le dessus.
-J’ai joué le pingouin toute la soirée. Je me suis bien tenu. J’ai souris. Alors vous avez pensé que n’importe qui pouvait me manquer de respect ? Que je n’étais qu’un gamin chanceux qui n’avait gagné ses combats que par la chance ?
Je retirais la cravate pour l'attacher à mon bras avant de détacher mes cheveux.
-Vous avez fait de moi ce monstre qui vous terrifie Maréchale. Par votre inaction ou votre alliance avec le groupe Aurore. Qu’avez-vous fait quand mes parents sont morts ? Qu’a fait la garde ? Votre silence et votre complaisance sont ce qui m'a forcé à agir. Aujourd’hui, vous êtes au sol, à mes pieds, faible. Vous le devez à votre regard de haine et à votre manque de respect.
-Tu n’es qu’un sale fils de pute et je…
Mon pied lui écrasa le visage à plusieurs reprises. Puis je regardais vers le ciel étoilé en soupirant.
-Ne parlez pas de ma mère. Ne parlez pas de ceux qui étaient bien au dessus de tout ce que vous êtes ou ne pourriez être.
Je pris l’épée et la jeta au pied d’un soldat qui allait bouger.
-Je vous préviens, ceux qui sortiront leurs armes seront considéré comme hostile et donc je n’aurais aucun remord à vous tuer. Par deux fois, j’ai demandé des excuses. Par deux fois, je n’ai reçu que haine et insulte. Alors, je vous offre une toute dernière chance de ne pas perdre la vie Maréchale. Dites moi ce qui est la cause de votre haine. Avec vous pactisé avec le diable ? Êtes-vous devenu l’un d’eux ?
-Vous ne savez pas ce que vous demandez…
-Je vais vous briser tous les membres un à un jusqu’à ce que vous me disiez ce que vous savez. Puis j’irais voir chaque membre de votre famille pour savoir ce qu’ils savent. Puis à vos amis. Vos proches. Dites moi tout. Dites moi ce que vous avez contre moi !
-Vous avez tué mon neveu.
Je soupirais et me recula.
-Je vois. Quand ?
-Quoi ?
-Qui était-il ? Quand l’ai-je tué ?
-Il y a un an, dans une des enclaves du groupe Laurence.
-Alors vous ne me voyez pas désolé.
-Quoi ?
-Votre neveu travaillait avec le groupe Laurence, qui est la plaque tournante pour le blanchiment d’argent du groupe Aurore. Si il était dans une enclave que j’ai attaqué, il est plus que probable qu’il était aussi lié à la traite d’être vivant pour la vente et la prostitution. Encore une fois Maréchale, vous êtes responsable de ce qui c’est passé. Votre complaisance avec le groupe Aurore, par peur que vous finissiez par être assassiné à créer le terrain favorable à ce qui c’est passé. Si vous me présentez des excuses, tout cela s’arrête ici. Sinon, je vous tuerais. Ceci est mon dernier avertissement.
-Jamais je n’accepterais de…
-Stop ! Cria le roi.
-Trop tard.
Je brisais la nuque du maréchale puis me redressais et m’approcha du roi.
-Je vous ai dit de nettoyer devant votre porte Majesté. Vous laissez le groupe Aurore faire ce qu’il veut. Vous acceptez que vos nobles soient des traîtres qui vont causer la guerre avec les elfes et les hommes bêtes. Le jour où il faudra choisir un camp, ne vous étonnez pas si je ne choisis pas de vous défendre.
Et je m’éloignais tranquillement avec la duchesse.
-Je sais que j’ai un peu trahi notre promesse. Mais j’ai attendu la fin de la soirée pour cela.
-C’est vrai. Mais tu as fini de te mettre tout le monde à dos.
-A croire que j’en avais pas encore fait assez.
-A croire. Tu es descendu où ?
-L’Auberge du lion qui dort.
-Celle avec les bains ?
-Oui.
-Bonne idée, je vais venir moi aussi. Il est trop tard pour rentrer de toute manière.
-Allons y à pied alors, ce n’est pas loin et je n’aime pas vraiment les carrosses.
Elle fit partir le carrosse et sa servante en avance et revint vers moi pour marcher en direction de l’auberge. Elle se plaignit de mon comportement la moitié du chemin et je ne pus m’empêcher de sourire en laissant passer ses nerfs.
-On va devoir travailler dur pour vous trouver un nouveau mari Madame, vous avez pris de mauvaises habitudes.
-Ah bon ?
-Oui. Je me demande si les petits enfants des Ortains sont en âge de se marier.
-Tu veux vraiment me marier. Je vais devoir me méfier de tous ceux qui voudront venir me voir.
-Promis, je te laisserais le choix au final. Et puis, je ne t’enverrais pas n’importe qui.
-Tant mieux.
-Le jeune soldat était assez séduisant non ?
-Mais tu vas arrêter tes bêtises Jardinier ! On ne se connaît même pas.
-Une bonne idée de le connaître. On pourrait l’inviter à un repas. Voir ce qu’il a dans les tripes.
-Et tu vas l’interroger et le torturer ?
-Jusqu’à ce que je sache si il est digne de toi.
-Hum, ça me semble être une bonne idée, je vais te laisser faire.
Je retournais vers le château et elle me stoppa.
-Tu vas où ?
-Chercher le garde.
-Plus tard Mickael, plus tard. Je veux un bain et dormir.
Je laissais la duchesse me tirer loin du château et ne put m'empêcher de sourire. C’était pas si mal de se reposer une fois de temps en temps.
Fin du chapitre 20 – Un bal au château
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